L'impérieux milliardaire (Tome 1 des frères Calderini) En réécriture

Chapitre 11

Elle frissona juste à l'entente de cette voix virile et grave qui était involontairement sensuelle et à son toucher. Elle releva les yeux et le regarda un petit moment avant de prendre une bouffée d'air afin de lui poser la question :

- Monsieur Calderini introduisa-t-elle de sa petite voix qui soufflait tel une caresse à l'italien. Pourquoi est-ce que vous ne parlez jamais de vous ? demanda-t-elle enfin en baissant la tête avant de la relever avec détermination. Pourtant moi je le fais à votre égard maintenant c'est à votre tour, lançant-elle en le défiant

Alexano qui jusqu'à là était resté calme et la regardait avec amusement car sa belle franco-américaine avait du caractère qu'elle cachait sous son masque de timidité. Il savait qu'un jour ou l'autre elle lui poserait des questions sur sa vie, sur son passé mais était-il prêt à lui dévoiler ses fantômes du passé ? Ne prendrait-elle pas la fuite après la révélation de la cause de son divorce avec Graziela ?

Il n'aurait pas des réponses à ses questions s'il ne se jette pas à l'eau alors il se lança avec une idée bien derrière la tête

- Je le ferai que si vous vous me parlez davantage sur vous, intima-t-il. Humm... qu'en dites-vous miss Owen ? demanda-t-il en la regardant

Prise au dépourvue elle le fusilla du regard non sans trembler mais elle se dit qu'il fallait qu'elle parle tôt ou tard de son vécu à une personne en dehors de Cassie et jugea bon que c'était le bon moment.

- D'accord, accepta Rosie

Ravi, Alexano l'intima à continuer son repas avant qu'il parte dans la pièce à vivre pour parler de leur passés.

~

L'heure des confidences arriva, Rosie se mît à l'aise sur le sofa près de la cheminée avec son plaid même si son coeur battait à la chamade et attendait sagement l'homme qui est la source de ses tourments de ces derniers temps afin qu'ils puissent discuter.

De son côté Alexano voulait retarder un peu le moment où il lui parlerait de son passé parce qu'il redoutait de voir sa réaction après ses révélations. Il prît deux tasses et prépara le café pour lui et du thé à la menthe pour Rosie et se dépêcha de la rejoindre avant qu'elle ne s'endorme et qu'ils ne puissent pas discuter sur les passés. Il la rejoignit dans le salon où il la trouva emmitouflée entrain de l'attendre sagement sur le sofa, il lui tendît sa tasse de thé à la menthe et parti se mettre à l'aise lui aussi de son côté.

- Merci murmura-t-elle en apportant sa tasse à ses lèvres

- Alors vas-y je suis tout ouïe intima-t-il à l'intention de Rosie

Rosie inspira fortement de l'air et se lança dans son récit

- Eh bien mon père était américain précisement de la floride et ma mère était française, ils se sont rencontrés lors du stage de ma mère en Amérique et ils se sont tout de suite mariés mais deux ans après ma naissance mon père s'en allé en disant qu'il n'y avait plus d'alchimie dans leur couple, elle mît un temps d'arrêt avant de continuer d'un air mélancolique. Alors quelque temps après ma mère n'a plus voulu rester à Floride par peur de revoir mon père alors on était partie pour New-york et j'ai grandi là-bas ma mère m'a scolarisé, tout elle a tout fait pour que je sois instruite et que j'exerce ma passion, raconta-t-elle toujours étant triste

Mais ce qui l'étonna était qu'en lui racontant sa vie elle ne pleurait pas comme elle avait l'habitude de leur juste en regardant la photo de sa mère.

Entre-temps Alexano lui était rester silencieux et l'écouter lui ralater sa vie, il comprenait pourquoi elle avait toujours peur quand il était à ses côtés. Comment est-ce qu'un homme dôté de ses bons sens peut laisser sa famille pour partir et surtout s'il avait une petite fille telle que Rosie. Son coeur se serra à la vision qu'elle lui offrait, cette mine triste qu'elle avait sur le visage. Alors il se leva et partît se mettre à ses côtés de façon à ce que son dos prenne appui sur son torse et l'entoura des ses grands bras musclés.