[RDL] le royaume des Loups

Contre-attaque [Chapitre 27]

Cela faisait déjà quelques mois que le festival était fini et une faible neige commençait à tomber. Une étrange réunion était organisée avec tous les officiers de l'Abitibi. Ils étaient tous là : Yrouska, Gabryel, Andrew et Slaay. Yrouska arriva en dernier. Les trois autres étaient déjà arrivés et parlaient de sujets divers.

- Quelqu'un sait qui nous a réuni ? (Yrouska)

- J'en ai aucune idée. (Andrew)

Quelques secondes plus tard, quelqu'un explosa la porte et une dizaine d'individus pénétrèrent dans la salle armés jusqu'aux dents avec des mitraillettes de type M4 et FAMAS. Ces individus ne portaient pas d'uniforme connu, donc ils n'étaient pas des soldats de Laser Corp. ni de l'alliance. Les soldats humains entourèrent le groupe, puis un loup gris assez grand portant un beau costard noir, une chemise blanche et avec une énorme balafre qui lui partait du haut du front à droit au menton à gauche, pénétra dans la pièce. Il avait un énorme charisme et une énorme confiance en soi.

- Bonjour mes chers chefs du Royaume de La Colonie et surtout toi, Monsieur Yrouska Ivanovitch, le faux roi, votre règne est fini. (loup)

- Pardon ?? Tu te prends pour qui toi ? (Gabryel)

- Je suis celui qui reprend ce qui m'est dû. Je parle des terres et de toutes les possessions du Royaume des loups, vu que le roi actuel est un imposteur. (Loup)

- D'où je suis un imposteur connard ? (Yrouska)

- Tu n'es pas un loup gris, tu es blanc, donc un loup arctique. Alors, tu n'es pas un fils légitime de Kramarak Ivanovitch. Ainsi, tu perds tout droit à régner. (Loup)

- Le mariage de mon père et de ma mère était totalement légitime et approuvé par le prêtre. Si je suis blanc, c'est seulement un hasard, tu te crois peut-être plus légitime à régner ? (Yrouska)

- Ah oui, certes, j'ai oublié de me présenter, je suis Marakay Ivanovitch, le petit frère du grand Kramarak Ivanovitch ! (Marakay)

- Quoi ? Impossible ! Marakay est mort durant la première épidémie. Je l'ai vu de mes propres yeux, assassiné par le général Jérémia. (Gabryel)

- Ouais, j'y ai cru aussi quand il m'a balancé par la fenêtre, mais la G.I.X. à récupéré ma carcasse et ils m'ont soigné. Maintenant, je suis à la tête de la G.I.X. (Marakay)

- Arrête de dire des conneries, Yrouska est le meilleur roi que le royaume a eu. (Slaay)

Le conseiller Slaay se leva, sortit son arme et la pointa sur le loup envahisseur. Cependant, celui-ci le désarma, le jeta au sol et l'égorgea gratuitement, puis jeta le corps par la fenêtre.

- Quelqu'un d'autre veut tenter de m'attaquer. (Marakay)

- On ne te laissera jamais faire. (Yrouska)

Les trois autres se levèrent et sortirent les armes pour les pointer sur Marakay, aussitôt tous les soldats levèrent leurs armes.

- Bon, vu qu'on ne peut pas négocier, je vais être le roi des cendres. (Marakay)

- Quoi ? (Andrew)

C'est alors qu'il sortit son téléphone et pressa un bouton, avant de partir avec toute sa garde rapprochée. Avant même que les trois héros puissent réagir, une explosion se fit entendre.

Ils coururent tous à la fenêtre et à l'extérieur, des centaines d'avions passaient dans le ciel et larguaient des bombes. Le système de défense de la ville était désactivé.

- Comment il a fait ? (Andrew)

- Il a dû désactiver les anti-aériens pendant qu'il nous parlait, c'était une diversion. (Yrouska)

- Et qu'est-ce qu'on fait, il faut contre-attaquer ? (Gabryel)

- Faut protéger la population ! (Andrew)

- Ouvre la porte de la mairie, elle peut accueillir deux mille cinq-cents personnes et fait tout pour protéger la route principale. Andrew, occupe-toi de faire rentrer le plus de gens et Gabryel, essaie de réunir le plus de nos hommes possibles ! (Yrouska)

- Et toi ? (Andrew)

- Il faut que j'aille chercher Alex !! Il est toujours à ton appart. (Yrouska)

- Fais attention à toi ! (Andrew)

- Tu n'essaies pas de m'en empêcher ? (Yrouska)

- Ça changerais quelque chose ? (Andrew)

- Tu n'as pas tort. (Yrouska)

Les trois compagnons se séparèrent chacun de leur côté et le jeune loup quitta le bâtiment. Il emprunta la route principale et une fois dans les rues de la ville, il se mit à se faufiler à travers les débris et les civils. Il avait le flingue à la main et ne ménageait pas ses balles quand il croisait un des soldats ennemis. Il était presque arrivé, mais une bombe tomba sur le bâtiment juste à côté et le loup fut balayé par le souffle et par les débris. Le canidé fut enseveli sous les débris du bâtiment.