Chapitre 7

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Ayant pris peur Rosie fît tomber son roman par terre et lâcha un rire nerveux elle se retourna et s'aperçut qu'il était là... l'épaule appuyé contre la paroi de la porte de la chambre avec toute sa prestance. Qu'il est beau et sexy se pensa-t-elle

- Vous êtes là depuis longtemps ? demanda Rosie pudibonde

Il s'avança vers elle dans une démarche féline, le regard énigmatique.

Il s'installa sur le lit et la regarda comme si il voulait capturer ce moment où elle avait les joues et le nez rougis à cause de ses larmes et l'archiver dans sa mémoire

- Approchez, intima Alexano à Rosie

Elle s'approcha de lui à pas de loup le coeur battant à la chamade en jouant avec ses doigts. Son visage eut une couleur cramoisie sous le poids du regard d'Alexano. Arrivée devant lui elle se balança d'un pied à une autre comme une petite fille ayant peur de représailles

- Comment a été ta journée ? questionna Alexano en tapotant le lit de sa main en l'invitant à s'assoir.

Ce qu'elle fît avant que ses jambes lâchent prises tant elle était nerveuse. Il la rendait nerveuse

- Juste ennuyeuse malgré le fait que j'avais un roman mais elle a été longue à mourir, répondit Rosie

- Je vous comprend complètement, demain j'irai vous faire visite la ville reprit-il en se levant pour sortir de la chambre avant d'être interpellé par Rosie

- Monsieur Alexano...

Il s'arrêta et pivota la tête de façon à ce qu'il la voie

- Puisse-je parler à Cassandra svp ? Elle me manque reprit Rosie en baissant les yeux

Il s'attendait à cette question qu'il fit un petit sourire en coin

- Oui après le dîner, répondit-il en prenant la porte

Rosie souffla de soulagement. Elle ne pensait pas qu'il accepterait qu'elle parle à son amie. Elle partît se rafraîchir tout en pensant à l'homme qui était dans l'une des pièces de la maison. Après sa tâche elle s'allongea sur le lit où le sommeil ne tardait pas à la saisir.
Alexano s'affaira aux fourneaux avec seule pensée Rosie Owen, il se demandait s'il a bien fait de la garder pour qu'elle soit sienne. Lui qui n'a plus jamais voulu avoir affaire à une femme le voilà qu'il cuisine pour Rosie. Tout son être réclame que ce petit bout de femme, il en a l'intime conviction qu'elle est différente de toutes ces femmes qu'il a pour habitude de fréquenter. Ces femmes qui ont pour seul but son compte en banque, être ses compagnes pour qu'elles baignent dans la richesse

- Basta assez penser pour aujourd'hui dit-il pour se réprimander lorsqu'il s'aperçut que ses pensées déraillaient

L'heure du dîner arriva à grands pas il monta pour prévenir Rosie mais il trouva endormie une main sur le ventre et l'autre sur l'oreiller prêt de sa tête, les cheveux éparpillés tout autour de son jolie visage en forme de coeur, ses lèvres rouges sang pulpeuses fermées et ses longs cils deployés comme les ailes d'un aigle captivé par l'image qu'elle lui renvoyait il s'approcha et s'installa sur le lit et succomba à la tentation de toucher sa peau douce et laiteuse. Il passa près de deux heures à la contempler jusqu'à ce qu'il la voie entrain de se réveiller petit à petit en se frottant les yeux

- Enfin la belle au bois dormant se réveille dit-il de sa voix grave

Elle sursauta et se mit à regarder autour d'elle avant de se remémorer les événements récents alors elle su qu'elle se trouvait dans sa chambre au manoir du milliardaire Alexano. Avec une main sur le coeur elle répondit

- Vous m'avez fait peur; ai-je dormis longtemps ? elle demanda

- Suffisamment longtemps pour que j'aie le plaisir de vous contempler, répliqua Alexano d'une voix détachée

- Hum... je suis désolée, s'excusa Rosie

L'afflux du désir fut tellement fort qu'Alexano serra la mâchoire pour ne pas la faire sienne en cet instant

- Non vous ne devez pas; vous étiez exténuée répondit simplement Alexano : venez vous devez mourir de faim

Elle se leva du lit et le suivit en marchant derrière lui tout en arrachant sa robe et ses cheveux. Arrivés dans la salle à manger il tira pour elle la chaise pour qu'elle s'y installe ce qu'elle fît sans tarder toujours les yeux baissés

- Pourquoi baissez- vous toujours les yeux miss Owen ?

Elle releva subitement ses yeux et se rendit compte qu'il s'était déjà installé juste à sa droite

- Je... je ne sais pas balbutia-t-elle

- Dites moi quel âge avez-vous Miss Owen ? osa-t-il demander

- Vingt-cinq ans répondit Rosie; et vous monsieur si je peux me permettre

- J'en ai trente-deux

Elle hoqueta de surprise et le regarda pour savoir s'il mentait

- Pourquoi êtes-vous étonnée ? demanda Alexano d'une voix emplie de malice

- Vous êtes vieux... non non désolée je ne voulais pas dire cela reprit-elle confuse

Ce qui amusa Alexano. Il voulait cette jeune femme mais il savait aussi par dessus toute chose que leur différence d'âge poserait problème

- Et que vouliez-vous dire Miss Owen ? toujours avec cette voix remplie de malice

- Je voulais juste dire que vous êtes âgé, beaucoup plus âgé que moi répondit Rosie d'une voix timide

- Bon ce n'est pas grave ; continues de manger miss Owen et après vous parlerez à votre amie lui dit-il

Cette nouvelle réjouit Rosie qu'elle s'empressa de finir son repas pour parler à Cassandra.

Après le dîner ils s'en allèrent tous les deux au bureau d'Alexano. Arrivés devant la porte du bureau le coeur de Rosie s'emballa à l'idée d'entrer dans l'antre de l'homme. Alexano lui ouvrit la porte et l'invita à l'intérieur ce qu'elle fît à pas de loup le coeur battant à la chamade, elle contempla le bureau et constata qu'il y avait une grande table de bureau ainsi qu'une chaise en cuire noire les couleurs sombres. Elle fut coupée dans sa contemplation par la grande main de l'homme devant elle tenant le téléphone, elle regarda puis le prit maladroitement et pressé de parler à son amie.

Elle lui tourna le dos pour fuir son regard  de braise

- Cassandra tu vas bien ? dis-moi pourquoi est-ce que tu ne m'as pas prévenu que tu partais ? questionna-t-elle rapidement

- Je vais bien ne t'inquiète pas et toi avec ton beau mâle comment ça se passe ? je ne pouvais pas te prévenir je n'avais pas le temps répondit Cassandra

- Je vais bien aussi... Oui ça va refusa-t-elle de répondre en le sachant juste derrière elle

- Je t'appelerai plutard, on doit aller faire un truc concernant le mariage dit subitement Cassandra en coupant l'appel

Elle sourit juste et se retourna pour faire face à l'homme et le remercia en pinçant un sourire

- Je crois que je ferai mieux d'aller dans ma chambre proposa Rosie en se dirigeant vers la sortie avant qu'une main ne vienne se poser sur la sienne qui tenait le poignet en lui procura de la chaleur et une agréable sensation de bien-être.

L'impérieux milliardaire (Tome 1 des frères Calderini) En réécritureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant