Chapitre 8 | Angleterre, nous voilà ! [deuxième partie]

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Paolo ouvrît lentement les yeux. Il mît un certain temps à s'habituer à la pénombre de la pièce. Ses yeux bleus nuits commencèrent à scruter les alentours, détaillant chaque meubles, qui devenaient de plus en plus visible. Un léger faisceau de lumière éclairait légèrement la pièce, qui restait tout de même plongé dans l'obscurité.

Quelle heure était-il ? Paolo n'en avait aucune idée. Cela faisait longtemps qu'il n'avait plus aussi bien dormi. Les souvenirs de la veille lui revenait peu à peu. Il se souvenait avoir joué au foot avec Nakata jusqu'à tard dans la nuit, sans se soucier de ce qui l'entourait. Il sourit légèrement à cette pensée. Ça avait été une des meilleures soirées de sa vie.

Il se redressa lentement, les cheveux en pétards, avant de regarder à sa droite. Le lit de son capitaine était vide, et défait, ce qui étonna l'attaquant. Il devait être vraiment tard pour que Nakata soit déjà sorti de la chambre. Il regarda à sa gauche, et prit son téléphone.

12:16.

Ça expliquait pourquoi Nakata ne dormait plus.

Le brun soupira, se frotta les yeux, d'un air encore assoupi, et finit par se lever. Il prit le premier T-Shirt et le premier short qu'il trouva dans sa sac, et les enfila. Il s'approcha lentement de la fenêtre avant de tirer le rideau. La soudaine lumière aveugla l'attaquant un moment, qui mît un certain temps à s'habituer à la luminosité.

Londres s'éveillait lentement au rythme de son adaptation à la lumière. Le ciel était gris, mais ça n'en restait pas moins magnifique. Les différentes teintes de gris dans le ciel accentuaient les quelques rayons de soleil qui passaient, les faisant ainsi ressembler à une pluie de flèche enflammée venant braver le ciel jusqu'à la terre.

Paolo se perdit un moment dans ses pensées, avant de revenir à la réalité, et de partir pour le salon, il avait déjà suffisamment traîné comme ça. De plus, son corps ne réclamait qu'une chose : manger.

Il se dirigea vers la porte de sa chambre et l'ouvrit avant d'arriver dans le salon, où il surprit son capitaine en train de jongler près de la table à manger, ce qui ne l'étonnait pas vraiment.

-T'es enfin réveillé.

-Tu aurais pu me réveiller, tu sais ?

-Et puis quoi encore ? Je sais très bien que tu n'as pas assez dormi les dernières semaines, alors je n'allais sûrement pas te réveiller. Je te rappelle que la fête n'a lieu qu'à partir de 19h. Donc on a encore tout notre temps devant nous. Tu devrais manger un morceau d'ailleurs, fit Nakata avec un petit sourire.

L'attaquant lui sourit en retard et partit s'assoir à la table du salon. Elle était recouverte de croissants en tout genre, de thé, et bacon et d'œufs brouillés.

-Par contre...évite de manger les croissants. Ils sont ignobles.

-Quel tact, fit l'attaquant en rigolant.

-Mais je ne plaisante pas ! Je suis sûr que y'a tellement de beurre là dedans que je pourrai m'étouffer avec.

Paolo se mit à rire sous le regard amusé de son capitaine.

-Ah et tu rigoles en plus ? Ça veut dire que ma mort ne te ferai ni chaud ni froid ? Très bien...j'm'en souviendrai faux frère...

Plus Nakata exagérait dans ses paroles, plus le rire du plus jeune s'intensifiait. On aurait dit deux gamins. Le plus petit riait de bon cœur, et sincèrement. C'était dans ce genre de moment, que Paolo arrivait à tout oublier. Purement et simplement. C'était le même sentiment que lorsqu'il jouait au foot. Ce sentiment de liberté, d'invulnérabilité. Oui. Il avait l'impression d'être immortel.

𝐎𝐫𝐩𝐡𝐞𝐮𝐬 [Inazuma Eleven]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant