| J'avais ton visage dans les yeux quand t'étais pas là. |
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Moi : c'est une fille... Eya, on a une petite fille.
Gynécologue : bravo monsieur ! Vous avez raison ! Vous avez une petite fille, félicitation !
Eya a fondu en larmes. Elle était très émue.
Gynécologue : une petite fille en super forme. Elle se porte très bien.
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Le rendez-vous était terminé. On étaient tout les deux sur un petit nuage. Il était encore assez tôt, je l'ai donc emmené dans une crêperie pour prendre un petit goûter. Ont rigolaient bien ensemble. On étaient tellement heureux qu'on en oublié les problèmes qu'ont avaient.
Une fois notre goûter terminé, on s'est rendu dans un parc puis on s'est posé sur un banc.
Le blanc gênant était revenu. Je sentais qu'elle voulait parler, mais qu'elle n'osait pas. Je lui ai donc lancé la pierre.
Moi : tu veux me dire un truc ?
Eya : ouais... Tu vas mieux, depuis...
Moi : ouais. Ça va.
Eya : ne me mens pas s'il te plaît.
Moi : bah ça va mieux, oui, mais je ne vais toujours pas bien. J'ai réussi à m'y faire. À m'habituer à son absence, mais je m'en veux toujours autant. D'avoir détruit sa famille, d'avoir profité de ses faiblesses, de l'avoir détruit elle au point de la mener au suicide... J'suis toujours amoureux d'elle, je crois. Je ne sais pas comment j'ai fait pour ne pas m'en rendre compte avant. Pourtant se que je ressents c'est tellement fort... Je faisais l'aveugle et je regrette à l'heure d'aujourd'hui de ne pas avoir ouvert les yeux sur mes sentiments avant. Si je l'avais fait, rien de tout ça ne se serait passé.
Pendant tout le long de mon récit, j'avais la tête baissée. Elle se contentait seulement de m'écouter en caressant mes cheveux.
Eya : tu as parlé avec sa mère. Elle t'a dit à plusieurs reprise que t'étais pardonné, qu'elle ne t'en voulais pas et qu'elle te remerciais même d'avoir permis à sa fille d'être amoureuse. C'est compliqué à croire, mais elle est tellement sincère. Je l'ai vu une fois. Elle m'a félicité pour le bébé et m'as souhaité tout le bonheur du monde. Elle est tellement bonne cette femme, elle souhaite du bonheur même à son pire ennemi. Elle a une âme tellement douce, elle est tellement pieuse qu'elle ne peux pas t'en vouloir longtemps. D'après ce que j'ai entendu, Dounia était son portrait craché. Elle avait hérité du physique de son père, mais du caractère de sa mère. Alors je pense que tu dois arrêter de bloquer ta vie. Tu dois continuer à vivre, tout en la gardant en tête, évidemment. Dounia t'aimait. Elle t'aimais sûrement même plus que toi, tu l'aimais. Elle a commis cet acte, pour justement ne plus avoir besoin de vivre loin de toi. Pour éviter de t'oublier. Tu est là dernière personne qu'elle a aimé, la dernière personne qu'elle a rencontré... Je suis sûr qu'elle ne souhaiterait pas te voir comme ça. Qu'elle ne voudrait pas que tu te détruises à ce point... Tu vas être papa, dans cinq mois, tu auras ta fille dans tes bras. Tu devras garder la tête haute. Tu devras tout faire pour éloigner les mauvaises personnes d'elle. Pour la protéger. Alors il faut commencer des maintenant. Il faut te relever et continuer ta vie. Sans oublier Dounia, bien sûr. Mais en acceptant ça. Il faut réussir à vivre avec Naïr, tu a commis une énorme erreur, mais tu dois l'assumer et apprendre à avancer avec.
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[2] - Les âmes ont fané - Naïr
Ação/!\ TOME I : Dounia, sache que c'était un pari » /!\ (Anciennement "Naïr, un batard au coeur noir) « Vécu de batard mène à devenir chien de la casse » Voilà... ma chronique elle va parler de la vie de Naïr. Un Batard au cœur noir... Naïr, jeune de c...