Chapitre 22

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Assis dans son bureau entrain de travailler, Alexano parlait en vidéoconférence avec sa secrétaire concernant les prochaines réunions qui auront lieu avec ses partenaires et sur le fonctionnement de l'entreprise. C'était la période où ils recevaient des stagiaires alors il voulait que tout se passe bien sans encombre. Tout à coup il entendit un grand bruit provenant du couloir, il mit une pause avec sa secrétaire et sortit pour voir ce qui se passait dans le couloir. C'était le troisième étage personne n'y avait accès à part lui et Valeria qui d'ailleurs ne pouvait pas faire autant des vacarmes car elle savait qu'il aimait surtout quand il travaillait. Mis à part Valeria une troisième personne y accédait maintenant et cette personne n'était rien d'autre que Rosie.

Il se dirigea rapidement vers l'air l'aile gauche où se trouvaient ses appartements il vit Rosie accroupie entrain de rassembler ses affaires éparpillées sur le sol dans une valise et une autre valise posée près d'elle. Il vit rouge ne voulant même avoir d'explications il se lança vers elle en l'attrapant par les poignets. Roise lâcha un hoquet de surprise et le regarda terrifiat ne comprenant pas ce qui se passait, les yeux de son amant n'étaient plus que de fentes noires. Voilà elle qui voulait lui faire une surprise, la voilà gâchée, elle ne sachait même plus quoi faire.

- Tu veux t'en aller ? T'es-tu lassée de moi hein ? Répond-moi, questionna Alexano la tenant fermement par les épaules.

Incrédule, elle essayait d'enlever ses mains de ses épaules puisqu'elle avait mal.

- Mais de quoi parles-tu ? S'enquit-elle en fronçant des sourcils.

- Que fais-tu avec toutes ces valises ? Tu voulais t'en aller en douce pour que je ne le sache pas, c'zst ça ? Réprit-il agacé en enlevant ses mains de ses épaules.

Rosie poussa un long soupir se frottant les épaules avant de s'accroupir à nouveau.

- Je voulais juste ramener mes affaires dans ta chambre parce que je suis fatiguée de faire des aller-retour à tout moment, dit-elle sans le regarder. Mais merci pour la confiance si je voulais vraiment m'en aller je l'aurais fait sans monter à cet étage parce que la chambre que tu m'avais attribué se trouve au premier étage. Réprit-elle d'une petite voix sèche en continuant de s'affairer à sa tâche.

Voilà déjà trois semaines qu'ils étaient de retour à Florence. Pendant ces trois semaines leur realtion avançait à merveille, Alexano n'avait d'yeux que pour sa petite compagne, il n'envisageait même plus sa vie sans elle à ses côtés. Et Rosie était heureuse plus qu'elle ne l'a été de toute sa vie. Depuis leur retour Rosie partageait son lit, de fois même quand il avait beaucoup de travail elle partait dormir dans sa chambre mais se réveillait toujours le matin blottie contre son torse ou dans son lit seule mais toujours avec un mot à ses côtés. Elle était déjà habituée à dormir avec lui mais faire tous ses aller-retour du troisième étage au premier et vice versa quand elle voulait se changer ou prendre quelque chose dans sa chambre . Alors elle s'était decidée d'aménager toutes ses affaires dans les appartements de son amant mais sans rien lui dire voulant lui faire une petite surprise. Voilà comment elle se retouvait avec toutes ses affaires éparpillées parterre près des ses appartements.

Mais elle ne pensait pas qu'en la voyant il agirait de la sorte,l'accusant de vouloir s'en aller, de s'être lassée de lui. Chose qui n'arrivera pas parce qu'elle l'aimait à moins que lui ne veule plus d'elle après tout elle ne connaissait rien sir ses sentiments, tout ce qu'elle savait étaient qu'il la désirait, qu'elle lui plaisait. Mais l'aimait-il ? Ça elle ne le savait pas encore même si Valeria lui répetait chaque jour qu'il l'aimait, qu'il n'a jamais regardé une femme comme il la regardait elle, Rosie n'y croyait toujours pas elle attendait qu'il le lui dise par lui-même. Et elle priait chaque jour pour que ce jour arrive enfin. Blessée, elle refoula ses larmes qui ménaçaient de tomber en arrangeant toujours ses affaires. C'est alors qu'elle le vit s'abaisser à son niveau afin de l'aider la dominant toujours qu'elle eut l'impression d'être une chose minuscule. Après avoir finis Alexano l'aida à porter ses valises dans ses appartements toujours dans un silence absolu. Il n'avait rien dit après elle eut finis de lui expliquer.

