Chapitre 9

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Arrivés au petit restaurant au coin du centre ville qui était un tout petit peu en retrait des autres, Alexano se gara sur le vaste parking du restaurant, déboucla sa ceinture et sorti du bolide pour faire le tour et ouvrir à la belle Rosie qui se débattait avec la boucle de sa ceinture de sécurité avec les mains toutes tremblantes. Alexano ouvra sa portière et se pencha vers la ceinture pour la détacher, les effluves de son eau de toilette enivra tous ses sens qu'elle se sentit toute engourdie. Qu'elle retena son souffle jusqu'à ce qu'il termina de la détacher et l'aida à descendre de la voiture. Alexano plaça une main possessive au bas de son dos comme s'il voulait marquer son territoire, Rosie déglutit péniblement et se laissa guider vers le restaurant. Devant l'entrée se dégageait déjà une odeur de pain frais que l'appétit de Rosie monta d'un cran, elle était extrement pressée de goûter à ses pains juste en jugeant leur odeur.

Un homme d'une soixantaine d'années venu à leur rencontre avec un large sourire sur le visage et salua Alexano avec une lueur dans le regard que Rosie ne sut décripter. Il les guida vers une table pour deux près de la petite baie où il pouvait observer les passants

- Grazie dit Alexano à Antoni.  Je prendrai une tasse de café, un verre de lait, du jus d'ananas, des viennoiseries et une portion de frômage pour la demoiselle ici reprit-il en la regardant droit dans les yeux ce qui lui procura un frisson dans le dos

Alexano remarqua que sa jeune demoiselle était trop timide et n'osait pas lever les yeux, elle était trop occupée à chercher à enlever les plis sur la nappe chose qu'il y en avait pas. Agacé Alexano se râcla la gorge pour attirer son attention. Chose qu'elle fît sans tarder , elle leva alors ses yeux vairons vers lui pour la première fois depuis qu'ils avaient quitté la maison. Ce geste aussi banal qu'il soit procura à Alexano un désir ardent qu'il dut refermer sa main en poing sous la table.

Pour refouler son désir pour ne pas faire une chose qu'il allait regretter après et songea à lui poser des questions pour qu'il puisse écouter sa voix

- Alors miss Owen dites-moi avez-vous perdu la langue ? demanda-t-il d'une voix rocailleuse

Elle marqua un temps d'arrêt avant de lui répondre en balbutiant

- Non... Monsieur Calderini  j'ai... je ne trouve pas quoi vous dire

- Parlez-moi de vous mademoiselle Owen intima-t-il à Rosie

Cette dernière suffoqua car elle lui avait parlé d'elle l'autrefois à table et c'est comme si il n'avait pas prêté attention à tout ce qu'elle racontait.

Une colère s'empara d'elle, elle lui réponda sans ciller ni baisser la tête :

- Monsieur Calderini je vous ai déjà parlé de moi à table l'autrefois et vous voulez que je le refasse encore ? questionna-t-elle en le fusillant du regard

Ce qui amusa encore plus Alexano, qui décela en elle un fort caractère. Il eut un sourire en quoi et entrepît de la pousser à bout pour savoir jusqu'où elle peut aller

- Vous avez tout à fait raison miss Owen mais je veux que vous le répetiez pour moi, dit-il d'une voix calme tout en la scrutant

Rosie ouvrit la bouche pour répondre mais elle fut coupée dans son élan par Antoni qui revenait avec leur commande

- Votre commande Mr Calderini, dit Antoni Bon déjeuner reprit-il avant de s'en aller et de se remettre à son service

Rosie regardait son petit déjeuner qui était devant elle et ne sut pas par quoi commencer même si elle avait une faim de loup, chose qu'Alexano remarqua, il déposa sa tasse de café et la regarda

- Miss Owen prenez votre petit déjeuner sinon il va réfroidir et puis nous avons une longue journée devant nous, dit-il à Rosie

- Oui... oui d'accord mais c'est beaucoup trop Monsieur réleva-t-elle

- Non vous devez tout finir ce n'est pas beaucoup Miss Owen dit-il d'une voix dure qui ne voulait pas de répliques

- D'accord abdiqua-t-elle

Elle commençait à prendre son déjeuner sans prêter attention à l'homme qui était la source de ses tourments de ces derniers jours.

Alexano quant à lui se mit à la dévisager comme s'il voulait chercher en elle une imperfection tout en prenant son café. Il se demandait comme est-ce qu'un d'un simple regard elle a su lui faire ressentir toutes ces choses, ce désir fort qu'elle éveillait en lui, ce côté possessif qu'elle lui faisait ressortir, chose qu'une femme n'a su lui faire ressentir même pas son ex femme. Le fait juste de penser à elle procura une colère noire qu'il dût refouler pour ne pas faire fuir la jeune femme assise à ses côtés.

Et en la regardant il se sentit apaiser. Oui elle l'apaiser. En affirmant cela Alexano se fît la promesse de ne jamais la laisser s'en aller loin de lui. Jamais

L'impérieux milliardaire (Tome 1 des frères Calderini) En réécritureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant