Raffaele referma la porte du dortoir en soupirant. Il n'arrivait plus à supporter ses coéquipiers. Ils étaient pour la plupart bruyants, grossiers, mal élevés, tout ce que le brun ne pouvait pas supporter.
C'était pour ça que l'attaquant avait préféré aller marcher un peu, plutôt que de rester manger avec ses « sauvages » comme il aimait les appeler.
Raffaele observa d'un air rêveur le soleil qui se couchait. Peut-être qu'il allait pouvoir affronter les meilleurs joueurs du monde. Cette simple pensée fit fleurir un léger sourire sur le visage fin du brun.
C'était le rêve de chaque footballeur au fond non ? Pouvoir un jour affronter les plus grands, montrer ce que l'on vaut vraiment au monde entier.
Oui, le monde leur tendait les bras.
Raffaele se mît à marcher, sans but précis, rêvassant simplement, profitant de la douce chaleur de cette fin de journée de mai.
Il passa devant l'église de la ville, et y observa le grand cadran.
20:16
Il n'était toujours pas décidé à rentrer.
Les rues étaient presque vides, voir complètement vides. À cette heure si, ce n'était pas étonnant. Les gens mangeaient en famille, profitant des uns des autres, autour d'un bon repas.
Raffaele s'arrêta subitement de marcher.
Pourquoi n'était-il pas au dortoir déjà ?
Ah oui, car le dortoir ressemblait à un zoo.
-...c'est des animaux...des putains d'animaux...
Et il se mit à râler, arrêtant subitement de sourire. Râler, il adorait faire ça.
Il râlait, seul, au milieu des rues de cette petite ville au sud de la Toscane. Il râlait sans s'arrêter. Sur qui ? À propos de quoi ? Mystère, mais une chose était sûre : il râlait.
Raffaele râlait tellement qu'il ne se rendit même pas compte qu'il était arrivé au terrain de foot.
-Merde.
Il n'avait pas réalisé le chemin qu'il avait parcouru. Et il recommença à râler, il était maintenant obligé de refaire tout le chemin en sens inverse pour rentrer au dortoir, vu qu'aucun autre chemin ne menait là bas.
Le brun leva ses yeux rouges sangs vers le terrain de foot, avant de remarquer quelque chose. Ou plutôt quelqu'un. Qui était debout, à l'autre bout du terrain, et qui regardait comme lui, l'étendue de gazon vert qui avait été foulé ce matin même par les joueurs d'Orphée.
Raffaele plissa les yeux, essayant de reconnaître la personne.
-Putain mais...c'est pas Paolo ça ?
Voulant en avoir le cœur net, l'attaquant se mit en marche afin de contourner le terrain, et ainsi rejoindre l'inconnu.
Au fur et à mesure que le joueur se rapprochait, ses doutes envers l'identité de la silhouette qu'il avait vu s'évaporaient. C'était bel et bien Paolo.
-Oh Bianchi ! Je veux dire...Paolo !
L'autre attaquant sursauta soudainement, n'ayant visiblement pas vu son coéquipier arriver.
-G-generani ?
-Épargne moi tes formules de politesse s'il te plaît, j'ai un prénom, utilise-le.
-O-oh euh...oui désolé...Raffaele...
-Merci, fit-il avec un petit sourire.
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𝐎𝐫𝐩𝐡𝐞𝐮𝐬 [Inazuma Eleven]
Fanfiction[TW : dépression, abus, mention de mort, de sex] ✦ Fanfiction française ✦ "Noi stiamo inseme, noi siamo uniti, poco importa ciò che succerederà e ciò fino alla fine. Noi combatteremo fianco a fianco e ci rialzeremo sempre. Noi siamo l'Orpheo e diven...