[RDL] le royaume des Loups

La fin [Chapitre 22]

Yrouska Ivanovitch, Andrew Armada et une vingtaine de leurs soldats avançaient dans les rues à la poursuite de Raphaël. À chaque fois qu'ils croisaient des soldats de laser Corp., ils ne restaient pas en vie longtemps. Des soldats attrapèrent le commandant dans un concessionnaire, il tentait de voler une voiture. Le groupe les rejoignit aussitôt, le loup en bavait presque tellement qu'il avait envie de buter cet enfoiré qui venait presque de mettre fin à sa lignée.

Les corbeaux avaient mis le commandant à genoux en plein milieu du hall d'entrée. À peine arrivé, Yrouska l'attrapa et le plaqua contre une des voitures si violemment que la vitre explosa. Il lui assainit une dizaine de coups de poing dans le visage.

- Alors ? Ça fait quoi d'être le faible maintenant ? (Yrouska)

- Je ne suis jamais le faible. Surtout face à un putain de cabot. (Raphaël)

- Tu sais ce que te dit le cabot, toi ? (Yrouska)

Quelques secondes plus tard, Yrouska sortit son poignard et le planta dans les abdominaux de l'homme, ce qui le fit crier.

- Alors, je suis toujours un cabot ? (Yrouska)

- C'était qu'une simple égratignure connard... (Raphaël)

- Ok, tu en veux une autre couche ??? (Yrouska)

Le loup arracha la lame du ventre d'un coup sec et le planta à plusieurs reprises à d'autres endroits dans le ventre. L'homme saignait énormément et chialait de douleur.

- Et maintenant ? (Yrouska)

- Toujours rien mon prince. Ah non, je devrais dire mon roi vu que j'ai tué ton père !! Tu sais qu'il m'a supplié de ne pas le tuer ? (Raphaël)

- Oh, toi t'es fini !! Je vais te faire souffrir toi !!! (Yrouska)

Yrouska attrapa son couteau et piqua le bout de celui-ci sur le haut du torse de Raphaël et le fit doucement glisser sur son long en lui faisant une énorme balafre. Pour en finir, il le mit à genoux et sortit son pistolet qu'il colla sur le front de celui-ci.

- Bon, il est temps de venger nos frères tombés au combat. (Yrouska)

- Allez vas-y, tu n'auras pas les couilles !! (Raphaël)

- Tu veux vraiment les voir mes couilles ? (Yrouska)

- Euh... C'est vraiment gai ta phrase mec... (Raphaël)

- Ça tombe très bien avec moi ! (Yrouska)

- Ah?.. Je viens de comprendre. (Raphaël)

- Dommage, c'est trop tard, car tu vas crever. (Yrouska)

Il s'apprêtait à presser la détente, mais une main l'arrêta, c'était celle d'Andrew.

- Attends, je sais qu'il le mérite et que tu veux ta revanche, mais ne le fais pas. (Andrew)

- Pourquoi je devrais épargner ce putain d'enfoiré ? (Yrouska)

- Tu ne te rappelles pas tantôt ? Il a dit qu'il suivait les ordres, donc toutes nos informations sur leur compagnie sont incomplètes. On peut y soutirer des infos. (Andrew)

- Je ne peux pas laisser ce bâtard s'en sortir. (Yrouska)

- Fait ça pour moi, s'il te plaît. Les infos vengeront plus la mort de tes parents que de tuer ce vulgaire sbire. (Andrew)

- Hey !! Je ne suis pas un vulgaire sbire !! (Raphaël)

- Ta gueule, toi !! (Yrouska)

- Allez vas-y ! Bute-moi ! Es-tu capable que de ça ?? (Raphaël)

- Ferme ta putain de gueule !! (Yrouska)

- ALLEZ !!! TIRE !!! (Raphaël)

- Ferme ta putain de gueule, bâtard !!! (Yrouska)

- Yrouska, ne fait pas ça !!! (Andrew)

- Allez ! t'a pas les couilles ! (Raphaël)

Après un long moment d'attente et un énorme suspense, Yrouska pressa la détente. Andrew se préparait à se choquer sur le loup, mais après avoir bien regardé, celui-ci n'avait pas abattu Raphaël, mais avait tiré juste à côté.

- Merci Corbac ! Il nous sera utile... (Andrew)

- Toi, ferme-la ! Ramène-le et mets le loin, très loin de moi et c'est pareil pour toi ! (Yrouska)

- Mais Yrou ? (Andrew)

- Il est vivant par ta faute !! (Yrouska)

- Oui... Mon roi... (Andrew)

- C'est bon, je me trompais, t'as les couilles... Mais t'es nul en visée, hahahaha ! (Raphaël)

- Ah toi, on t'a assez entendu... (Yrouska)

Le loup donna un coup de crosse de pistolet au commandant qui se vidait de son sang, ce qui le mit K.O.

Par la suite, il lança son pistolet au sol et arracha son gilet pare-balle. Il le jeta au sol, puis partit à pied comme si de rien n'était. Pour lui, la guerre était belle et bien finie.

Toutes les batailles étaient gagnées, mais pas sans perte. Pourtant, quelque chose le perturbait toujours, car selon lui tout est de sa faute.

Surtout parce que pendant que ses amis se faisaient capturer, tuer ou torturer, lui dormait dans son coma. Il aurait pu éviter la chose.

C'est un combat qu'il devrait difficilement combattre seul. De son côté, Andrew ordonna que l'on soigne Raphaël et qu'on le transporte en camion au royaume bien, évidemment, menotté. La guerre de la zone vingt-et-un prit fin et la cité de l'espoir fut encore vainqueur.