Illusion - Authentique T2 (Dramione)

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Nous traversons les couloirs rapidement tandis que je ne lâche pas sa main dans la précipitation.

-L'autre jour, quand mes parents sont venus, mon père regardait tout autour de lui en permanence, il est même monté jusqu'à son bureau. On pensait qu'il y avait peut-être caché des choses secrètes dans les murs ou n'importe où dans la pièce mais on se trompait!

-Mais, qu'est-ce que tu racontes? Elle me coupe en pressant le pas car je marche trop vite pour elle.

-Ma mère m'a raconté un jour que mon père voulait conclure un marché avec des sorciers venus de loin, des hommes très prestigieux. Il s'était absenté une minute pour aller chercher un parchemin et les tableaux lui ont révélé que ce n'étaient que des arnaqueurs et qu'ils complotaient dans son dos pour le vendre au Ministère. Les peintures sont les yeux et les oreilles de ce manoir, ils savent tout!

-Lucius voulait donc vérifier que ses secrets étaient bien gardés! Elle s'exclame alors en comprenant ma logique. Il devait penser qu'on avait jeté ou vendu les tableaux, d'où son sourire fière et sûr de lui quand il est revenu au salon, vu que nous les avons tous décrochés pour les travaux!

A présent Hermione grimpe les marches aussi vite que moi, poussant la porte d'une des pièces du troisième étage lorsque nous atteignons le pallier.

-Maintenant la question est: quel tableau a vu et connait les secrets de Mulciber. Elle poursuit en s'avançant dans la faible lumière.

Je la suis rapidement, reprenant sa main pour qu'elle me suive jusqu'à Martinengo qui, paresseusement était en train de dormir.

-Celui-ci était dans le salon des réunions de mon père. Il sait forcément quelque chose. Je pose mes mains de part et d'autre du cadre doré pour le secouer vivement. Réveille-toi grincheux. Je n'hésite pas à ordonner avec fermeté.

Hermione plaque sa main sur son front en m'enlevant le tableau des mains tandis que le gros monsieur se met à pester contre moi.

-Tu ne vois pas que tu vas l'énerver? Elle me gronde gentiment de sa douce voix. Drago, tu veux quelque chose de lui, marche dans son sens.

Je roule des yeux. Comme si elle savait elle, ce qu'est la réelle manipulation. Ses techniques trop douces sont faites pour endormir les gens, tandis que moi je veux des réponses, tout de suite. Granger reprend donc pour tenter de m'impressionner:

-Bonjour monsieur. Je suis Hermione Granger, une amie de la famille Malefoy et je voulais savoir si...

-Une amie? Le noble la coupe. Les Malefoy n'ont pas d'amis mais des collaborateurs. Tout n'est qu'affaire ma petite dame, retournez d'où vous venez.

Hermione écarquille les yeux puis toussote pour se ressaisir, se tenant bien droite pour paraître plus courtoise.

-Bien. Je disais donc que je suis en étroite collaboration alors, avec la famille Malefoy et Drago et moi souhaiterions savoir si vous avez-

-Non, non, non! Il l'interrompt à nouveau. Je suis dans ce manoir depuis des générations. Si votre question est: savez-vous quelque chose à propos de... La réponse est sans aucun doute oui. Je sais tout ou presque. Mais jamais je ne révélerai quoi si je n'en juge pas le besoin. Tiens, il serait grand temps que j'écrive une lettre à Vladimir.

J'échappe un rire en tournant la tête innocemment pour que Hermione ne le voit pas alors que je sens sa patience diminuer rudement.

-C'est un cas très urgent, vous comprendrez que si nous avions d'autres choix, nous-