J'attendrai mille ans. [George Weasley x Reader]

XV- Silencieux

Surprise motherf*cker...
Pardon, surprise un nouveau chapitre :)

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Deux semaines passèrent depuis mon retour de vacances, les migraines de faisant de plus en plus présentes et le nombre de points que je faisais perdre à Gryffondor aussi.

- Et ensuite, j'ai transformé le jouet préféré de ma petite sœur en... (t/p), tu m'écoutes ?

Je relève la tête en sursaut, comme si je venais de me réveiller d'un long sommeil.

- Pardon George, tu disais quelque chose ?

Il lève un sourcil et s'approche de moi pour mieux m'examiner, l'air visiblement inquiet.

- Tu as l'air vraiment fatiguée depuis le retour des vacances... Tu es sûre que tout va bien ?

Fred, qui était assis sur le fauteuil, relève la tête pour intervenir.

- Je suis d'accord, tu n'as pas l'air de très bonne humeur en plus de cela.

Je les regarde tous les deux et secoue la tête pour nier.

- Non, ne vous inquiétez pas... Tout va bien, je vous jure.

George se tourne, et lance un regard à Fred qui montrait a quel point il ne me croyait pas. Il prend un faible sourire et met sa main sur mon épaule, d'un air rassurant.

- Si tu ne veux pas nous dire, tant pis, mais n'essaye pas de nous faire croire que tout va bien. Ça arrive d'être malade, tu es allée voir Mme Pomfresh ?

Je serre les dents, pourquoi tout le monde veut tellement que j'aille la voir ? Une fois je comprend, mais on me le répète constamment !

- Oui, ce n'est rien. Merci.

Je lui souris pour le rassurer, je n'allais évidement pas m'énerver contre lui pour s'être inquieté pour moi.

Il semblait ne pas me croire, ça aussi je ne pouvais pas le lui reprocher. Il se relève du canapé et me tend la main.

- Allons manger, ça te fera sûrement du bien.

Le voir me sourire envoya comme une bouffée de douce chaleur en moi. Je savais très bien qu'il comptait énormément pour moi, mais je n'avais jamais compris que c'était à ce point. Je prend sa main, et me relève. Tous les trois allons donc a la grande salle pour manger.

Assis à la table de Gryffondor, je ne sentais même plus de fatigue. Je ne leur parlais plus vraiment ces derniers temps, c'était idiot de ma part, je m'en rendais compte.

Les hiboux arrivèrent, volant au dessus de nos têtes. Ils déposerent à Fred et George une lettre, sûrement de leur mère. Fred fit un sourire témoignant de son malaise et prend la lettre entre ses mains, puis l'ouvre doucement. Il en lit rapidement le contenu puis lâche un long soupire de soulagement.

- C'est juste Ron qui a retrouvé son jouet cassé. Rien de grave.

Il repose la lettre sur la table. Un autre hibou se mit à tournoyer au dessus de nous, et jette une enveloppe noir face à moi. George, éttoné, regarde la lettre.

- Je ne savais pas que ton oncle et ta tante commençaient à utiliser des hiboux.

- Je... Oui, sûrement.

Évidemment que ce n'était pas eux, elle était comme la dernière. Je pouvais la reconnaître, j'aurais eu du mal à l'oublier. Je prend un grand souffle et range la lettre dans la poche de ma robe.

- Tu ne la lis pas ?

- Je le ferais plus tard.

- D'accord...

Il était inquiet, et Fred aussi. Je pouvais le sentir dans leur regards. Je leur fit à nouveau un sourire pour les rassurer et me regarde dans le reflet de la cuillère. Mon visage était marqué d'énormes cernes, qui ne pouvait pas s'inquieter ?

Je soupire et fait comme si de rien n'était pendant le reste du repas. Avant la fin de la pause, je monte dans dortoir et me pose sur le lit. Je sort la lettre de ma poche et la regarde longuement avant de me décider à l'ouvrir.

"T/p

J'ai réussis à trouver un endroit où rester quelques temps. Une petite auberge moldue au nord du pays, vraiment très chaleureuse. Il ne me faudra pas très longtemps avant que je ne revienne à la maison, je te promet qu'on se reverra bientôt.

Papa."

Je me mordis l'intérieur de la joue pour ne pas pleurer. Pourquoi signait-il les lettres par " papa "? Est ce moi, ou est ce complètement stupide ?  J'avais l'impression qu'il essayait de jouer les bon pères, ça commençait à plus m'énerver que m'attrister.

Je le déteste.

Je déteste tout ce qui le concerne.

Le revoir ? A quoi bon ? Qu'est ce que j'y gagnerais ?

Je le hais.

Cest faux, je mens.

Je croyais qu'il me haïssait, alors je le haissais en retour.

Il ne mérite pas d'amour, c'est quelqu'un d'horrible.

Les pensées se bousculaient dans ma tête, tandis que je regardais par la fenêtre de la pièce, observant les gens marcher à l'extérieur.

C'est quelqu'un d'horrible.

Je traîne des pieds et m'asseoit à terre, contre le lit. Je n'étais pas triste, j'étais épuisée. J'ai vécu sans lui tout ce temps, il n'a pas besoin de revenir.

Il m'a donné beaucoup d'amour, pour quelqu'un d'horrible.

Les larmes coulent, mes pensées se battent toujours en duel. Je passe ma main sous mon dessous de lit poussiéreux.

Était-ce de l'amour ?

J'attrape cette potion que Mme Pomfresh avait concocté quelques semaines avant. Est ce que ce genre de choses pourrissent ?

Biensur que c'était de l'amour, il ne savait faire que ça.

Je l'ouvre et la boit d'un coup, puis remet le flacon sous le lit. Je m'essuie les yeux et me relève, prenant un air bien plus à l'aise.

Il ne savait rien faire d'autre qu'aimer. Ce n'était pas vraiment une personne horrible.

Je sors de la pièce, pour me rendre en cours.

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*Voix de Jim Moriarty* Je vous ai manqué ?

Plus sérieusement, ce chapitre m'a l'air court pour le temps que j'ai pris à l'écrire. Rien d'incroyable... Mais je suis heureuse de vous sortir quelque chose. Je vais essayer de reprendre un rythme mais, me connaissant, il y a un risque que ça ne marche pas.

Mais j'ai relu les premiers chapitres de cette histoire et je faisais autant d'erreurs !? Je vais devoir essayer de corriger tout ça 😭