L'impérieux milliardaire (Tome 1 des frères Calderini) En réécriture

Chapitre 21

Choquée et destabilisée Rosie se retourna pour regarder la femme qui venait de la traiter de mineure. Ne voulant pas laisser voir qu'elle était destabilisée, Rosie affronta son regard noir sans ciller. Après tout elle n'était pas la cause de leur divorce et n'était pas celle qui avait dupé l'homme qu'elle aimait. Et oui elle était secrètement amoureuse de lui. Et pour l'amour indéniable qu'elle lui portait elle décida de se confronter à cette femme superficielle, imbue d'elle-même, arrogante et aigrie, afin de lui faire réaliser sin erreur et lui faire réaliser la chance qu'elle avait d'être l'épouse d'un homme tel qu'Alexano.

Le simple fait de penser à lui la fit frissonner de désir.

Elle ramena une mèche rebelle derrière l'oreille et se positionna devant le lavabo prête à sortir ses griffes.

- Excuse-moi, qu'avez-vous dit ? Demanda-t-elle feigna ne pas savoir qui c'est même si elle ne l'avait jamais vu.

Graziela réajusta le bas de sa robe et retourna vers elle, le regard rempli de haine.

- Je ne pensais pas qu'il m'aurait remplacer par une étudiante sans expérience et après tous ces temps juste pour te dénicher de je ne sais d'où, lança-t-elle avec mépris.

Loin d'être intimidée Rosie souria car elle savait que c'était la jalousie qui parlait à sa place.

- Primo je ne suis pas une mineure puisque j'ai 25 ans et largement dépassé la minorité, dit-elle. Et secundu il t'a remplacé par moi parce qu'il a estimé que j'étais bien meilleure que toi et ça en toute chose, reprit-elle. Tercio parce que moi je ne suis pas une aguicheuse, croqueuse des diamants qui ne veut que son argent et qui l'aime pour l'homme qui l'est, Termina-t-elle fièrement.

Rouge de honte Graziela leva la main pour la gifler mais Rosie l'esquiva en souriant.

- Et zut je ne te permet pas de lever la main sur moi, cracha Rosie énervée.

Elle se retourna et se dirigea vers la sortie avant de se stopper net.

- Et oui parce que je le satisfait aussi au lit, lança-t-elle en la regardant par dessus son épaule avant de sortir.

Dans son élan, elle se heurte à une torse dure et ferme, nul besoin de lever les yeux pour savoir de qui il s'agissait seuls les effluves de son parfum boisé lui indiquèrent la personne à qui elle avait affaire.

Après qu'il eut congédier son associé car il n'était toujours pas satisfait des ses propositions, Alexano avait remarqué que la jeune femme avait traîné dans les toilettes. C'est alors qu'il se décida de la rejoindre là-bas il s'en fichait que ce soit celles des dames. Et effectivement il avait eu raison de s'inquiètait en entendant la douce voix de sa compagne, il avait voulu entrer mais les mots qu'elle adressait à son interlocuteur lui avaient cloué sur place. Elle l'aimait, que ça façon du bien de l'entendre même si ses sentiments à lui pour la femme lui étaient encore inconnus sauf le fait qu'elle lui plaisait et qu'il la désirait à en devenir fou.

Il vit la porte s'ouvrir à la volée et eut le temps de reconnaître son ex-femme le visage blemît et firieuse, que sa compagne sortir tel une furie avant qu'elle ne se heurte à son torse. Il la retena fermement contre lui et attendu que Graziela sorte des toilettes. Elle ne tarda pas à pointer son nez toujours avec ce regard espiègle et qon sourire charmeur aux lèvres.

- Ooh Alexano toi ici !! Quelle agréable surprise, dit-elle en jouant la comédie comme toujours.

Elle lança un regard dédaigneux à Rosie qui pour toute réponse à lui tira la langue chose qui ne passait inaperçue aux yeux de l'italien ravi de la voir si jalouse et sous le regard choqué de Graziela.

- Plaisir non partagé, répondit Alexano sur un ton ferme.

Graziela batta frénetiquement des paupières pour se redonner assurance.

- Et bien tu sais on pourrait tout oublier et reprendre à zéro et je pourrais te donner des enfants que tu voulais tant, dit-elle tristement essayant de le convaincre.

Alexano la regarda avant d'éclater de rire pour enfin reprendre son sérieux.

- Ce ne sera pas la peine j'ai tout ceux dont j'ai toujours rêvé, dit-elle en caressant Rosie du regard.

Furieuse Graziela toisa Rosie.

- Avec cette chose ? Cette étudiante ? Répliqua-t-elle furieuse

- Cette étudiante comme tu dis est la femme qui me fait me sentir mieux, qui me donner de l'amour. Dit-il avec une voix douce en caressant avec amour les cheveux de Rosie. Je te permettrai plus jamais de la traiter de chose, sur ce disparait de ma vue et de ma vie, réprit Alexano furieux.

Son ex-femme ne mit pas longtemps avant de s'en aller furieuse et honteuse de pas avoir obtenu ce qu'elle voulait.

Rosie se retourna vers son amant avant de l'étreindre de toutes ses forces. Il venait de lui prouver qu'il tenait à elle. Elle priait au fond d'elle et espérer sincèrement qu'il l'aime aussi comme elle l'aimait.

- Elle ne t'a rien fait là-bas ? Questionna Alexano en la dévisageant sur toutes les coutures après qu'elle se soit détachée de lui.

Elle lui fit un sourire afin de le rassurer.

- Non elle ne m'a rien fait. Répondit-elle

Alexano posa ses lèvres sur celles de Rosie avant de commencer une danse endiablée avec ses lèvres sans se soucier de qui pourrait les voir. Après s'être détaché d'elle il posa longuement ses lèvres sur son front. Il la tira vers la sortie du restaurant après avoir reglé la note.

- J'ai entendu comment est-ce que tu lui as tenu tête, je ne te pensais pas capable de ça, Réprit-il en s'engageant sur l'autoroute. Et je ne te savais pas si jalouse dis donc, Termina-t-il en riant.

Elle lui octroyant un coup sur l'épaule qui eut aucun effet sur lui, rougissant comme une pivoine.

- Et le moment où tu lui as tiré la langue, riant Alexano se moquant d'elle. Je ne savais pas que tu avais encore une âme d'enfant, Réprit-il toujours en riant.

- Tu n'as encore pas fait connaissance avec toutes les facettes de ma personnalité.

Il lui lança un regard qui en disait long sur ses pensées tout en posant une main sur sa cuisse.

- J'ai hâte de les connaître enfin.