Arrivés dans sa chambre, il se dirigea vers son dressing Rosie toujours derrière lui. Il libéra de l'espace dans son dressing pour ses vêtements. Rosie n'en croyait pas ses yeux, ce dressing était immense, il faisait deux fois plus que la taille de son petit appartement qu'elle partageait avec Cassandra. Il déposa ses valises et lui débarrasa de ce qu'elle avait en mains et l'attira hors du dressing. Il fit assoir sur le lit et s'accroupit face à elle.

- Je suis désolé ma douce dit-il en la regardant droit dans les yeux.

Elle hocha simplement la tête.

- Ce que ma réaction n'était pas la bonne mais te voyant là parterre avec toutes ces valises, j'ai vu rouge, je ne compte pas te laisser partir un jour, tu m'es devenue vitale tu sais, dit-il en lui caressant la joue. Je ne vois plus ma vie sans toi alors te voir avec toutes ces valises j'ai crû que tu voulais t'en aller, t'en fuir sans que je ne le sache, je ne l'aurais pas supporter, réprit-il en esquissant un sourire.

Touchée Rosie s'accroupit aussi face à lui.

- Je ne te laisserai jamais tomber avec toi je suis heurese, je me sens femme, aimée, adorée. Dit-elle avec le sourire aux lèvres, les yeux remplis des larmes.

Alexano la regarda heureux, ému

- Je n'ai jamais vécu quelque chose de tel alors tout ça me terrifie, lui confia-t-il. Mais je veux avancer à notre rythme et la partager avec toi, dit-il avant de capturer sa bouche.

Après s'être detaché d'elle, Alexano la serra dans ses bras. Rosie heureuse déversa toutes les larmes qu'elle retenait. Elle ne pensait pas qu'il lui avouerait tout cela mais c'etait un bon début, se dit-elle en souriant.

- Je t'aime si tu savais, déclara-t-elle heureuse. Je t'aime très fort.

À l'entente de cette réponse Alexano se crispa, il ne s'attendait pas à une telle révélation. Elle l'aimait et il avait peur de la décevoir alors que lui n'arrivait pas à mettre un nom sur ce qu'il ressentait pour elle. Mais il savait juste qu'il ressentait quelque chose de très fort pour elle.

Le sentant se crispait Rosie se détacha d'Alexano afin de le regarder. Elle posa une main sur sa joue.

- Tu sais en le disant je ne m'attendais pas à une réponse de ta part, tu as dit que nous avancerons à ton rythme mais je ne pouvais plus le garder pour moi même si je sais que les choses avancent très vit, dit Rosie avec une voix douce. Mais je voulais que tu le saches pour que tu n'aies plus de doutes sur mes sentiments, termina-t-elle.

Alexano planta un baiser dans ses cheveux avant de capturer sa bouche avec avidité.

- Cela ne fait rien mia dulce, j'en suis ravi. Réponda-t-il en souriant.

Ils s'entrelacèrent tellement heureux tous les deux. Alexano était soulagé de lui avoir dit ce qu'il voulait lui dire depuis longtemps même si il n'a pas encore mis un nom sur ses sentiments. Et Rosie était heureuse de lui avoir enfin révélé ses sentiments et de savoir qu'il ne voulait pas qu'elle s'en aille loin de lui.

C'est alors comme ça qu'ils se lévèrent afin d'arranger les affaires de Rosie. Pendant qu'ils arrangeaient Alexano ne faisait que volait quelques baisers à sa compagne. Et cela leur faisait rire à tous les deux.

Mais leur joie fut de courte durée avant qu'une personne ne vienne la gâcher.
Alors qu'ils s'affairaient à arranger les vêtements, ils entendirent la voix de Valeria et une voix aigüe proférant des insultes à la bonne femme.

C'est comme ça qu'ils descendirent tous les deux en vitesse pour trouver Gabrielle, la soeur de Cassandra et la fiancée de Joshua, bousculant Valeria pour se diriger vers le premier étage en criant le nom de son fiancé.

- Joshua... Mon chéri je suis de retour. S'écria-t-elle de sa voix aigüe.

Rosie se lança vers Valeria afin de s'assurer qu'elle n'avait rien.

- Basta, tonna Alexano. Arrête-toi tout de suite, S'écria-t-il énervé.

L'impérieux milliardaire (Tome 1 des frères Calderini) En réécritureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant