"Tu es mon plus beau rêve."//Numéro 5➡The Umbrella Academy

(5)Imagine Numéro 5 (partie 1)☕

Enfermée à double tour dans ta chambre, les larmes aux yeux, tu peux ressentir la douleur jusque dans ton cœur. Tu relèves ta manche, ce qui laisse apparaître un énorme hématome sur ton avant-bras. Tu prend une grande inspiration pour ne pas craquer et te mettre à verser toutes les larmes de ton corps. Tu entend la porte de la maison claquer, ce qui veux dire que ton beau père est sorti et ce qui veux aussi dire que la voie est libre. Tu te diriges tremblante vers la salle de bain et te passes un peu d'eau sur le visage. Tu t'assieds sur le rebord de la baignoire et te prends la tête entre les mains. Tu ne sais pas comment tout cela va finir et ça te fait peur. Tout a commencé lorsque ta mère à rencontré un homme et qu'elle est tombée amoureuse de lui. Au début tout se passait bien, tu le trouvais même plutôt sympa mais ça, c'était avant qu'il propose à ta mère d'emménager chez lui. La nouvelle famille de ton géniteur habite loin de l'endroit ou tu vis actuellement. Tu ne le vois donc pas souvent mais tu garde au maximum contact avec lui, même si tu lui en veux d'avoir trompée ta mère et détruit votre famille. Tu n'as jamais vu ta maman aussi heureuse et cela te faisait plaisir après le fiasco du divorce avec ton père. Lui-même était reparti avec une autre femme et avait finit par faire un enfant avec elle.

C'est quand ta génitrice avait perdu espoir de trouver quelqu'un de bien qu'elle a rencontré Daniel. Tu peux pratiquement voir les étoiles dans ses yeux lorsqu'elle le regarde et tu sens ton cœur s'effondrer, quand tu imagines ce que ça lui ferait si elle apprenait qu'il te frappait. Au début ce n'était que des petites gifles, il voulait s'imposer dans la maison et te punir quand tu faisais quelque chose qu'il jugeait être mal ou inapproprié. Au fil du temps cela à empirer, parfois il s'excusait mais ça lui arrivait de te faire du chantage ou de te dire des choses, telles que:

 "Imagine la souffrance de ta mère si jamais elle apprenait ce que je te faisais subir, elle ne s'en remettrait pas et ce n'est pas ce que tu veux pas vrai?"

Tu te sens piégée, pour l'instant tu arrives à cacher tout ça et à mentir mais tu ne sais pas combien de temps tu pourras rester dans cette situation. Pour couronner le tout, tu te retrouves seule avec Daniel pour quelques jours, car ta mère a des affaires de famille à régler et il a évidemment insisté pour rester avec toi.

Dire que tu as peur ne serait pas assez fort, tu es terrifiée! Tu as peur que l'absence d'une autre personne dans la maison incite Daniel à se déchaîner encore plus sur toi. Il arrive très bien à camoufler son "mauvais côté" et quand celui-ci ressort, c'est effrayant. Tu n'as aucune idée jusqu'où il est capable d'aller.

Tu relève la tête et ton regard est attiré par le bâtiment de tes voisins, les Hargreeves. Le store de la salle de bain est levé et tu croises le regard d'un adolescent, qui se trouve à la fenêtre qui est située en face de la tienne. Il soutient ton regard pendant une fraction de seconde puis se retire. Tu te demandes bien qui peut être ce garçon et depuis combien de temps il était là, à t'observer sans que tu le saches.

Au final cela t'est égal parce que, tu as d'autre chose à gérer et à penser que trouver l'identité du gars, qui mate à travers les fenêtres. De toute façon, tu es persuadée de ne l'avoir jamais vu jusqu'à aujourd'hui. C'est surement un membre de la famille Hargreeves, venu pour les funérailles de Reginald. Le fils d'un cousin ou quelque chose comme ça. Il ne va probablement pas rester de toute façon.

Tu n'as aucune idée de quoi faire, tout ce que tu sais c'est qu'il faut que tu sortes d'ici où tu vas péter un plomb et devenir folle. Tu vas sortir prendre l'air et tu n'es même pas sure de revenir parce que, tu sais très bien que si ton beau-père apprend que tu es sortie, il va passer ses nerfs sur toi parce que tu ne lui auras pas dit ou t'allais, ni ce que tu comptais faire. Bon, si tu réfléchis, tu devrais avoir 1h ou même 1h30 devant toi ce qui est suffisant.