Paolo ouvrit lentement la porte de sa maison, avant de poser un pied dans le couloir de l'entrée, tremblant. L'attaquant avait l'estomac complètement retourné, et son cœur battait la chamade.
Dans quel état allait-il retrouver son père ? Et comment leurs retrouvailles se passeraient-elles ?
Le brun lança un regard derrière lui. La porte encore ouverte laissait voir des kilomètres de champs baignant dans la lumière du coucher de soleil, qui entouraient la petite ville ainsi que son manoir. Il voulait ressortir, ne pas rester ici, s'enfuir.
Paolo ferma les yeux et essaya de se résonner. Il devait arrêter de penser à ça. Il ne pouvait pas juste fuir, et laisser son père seul. Il avait une vie, et fuir cette vie n'était pas une solution.
L'attaquant inspira un grand coup et avança jusqu'au salon. Dire qu'il ne tremblait plus serait exagéré, mais il ne comptait pas reculer. Il arriva dans la grande pièce et lança un regard au fauteuil où était toujours assis son père normalement.
Sauf que cette fois-ci, il n'y avait personne.
Une vague d'inquiétude submergea le brun. Pourquoi n'était-il pas là ? De plus, où était Maria ? Et pourquoi est-ce que toute la maison était plongée dans le noir ?
Le cœur de Paolo se mit à battre plus rapidement, tandis qu'il avançait un peu plus dans le salon. C'est à ce moment là qu'il aperçu un petit bout de papier posé sur la table du salon. L'attaquant prit d'un geste tremblant le mot, cherchant des réponses au calme mortel de la maison.
Ciao Paolo ! J'imagine que si tu lis ça, c'est que tu es rentré de ton voyage en Angleterre. J'espère que tout s'est bien passé pour toi, et que tu en as bien profité ! Je m'excuse d'avance, j'ai dû partir plus tôt que prévu aujourd'hui, et ton père restera donc seul quelques heures. Encore désolé !
- Maria.Le sang de Paolo se glaça.
Maria ne pensait évidemment pas à mal en laissant son père seul, mais elle n'avait certainement pas idée de ce que son père était capable de faire si il était laissé seul trop longtemps. Seul Paolo l'avait vu dans ses moments les plus sombres.
C'est alors qu'il prit peur. Vraiment peur. Où était son père ? Aucune lumière n'était allumé au rez-de-chaussée, et il ne pouvait pas non plus se trouver aux deux autres étages vu que depuis quelques temps, il refusait catégoriquement d'aller dans sa chambre ou dans les pièces du haut. Sans que Paolo ne sache réellement pourquoi.
-Papa !
L'attaquant repose violemment le bout de papier avant de commencer à crier. Il avait vraiment peur maintenant, il avait l'impression de devenir fou. Cette maison le rendait fou.
Le brun se mit à chercher dans toutes les pièces de la maison, cherchant désespérément son paternel. Où pouvait-il bien être ?
Il était fatigué de sa journée, fatigué de la soirée de la veille, fatigué du vol, mais cela ne l'empêcha pas de chercher partout, dans l'immense demeure de sa famille.
Cependant, après une dizaine de minutes de recherche, il finit par s'écrouler sur une des chaises de la cuisine.
Son père était introuvable.
Ses yeux bleus commencèrent à s'humidifier. Que devrait-il faire. Il faisait déjà presque noir dehors.
Dehors.
Le brun releva subitement la tête. Voilà où il n'avait pas cherché !
Cependant l'attaquant se figea, pourquoi son père serait-il dehors ? Alors qu'il a tellement de difficultés pour avancer, pour marcher.
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𝐎𝐫𝐩𝐡𝐞𝐮𝐬 [Inazuma Eleven]
Fanfiction[TW : dépression, abus, mention de mort, de sex] ✦ Fanfiction française ✦ "Noi stiamo inseme, noi siamo uniti, poco importa ciò che succerederà e ciò fino alla fine. Noi combatteremo fianco a fianco e ci rialzeremo sempre. Noi siamo l'Orpheo e diven...