XIV- Épuisée

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(Ce titre est mon état actuel)

Je viens de changer le nom et la couverture de l'histoire qui passe donc de "Cette fois je ne ris pas" à "J'attendrai mille ans"
Dites moi ce que vous en pensez (svp) 😊
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- MADEMOISELLE, cri une voix agacée.

- Hmm? Quoi? Pardon ! repond ma voix tout juste sortie d'un sommeil tres peu agréable sur la table.

- J'hesite grandement à retirer une dizaine de points à Gryffondor par nombre de fois ou vous vous êtes endormis durant mon cours ces derniers jours.

- Pardon madame... Je...

Je perdais tout mes moyens. Enfait, la fatigue me brouillait la memoire.

- Ne devriez vous pas aller faire un tour à l'infirmerie? Vous ne faites que dormir et je commencerai presque à m'inquieter de votre air épuisé.

- Peut être? Je- Je ne sais pas, dis-je, 'pourquoi tenir cette discussion devant les autres !?' pensais-je à la fois.

- Allez donc la voir apres les cours, mieux vaut écarter les risques de maladies.

Madame McGonagall avait ce talent pour paraitre sévère et attentionée à la fois. Elle reprit alors son cours tandis que les jumeaux discutaient entre eux, me lançant des regards furtifs de temps à autres.

A la fin du cours, comme le professeur me l'avait conseillé; je me rendis directement à l'infirmerie pour demander de l'aide à Madame Pomfresh, qui avait déja l'habitude de me voir.

- Qu'y a t-il cette fois ci? me demande-t-elle, me laissant m'asseoir sur l'un des lits, même si son expression donnait l'impression qu'elle avait vu ma maladie à des kilometres.

- Professeur McGonagall m'a dit de venir vous voir... Je suis constamment épuisée et il parait que j'ai l'air malade.

- Ah ça, ce n'était pas un mensonge... Vous avez mal quelque part?

- Ma tête... J'ai toujours mal à la tête.

Elle me fit signe qu'elle comprenait la situation, et se mit à m'éxaminer par elle meme. Au bout de certains testes, elle prit une chaise et s'assis délicatement face à moi.

- Mademoiselle (T/n), vous n'avez pas de signes de quelconque maladie...

- Ah? Étrange.

- Pas vraiment enfait. Ne seriez vous pas simplement stréssée? Je sais que arriver dans une nouvelle école peut mettre énormément de pression.

- Non pas du tout, je me sens tres bien ici, repondais-je, me frottant la nuque.

- Autre chose alors? De toutes manieres, je ne vous forcerai pas à parler. Je vais vous donner une potion qui regule le stress, partez avec, libre à vous de la prendre ou non.

Elle se lève alors.

- Attendez madame !

- Oui?

- Simple curiosité... Ce ne sont pas comme ces médicaments moldus qui vous laissent dans les vappes une fois pris..?

Elle eut un faible sourire.

- Non, rien de cela.

Ne me voyant pas continuer de la retenir, elle part concocter sa potion.

Une dizaine de minutes passerent avant qu'elle ne revienne, me tendant une petite fiole de verre, que je mis dans ma poche avant de retourner dans ma chambre.

A cette heure-ci elle était vide, et j'avais pris soin d'éviter tout le monde avant passer dans les differents couloirs et salles. Le plus compliqué étant de passer la salle commune.

Quelqu'un ouvrit soudain la porte, je tourne lentement la tête pour ne pas agraver la douleur.

- Ah ! (T/p) tu es la ! dit Angelina.

- Ouaip... dis-je en m'allongeant sur le lit, le bras me couvrant les yeux.

- Fred et George te cherchent ! Ils sont vraiment inquiet ! Ils t'attendent pour manger depuis une vingtaine de minutes.

- Oh... Dis leurs que je vais bien... Je n'ai juste pas faim. Je vais me coucher.

- Tu es sûre..? Tu vas être affamée pendant la nuit !

Voyant que je ne repondais pas, Angelina continua, mais sur une voix plus douce.

- Meme si tu ne manges pas... Tu ne voudrais pas venir à table au moins? Je pense que ça te ferrais du bien de les voir.

Je retire mon bras de mes yeux et me tourne vers elle.

- Je suis vraiment fatiguée la. Je viendrais manger demain matin. Dis leurs que je les aime et de bien manger, s'il te plait.

Angelina me sourit tristement.

- D'accord. Repose toi bien, n'hesite pas à descendre si tu sens que c'est le moment.

Sur ce, elle referme la porte en prenant soin de ne pas faire de bruit.

Une fois que j'entendais ses pas finir de traverser le couloirs, je me lève et enfile un pyjama, le plus confortable que je possedais puis pose le flacon donné par madame Pomfresh sous mon lit, histoire que les filles ne le trouvent pas.
Puis je me glisse sous ma couverture. Couverture que je remonte jusqu'à couvrir entierement mon corps et ma tête, qu'importe s'il fait encore jour dehors.

J'attendrai mille ans. [George Weasley x Reader]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant