Chapitre 21 | Les plans foireux du coach

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-On est perdu.

-Grazie al cazzo on avait pas remarqué !*

-Raffaele, surveille ton langage... souffla Paolo.

Le jeune attaquant regarda d'un air désespéré Raffaele, qui semblait être à deux doigts d'exploser. De frustration ? Peut-être. Cela faisait plus de 2h qu'ils bloquaient sur la même énigme, et le groupe commençait à en avoir marre.

-Dio boia !* S'écria Hide, à bout de nerf.

Paolo lui lança un regard, choqué.

-Hide ! C'est pas pour que tu balances ce genre d'insultes que je t'ai appris le dialecte toscanais !

-Désolé, mais là, c'est sorti tout seul...

L'attaquant soupira, plus d'agacement qu'autre chose. Certes, il n'aimait pas se montrer blessant ou insultant envers ses amis et coéquipiers, mais ces derniers commençaient sérieusement à le faire chier.

-Ah j'ai trouvé ! Lâcha Vento.

-Vraiment ? Fit Hide en se tournant vers le défenseur.

-Oui ! Il faut retourner sur la place de l'église, et entrer dans l'église.

-Nickel, c'est à l'autre bout de la ville, cracha Raffaele.

-J'espère que tu ne te trompes pas. Je t'avoue que si on doit encore changer de destination, je sens que je vais commencer à m'énerver,

-Ah parce que t'es pas déjà énervé ? Répondit Raffaele, sur un ton on ne peut plus sérieux.

Les deux joueurs se fixèrent, sans rien dire, avant que Vento ne se racle la gorge, et commence à partir.

-Vous nous accompagnerez quand vous aurez finit de vous mater, hein. Tu viens Paolo ?

-J'arrive...

Paolo détourna rapidement le regard, avant de suivre Vento. Il était épuisé. Ils avaient passé la journée à courir partout, à se lancer des insultes et à se creuser la tête.

L'attaquant avait mal à la tête. Et le soleil lui semblait de plus en plus intense. Quelle heure était-il ? Il n'en avait aucune idée.

-Ray ! Reviens ici !

Un soupir fut lâché, tandis qu'un homme aux longs cheveux blonds se retourna.

-Quoi.

-Tu comptes vraiment partir pour Rome ?

-Oui. J'ai des gens à aller chercher là bas.

-Mais...et la petite ? Ray ! Attends !

Mais l'homme était déjà parti, laissant son ami seul dans cette petite ruelle, loin de la foule.

-Cazzo.

✦ ✦ ✦

-Qu'on se mette bien d'accord...Je refuse CATÉGORIQUEMENT de laisser un milanais, un japonais, un toscanais et un ombrien gagner.

-Tu peux dire ça aussi longtemps que tu le voudras Anton mais ça change rien au fait que le groupe du capitaine est bien plus loin que nous dans cette foutue chasse au trésors, cracha Gigi.

-Putain mais qu'est-ce que je fouts dans ce groupe de cretin moi...

Michele se tourna, vexé, vers son petit ami qui venait à nouveau de se plaindre.

-Je t'emmerde.

-Oh ça va...T'es mon cretin préféré.

𝐎𝐫𝐩𝐡𝐞𝐮𝐬 [Inazuma Eleven]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant