[2] - Les âmes ont fané - Naïr

3

| Quand je vois mon père, j'ai rien a lui dire j'aimerais le prendre dans mes bras |

Petit rappel, tout commentaire trop vulgaire sera supprimé.

Que celui-ci vise une personne réel ou un simple personnage fictif.
Exprimez-vous de manière respectueuse et correcte, relâchez votre haine d'une autre façon 🫶🏼
ℒ𝑜𝓋𝑒
______

❃

❃

Quelques jours plus tard, me revoilà, en bas d'un bâtiment de mon quartier.

Je n'étais pas en bas de mon bâtiment, mais en bas de celui qui se trouvait un peu plus loin.

J'étais assis sur ma petite chaise de camping pliable noir, avec ma canette posée dans la place qui lui est dédiée.

J'écoutais les autres gars parler, ils racontaient de la merde en fait. Ils parlaient de leurs conquêtes du soir, des « beaux tarpés » qu'ils ont fouetté.

Il y avait deux gars, ils étaient un peu à part, comme moi.

Ils parlaient qu'entre eux deux.

Je peux paraître mélancolique *rire*, mais ces deux gars me font réellement penser à Houssam et moi.

Je me répète, bla-bla-bla. On étaient de notre côté, ont traînaient avec les gars d'en bas, mais on parlaient pas forcément avec eux. À par à quelques exceptions, où on intégraient les conversations pour raconter nos mésaventures du quotidien.

Un gars : Aroune, Sabri ? Vous avez attiré le regard de Naïr Ferreti. Dis-t'il en forçant bien sûr mon prénom et mon nom.

Les fameux Aroune et Sabri m'ont regardé et on fait un simple geste de la tête.

Moi : tu t'appelles comment toi ? Dis-je au gars qui a parlé.

Le gars : Amir

Je me contente juste de le fixer. Sa tête, je l'ai jamais vu, ou en tout cas, je ne m'en rappelle pas de l'avoir vue...

Moi : t'es nouveau ?

Amir : ouais... Fin ma tante elle habite là donc j'ai toujours traîné ici, mais je viens d'emménager.

Après ça, je n'ai plus rien dit.

***

J'étais posé sur mon lit, j'avais mon téléphone dans les mains. Je regardais le fond d'écran, c'était une photo de mon père, Liam et moi.

Malgré l'activité illégale qu'il pratiquait, il était toujours avec nous. Même à notre adolescence. Il voulait qu'ont travaille bien à l'école et qu'on soit respectueux.

Sans mentir, depuis sa mort, je ressens un grand manque dans la famille.
Ont étaient souvent réunis tout les quatre, à rigolé et faire des conneries pour soûler notre mère. Ont passaient les trois-quarts de notre temps ensemble.
Malgré les différences de religion ou même d'origines entre ma mère et lui, ils ne faisaient qu'un. Ils étaient tellement fusionnels. Quand les deux étaient à côté, ça puait l'amour !

Mon père me manque.

***

Ce soir, j'ai été invité à une soirée. En réalité, ce n'est pas vraiment une soirée, c'est juste un anniversaire organisé dans une salle des fêtes avec (d'après ce qu'on m'a dit en tout cas) : un traiteur, un pâtissier pour le gâteau, et même des organisateurs pour pouvoir préparer la salle, les invités et la fête.

C'est une fille qui fête son anniversaire.
Elle a invité tout le quartier, même les gens qu'elle ne connaissait pas.

J'espère juste qu'il y aura de quoi fumer.

Parce que bon, les fêtes ce n'est pas trop mon délire de base, mais, si toutes les conditions sont réunis, ça ne peux que bien se passer.

La fête commence à 21h. Il est actuellement 20h58, je suis encore dans mon lit, je viens à peine de me réveiller de ma sieste. Je dois faire ma douche m'habiller me coiffer et j'arriverai bien sur pas à 21h. Sûrement à 22h ?

***

J'arrive enfin devant la salle, y avais déjà plusieurs personnes dehors et la musique s'entendait du parking.

J'ai comme l'impression d'arriver à un mariage.

Je rentre dans la salle en saluant quelques gars de la tête.

Il y avait plusieurs gars assis sur des chaises avec des chichas. J'avais pas envie de me poser a coter d'eux donc je pars derrière le bar, je prends une chicha et me la prépare.

Je prends une chaise et par me poser pour faire un petit repérage.
Bah ouais ! J'ne suis pas venu pour repartir les mains vide...

***

-Alors tu t'appelles Naïr, c'est ça ?

Moi : ouais.

-c'est beau!! Moi c'est Eya, j'peux rester avec toi?

Moi : non.

Eya : merci ! On a le même délire toi et moi... Je n'aime pas trop les fêtes et t'a pas l'air d'aimer aussi.

Elle comprend d'où elle ? J'ai dit non grosse...

Moi : ok ok...

En y repensant bien, je peux faire la conversation, j'ai la flemme de chercher une proie compliquée.
Cette Eya, elle est directement venue vers moi, et elle vas par la même occasion, passer rapidement sous mes draps.
Je préfère la difficulté, mais on fait avec... Pour une fois, que je ne me prends pas la tête !

Moi : Eya... T'as quel âge Eya ?

Eya : 18 ans... Et toi ?

Moi : *rire* T'es toute jeune ! Mais j'peux bien accepter ça pour une si belle dame ?

En la regardant, j'ai directement pu voir des gros cœurs rouges à la place de ses yeux. Facile à mettre dans sa poche celle-là.

Eya : *rire gêné*, c'est mignon!!!

Moi : tu fais quoi à cette fête si ce n'est pas ton délire ?

Eya : Lina (la fille qui fête son anniversaire) c'est la shab à ma meilleure amie, elle m'a forcé à venir. Et toi ?

Moi : j'suis venu pour la chicha et la bouffe *rire*, je ne regrette pas hein en la regardant de haut en bas viens, on part ?

Eya : euh... Ouais ! On va où ?

Moi : je ne sais pas comme tu veux. On monte dans ma voiture et on se laisse guider.

Eya : allez !

Elle l'a dit avec tellement d'entrain, j'espère qu'elle sera autant réceptive pour se faire embrocher. Parce que bon, j'suis mauvais, mais le viole c'est pas dans mes projets.

Je la laisse passer devant moi.

Moi : après vous madame.

Ce n'est pas par galanterie, juste pour pouvoir admirer le matos.

...

💛 | ᴴᵃᶰᶻʸ