L'impérieux milliardaire (Tome 1 des frères Calderini) En réécriture

Chapitre 2

Le jour du départ arriva très vite, à l'aéroport elles reglèrent toutes les formalités et les voilà dans l'avion direction l'Italie pour le mariage de Gabrielle la soeur de Cassandra.

Rosie ne cessait de bouger de son siège près d'hublot, elle ne se sentait pas à l'aise au tréfonds de son coeur elle priait que l'avion fasse demi-tour ce qui était impossible voilà pourquoi elle ne voulait pas accompagner son amie afin de préserver son secret. Ayant remarqué son malaise Cassandra lui tendit la main afin qu'elle s'en saisisse pour être rassurée ce qu'elle fit sans protester.

- Je sais que tu as le mal de l'air, dit Cassandra en rompant le silence qui régner entre elles.

- Oui, répondit Rosie en baissant la tête rouge de honte en mettant ses longs cheveux couleur ébène derrière l'oreille. Je ne voulais pas te le dire mais tu sais c'est la première fois que je prenne un avion et je suis stressée, ne peut-il pas faire demi-tour ?

Tout en cachant son rire Cassandra lui répondit

- Non, on ne peut pas faire demi-tour détends toi et tout ira bien essaie de t'endormir, rit-elle de bon coeur

Suivant le conseil de son amie elle s'endormit quelque minutes plutard. Après trois heures de vol, elles arrivèrent enfin à Florence, elles hélèrent un taxi et donnèrent au chauffeur le bout de papier où était inscrit l'adresse de leur destination, sous l'étonnement le chauffeur demanda :

- Êtes-vous sûres de vous rendre là-bas ?

- Oui pourquoi ? Il y a un problème monsieur ? demanda Cassandra

Pendant que Rosie priait pour qu'il réponde négativement et qu'elles rentrent chez elle à Paris

- C'est une propriété privée mesdemoiselles, il est impossible de s'aventurer là-bas.

- Et pourquoi donc ? demanda Rosie en faisant la curieuse.

-Vous ne savez donc pas ? demanda le chauffeur.

Lasse d'entendre ses inepties Cassandra répondit sur un ton sans réplique.

- Monsieur emmenez nous là-bas parce que c'est là-bas que nous sommes conviées alors arrêtez de papoter et faites votre travail, dit-elle avec des éclairs dans ses yeux verts clairs.

- Oh, fut le seul son sorti des belles lèvres pulpeuses de Rosie

- D'accord mesdemoiselles comme vous voudrez, répondit simplement le conducteur.

Les deux jeunes femmes admiraient la belle vue à travers les vitres de la voiture se rendant même pas compte qu'ils étaient arrivés à destination et que la voiture s'était arrêté.

- Nous sommes arrivés mesdemoiselles, dit le conducteur.

- Très bien merci, répondirent-elles en coeur. Tenez Monsieur merci pour votre aide.

- Pardonnez le comportement de mon amie monsieur dit Rosie.

- Oh non non ce n'est rien je comprend, répondit embarrassé le conducteur.

Pendant leur échange Cassandra boudait dans son coin, elles continuèrent toutes deux la route à pieds et arrivèrent enfin devant cette grande bâtisse qui les impressionna. Rosie cloua ses pieds au sol et ne voulant plus avancer ce que Cassandra remarqua très vite.

- Allez avance ma chérie tout ira bien, rassura-t-elle son amie

-Depuis que tu me disais cette phrase, je l'ai bien compris et archivé dans ma mémoire mais cette bâtisse est tellement éblouissante mais elle me donne de frissons dans le dos confia-t-elle à son amie.

- Oui je comprends moi aussi j'ai peur mais allons y, répondit Cassandra enjouée.

Elles presentèrent leurs invitations aux gardes et entrèrent dans la grande bâtisse tout en regardant autour d'elle ne croyant pas qu'elles puissent un jour séjourner dans une telle bâtisse. Elles avancèrent à pas de loup se retournant sur leur chemin pour contempler la grande bâtisse ébahie, les œuvres d'art sur les murs étaient absolument magnifiques, les grands escaliers en chêne encore plus imposant que ne l'auraient imaginé.

- Dites-moi êtes vous perdues ? tonna une voix grave derrière elles.