-La sélection est très simple. Vous êtes 22 candidats pour la sélection italienne. Seulement 16 en feront partie. Vous allez jouer un match, 11 contre 11, et à la fin, je déterminerai qui sera apte, ou non, à faire partie d'Orphée. Vous devez donner votre maximum pour ce match, et ainsi prouver si vous méritez votre place dans ce mondial ou non.
Paolo repensait sans cesse aux paroles de son coach. Il devait tout donner, absolument tout. Il voulait aller au mondial, et il y arriverait.
C'était maintenant que tout se jouer. Ici, sur ce terrain. Son cœur battait à mille à l'heure, tandis que ses mains tremblaient. Les joueurs qu'il connaissait dans son équipe ne formait que la moitié des joueurs. Les autres lui étaient totalement inconnus, comment jouer avec eux ? Il connaissait Gigi, et savait qu'il pouvait lui laisser les cages, sans le moindre risque. Il connaissait Michele et Anton, ainsi que leur talent de défenseur. Il connaissait Angelo, Gianluca et Giorgio, et savait à quel point ils étaient doués pour assurer la sécurité du milieu de terrain. Mais qu'en était-il des autres ? Il était assez mal à l'aise à vrai dire. Surtout qu'il avait été désigné capitaine de son équipe, et allait devoir affronter Nakata, ce qui lui semblait impossible. Il jouait avec lui, pas contre lui, ça avait toujours été comme cela.
Mais il devait se reprendre, le match allait commencer d'une minute à l'autre. Coup d'envoi pour son équipe en plus. Il lança un regard à l'attaquant qui était posté à ses côtés, qui regardait fixement devant lui. Il avait été surpris de son calme un peu plus tôt. Beaucoup de personnes s'étaient excitées mais lui était resté serein et silencieux.Ses yeux rouges sangs l'avaient tout de suite perturbé. Son regard semblait être à la fois vide mais brûlant de passion en même temps, ce qui déstabilisait beaucoup Paolo. Le brun se re concentra sur le ballon, et soupira. Ce n'était clairement pas le moment de flancher, pas maintenant, en plein match de sélection.
Le coup de sifflet de l'arbitre le ramena à la réalité. Plus le temps de rêvasser maintenant ! Paolo inspira un grand coup, et passa la balle au fameux attaquant aux yeux rouges sangs. Ce dernier partit directement dans le camp adverse, sous le regard inquiet de Paolo. Il ne savait pas vraiment quoi faire. Il paniquait légèrement, et n'avait pas vraiment d'idée sur ce qui allait se passer.
Lorsque soudain le ballon se retrouva à nouveau dans ses pieds, il sortit brusquement de sa rêverie.
-Paolo réveille toi ! S'écria Gianluca en passant à côté de lui. C'est le match de sélection là, on a plus le temps de rêver !
Paolo se figea et se tourna vers son ami. Il avait raison, mais la fatigue, l'excitation, le stress et la peur l'empêchaient d'y voir clair. Il inspira un grand coup, et partit lui aussi à l'attaque, aux côtés de ses coéquipiers.
Le ballon se retrouva quelques instants après dans ses pieds, après une longue passe de la part de Giorgio. Le brun leva les yeux et remarqua qu'un milieu de terrain qu'il n'avait encore jamais vu, aux cornes de démon, se précipitait vers lui.
-Zigzag de feu !
-Une-Deux-solitaire !
Paolo lança la balle à gauche du milieu de terrain, qui rebondit avant de revenir à l'attaquant aux yeux bleus nuits, qui venait de dribbler le joueur. Un petit sourire satisfait se dessina sur ses fines lèvres lorsque le commentateur s'exclama.
-Incroyable dribble de Paolo Bianchi, le capitaine de la seconde équipe de sélection !
Ça y est, sa confiance revenait peu à peu. Et tout ça grâce au foot. Rien qu'en frappant dans ce ballon, en réalisant un dribble ou en marquant un but, il pouvait sentir toutes ses angoisses quitter son corps. Il pouvait sentir ses veines brûler à chaque frappe, à chaque passe. Son cœur battait la chamade pour ce sport. Il pouvait le sentir, ce feu de passion brûlant pour le football.
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𝐎𝐫𝐩𝐡𝐞𝐮𝐬 [Inazuma Eleven]
Fanfiction[TW : dépression, abus, mention de mort, de sex] ✦ Fanfiction française ✦ "Noi stiamo inseme, noi siamo uniti, poco importa ciò che succerederà e ciò fino alla fine. Noi combatteremo fianco a fianco e ci rialzeremo sempre. Noi siamo l'Orpheo e diven...