La Nouvelle Génération

Partie 4

(Je signale que certaines phrases sont piquées à yumyOtaku qu'elle prononce dans la vie de tous les jours.)

Pdv Minha

Je suis actuellement sur le toit de l'école. C'est la pause déjeuner mais mon ventre est trop noué pour que je puisse avaler quelque chose. D'ici, la vue est magnifique. Je peux observer les passants dans les rues, comme cette maman qui court après son fils, ou alors ce jeune couple qui mange une glace. Le vent fait virevolter mes cheveux dans tous les sens. Sans que je le veuille, je repense à mon cauchemar. Une larme s'échappe et roule le long de ma joue. Je me mets à fredonner une comptine, celle que ma mère me chantait souvent quand j'étais petite. Je reste longtemps immobile. Le ciel s'obscurcit petit à petit, mais je ne bouge pas.

De Tan
T'es où ? Je te cherche partout.

De moi
Sur le toit.

Une goutte. Une autre. Puis une averse torrentielle s'abat sur moi. Derrière moi, la porte s'ouvre avec un grand fracas.

Tan : Tu vas tomber malade ! Rentre !

Je ne réponds rien.

Tan : Minha !

A quoi bon ?

Tan : Réponds moi !!!

Un manteau se pose sur mes épaules. Une silhouette s'accroupit près de moi. J'ai le visage trempé, autant à cause de la pluie que de mes larmes.

Tan : Minha...

C'est trop pour moi. Je hurle, lui frappe le torse.

Moi : Pourquoi ?! Hein ?! Pourquoi j'ai une vie de merde ?!

Tan : Chuuut. Je suis là.

Moi : Lâche moi !!!! J'en ai marre ok ?! Marre de mon père, de ma vie !!! Je veux... que tout ça s'arrête. Je veux mourir !!!

Il m'enserre la taille pour me maîtriser. Je lui donne des coups de poings et de pieds mais il tient bon. Au bout d'un moment, je finis par me calmer alors il me lâche tout doucement. Je glisse à terre en sanglotant.

Tan : Minha... réponds moi.... Minha... au...sec...ours.

Puis c'est le trou noir. Juste avant de fermer les yeux, je peux sentir quelqu'un me prendre dans ses bras.

??? : Vas dormir, je veille sur elle.

??? Non je reste.

??? : On reste tous.

J'entrouve les paupières, juste assez pour laisser passer la lumière qui d'ailleurs me donne un mal de crâne horrible tellement elle est vive. Je les referme rapidement.

??? : Elle a bougé ! Minha, est-ce que tu m'entends ?

Moi : Oui...

Je rouvre les yeux, en entier cette fois. Il y a beaucoup trop de monde autour de moi. Une main se pose sur mon front, on me borde, tout le monde crie, c'est infernal.