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| A la base, on s'est rien promis, mais le temps a promis pour nous. |

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Je me suis donc éloigné d'elle. J'ai enfilé mon caleçon et mon bas de jogging.

Elle me regardait très inquiète. On pouvait vraiment distinguer son anxiété et son regret.
Elle ne comprenait pas pourquoi je me comportais comme ça.

Elle a fini par me demander ce qu'il se passait, pourquoi je mettais subitement arrêté.
Je ne savais pas quoi répondre, je lui ai seulement dit qu'elle finirait par comprendre mais qu'il fallait qu'elle patiente un peu.

Je me suis assis sur mon lit avec une petite appréhension. J'avais assez peur. Peur de comment elle allait réagir et surtout peur de la suite.

Elle avait renfilé ses vêtements avant de s'asseoir elle aussi sur mon lit. Ont étaient dans un silence de mort. Aucun de nous n'osaient parler.
Elle n'osait même pas bouger de sa place....

Au bout de quelques minutes, j'ai pu entendre la porte d'entrée de chez moi. J'ai directement compris qui s'était surtout à l'entente de la voix de l'un d'eux.

La porte de ma chambre s'est ouverte sur Hamza, Leyanne, Amir et Aroune et Samir. On pouvait bien voir aux visages des trois qu'ils étaient fiers. Ils avaient parié de l'argent, mais pouvoir assister a ça les rendaient heureux, contrairement a Aroune et Samir qui avaient un visage neutre. Je ne sais même pas pourquoi ils sont ici eux deux.

Amir : alors Dounia ! La petite fille mystérieuse de la cité s'est faite trouer ?

J'ai rigolé, Leyanne et Hamza aussi. Aroune et Samir étaient en retrait.

J'ai tourné mon regard vers Dounia. Elle a tourné son regard vers le lit. Elle a fixé la petite tache de sang qui si trouvait avant de laisser couler des larmes. Elle était anéantie.

Elle ne bougeait pas du lit. Je voulais qu'elle parte, je lui ai donc dit clairement les choses.

Moi : *rire* sale pute ! Tu fais la petite fille droite, mais avec 2/3 disquettes tu fini dans mon lit. Dounia, sache que c'était juste un pari.

(Nda: ça me brise le coeur ça 🥺)

Je pense qu'au fond d'elle, elle devait se douter que quelques choses de bizarre se passait au moment où je me suis arrêté net après l'avoir pénétré. Mais l'entendre clairement de ma bouche à du là briser.

Une énorme quantité de larme a roulé sur ses joues. Elle s'est levée du lit avant de partir en courant de chez moi.

Les gars se sont mis à rigoler. Je me suis levé pour aller au salon. Ils m'ont tous suivis.

Hamza : Waw... Bah voilà, t'a réussi !

Moi : mes 2000.

Amir, Hamza et Leyanne ont sorti des liasses de billets et m'ont chacun donné une certaine somme. J'ai compté. Le compte était bon.

Leyanne : alors ? Ta kiffé ou pas ? Tu la fais crier *rire*

Moi : ça, ça vous regarde pas. Dégager maintenant !

Les trois ne se sont pas fait prier au contraire de Samir et Aroune qui n'ont pas bougé.

Moi : Quoi encore ?

Aroune : tu sais très bien ce qu'on pense de ça. On t'as prévenue, mais tu la quand même fait. Ta quand même oser jouer avec cette fille pour de l'argent.

Samir : vu ta gueule, ta l'air de regretter, ou en tout cas d'être mal pour l'acte que ta commis. Alors la, on espère qu'une seule chose.

Aroune : que tu te rends compte que tu l'aimais, ou alors que t'étais attaché a elle. Que tu regrettes amèrement d'avoir agi comme ça et de l'avoir perdu.

Samir : vous étiez encore dans la chambre quand on est venu. Personne parlaient, ta pas osé lui dire par peur de sa réaction. Ta pas porté tes couilles.

Moi : j'crois qu'il y a quelques choses que vous n'avez pas compris, ou que vous faite exprès de ne pas comprendre. Je m'en bas les couilles de se que vous me racontez. Vous essayez de faire les âmes charitables pour avoir la conscience tranquille, vous faites les saints seulement pour faire bonne impression, mais avec moi, c'est inutile. Souhaitaient moi tout le mal que vous voulez, j'm'en battrais les couilles. Partez vous aussi là!

Aroune : tu regrettas, tu verras.

Ils m'ont tout les deux souries avant de quitter mon appart.

Je me suis laissé tomber sur le canapé. J'ai directement aperçu la veste de Dounia qui était posé sur celui-ci.

J'ai soufflé en mettant mes mains sur ma tête.

...

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[2] - Les âmes ont fané - NaïrOù les histoires vivent. Découvrez maintenant