𝐎𝐫𝐩𝐡𝐞𝐮𝐬 [Inazuma Eleven]

Chapitre 16 | Viva Toscana

Paolo courait. Il courait comme si sa vie en dépendait. Les rayons du soleil se frayaient doucement un chemin à travers les épais arbres , illuminant ce petit chemin qui menait à la ville natale du brun.

Il avait un grand sourire sur le visage. Un sourire honnête, rayonnant, allant parfaitement avec ses yeux bleus, qui brillaient d'un éclat magnifique.

Il ne comptait pas s'arrêter. Pas maintenant. La voix de son père l'appelant, lui ordonnant de revenir tout de suite chez lui, ne faisait que résonner au milieu des grands champs qui entouraient la demeure des Bianchi. Et Paolo ne l'entendait plus, il ne voulait plus l'entendre.

Maintenant, une seule chose comptait : aller au mondial.

Le brun avait fuit la maison tôt le matin, pensant que son père ne l'entendrait pas. Il s'était trompé, mais ne s'était pas arrêté pour autant. Au contraire, il avait commencé à sourire, et à courir. Comme pour montrer à son père, que désormais, il n'allait plus pouvoir l'affecter.

Que désormais, la dépression de son père ne l'affecterait plus.

Le doux gazouillis des oiseaux se perdit rapidement dans le bruit sourd des cloches de la ville qui sonnaient bruyamment.

Paolo foula le sol de la ville, sans s'arrêter pour autant de courir. Il serait juste en avance pour l'entraînement. C'était parfait, ainsi, il aurait le temps de parler à Hide.

Il se dirigea instinctivement vers le terrain de football, comme si son âme le dirigeait naturellement vers cet endroit. Comme si le football l'appelait.

-CAPITAINE !

Hide, qui s'était prêté à une de ses éternelles parties de tir au but, se retourna brusquement, en voyant Paolo courir vers le terrain.

-Paolo ?

Avant que le basané ne puisse comprendre ce qui lui arrivait, il se retrouva au sol, Paolo accroché à son cou, un grand sourire aux lèvres.

✦ ✦ ✦

-Ferme. Ta putain. De gueule.

-T'es vraiment désagréable Litchino...

Gianluca lança un regard au défenseur qui le fit frissonner. Il venait d'utiliser le surnom interdit, que tout le monde utilisait mais que le noiraud détestait plus que tout.

-Tu m'as appelé comment là ?

-Bah G-Gianluca ! Q-Quelle question !

-Michele Roserati, tu es un homme mort.

Michele déglutit, avant de commencer à courir. Ou plutôt fuir. Fuir de ce vampire qui lui servait de petit ami.

-Gianluca je suis désolé !

-In culo ton "désolé" !*

Le défenseur accéléra le pas en voyant son petit ami se rapprocher. Pour une fois qu'il était parti à l'heure pour l'entraînement, il se retrouvait maintenant à courir comme un demeuré dans les rues de sa ville, en fuyant Gianluca.

Pourquoi est-ce que ça ne pouvait jamais se passer comme prévu ?

Le rose aperçu soudain une ruelle, et se dirigea verse celle-ci, sans ralentir. Et c'est d'ailleurs bien pour cela, qu'il ne remarqua pas que quelqu'un lui fonçait droit dessus.