Chapître 10

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Après leur petit déjeuner, Alexano fît visiter la ville de Florence à Rosie. Ils passèrent par le Palazzo Vecchio, le Palais Pitii , la Cathédrale di Santa Maria del fiore,...  Ils fîrent un peu le tour de la ville. Arrivés devant une boutique d'habillement de luxe Alexano gara la voiture chose qui interpella Rosie qui le regarda étonner mais il ne prêta pas attention à ce qu'elle pouvait penser en cet instant précis.
Pour faire connaître son avis Rosie décida de lui poser la question de pourquoi ils sont là :

- Monsieur Calderini que faisons-nous là ? Devant cette boutique d'habillement ? Reprit-elle

Amusé Alexano décida de lui répondre quand-même parce qu'il savait déjà qu'elle obtempérait

- Nous allons faire les boutiques Miss Owen, répondit-il. N'est-ce pas que vous n'avez pas quoi à mettre jusqu'à ce que le mariage ait lieu... N'est-ce pas miss Owen ? Questionna Alexano d'une voix grave en se délectant de voir son petit visage en forme de coeur se renfrognait et son petit nez se retroussait

- Mais... mais ce n'était pas nécessaire Monsieur Calderini balbutia Rosie. Je déteste faire du shooping je vous en prie rentrons proposa-t-elle d'une voix mal assurée en se pinçant les lèvres agitée sur son siège

Il eut un pincement au coeur face à son agissement mais décida de ne pas lui accorder cette faveur. Ces boutiques, ils allaient les faire et ce tout de suite.

- Trève de bavardages miss Owen descendez, dit-il d'une voix ferme

Elle frissona non seulement de peur mais aussi de désir. Oui elle avait remarqué qu'Alexano Calderini ne la laissait pas indifférente. Elle aimait malgré elle sa façon de lui parler, l'ordonner ou de la regarder, elle aimait tout chez lui mais elle savait qu'il lui était interdit. Leur différence d'âge, leur classe sociale, elle n'était même pas sûre qu'il ressente le même désir qu'elle. Il est un homme mature avec beaucoup des responsabilités et il a réputation à tenir, il ne pouvait pas fréquenter une fille de classe moyenne sortie de nulle part, tout ça était une partie sombre du tableau.

Elle refoula ses pensées dans un coin de son cerveau et descendit de la voiture. Alexano la rejoignit et plaça une main possessive en bas de son dos et la fît entrer dans le magasin où deux vendeuses sophistiquées les attendaient sagement avec des sourires aguicheurs aux lèvres et faisaient des yeux doux à Alexano qui lui n'avait d'yeux que pour une seule femme.

- Buongiorno signore Calderini disent-elle à Alexano avec de larges sourires aguicheurs aux lèvres

- Bonjour mesdames, répondit-il. Nous discuterions en anglais ou en français reprit-il d'une voix rocailleuse

- Oui répondirent-elles en choeur honteuses

- Bien, dit-il d'une voix satisfaite. Nous sommes là pour cette belle démoiselle, nous aurons besoin des robes, pantalons, collants, chemises, blouses... Et bien-sûre destenues de soirée dicta-t-il

En entendant cela Rosie baissa la tête face aux regards mauvais que lui lançaient les vendeuses. Alexano le remarqua, il fusilla les vendeuses du regard pour ensiite soulever le menton de Rosie avec ses doigts afin qu'elle puisse le regarder

- Ne jamais baisser la tête devant quiconque compris ? Ordonna-t-il

- Oui... oui j'ai compris répondit Rosie gênée de sentir ses doigts posés sur son menton

Elle savait que ses joues viraient au cramoisie mais dût faire un effort de ne pas flancher

Satisfait Alexano émit un sourire en coin et poussa Rosie dans la cabine d'essayage. Il savait déjà qu'il devait faire un effort sur humain pour ne pas la faire sienne dans cette cabine et garder son sang froid pour ne pas l'effrayer davantage. Il repartit se mettre sur un fauteuil au coin de la pièce et attendit patiemment la fin du shooping.

Après plusieurs essayages, Rosie sortie du cabine avec une tenue de soirée, une robe longue rouge qui époisait parfaitement ses formes voluptieuses et sensuelles, sans décolleté avec dos nu, elle était splendide qu'Alexano déglutit péniblement en la voyant devant lui comme elle le faisait depuis maintenant une heure. Il se leva de son siège et s'avança près d'elle et la regarda de tout près qu'il perdît ses sens une petite minute

- Tu es absolument splendide Rosie, magnifique dit-il d'une voix emplie de désir

- Merci répondit-elle gênée par la façon il avait de la regarder

- On la prend dit-il à l'intention des vendeuses. Emballez tout ce que j'ai choisi et nous partirons par la suite, Ordonna-t-il

Elles firent ce qu'il leur avait demandé sans réchigner et après ils prirent le chemin de la sortie pour rentrer au manoir les mains remplies de paquets contenant des vêtements de luxe ce qui gênait parfaitement Rosie qui aurait pu se contenter des vêtements à vil prix. 

~

Après leur visite de la ville et virée de shooping, Alexano ordonna à Rosie de monter se rafraîchir et se réposer pendant que lui préparait le dîner.

Dans sa chambre Rosie n'arrivait toujours pas à croire qu'il lui a offert des vêtements. Je les laisserai avant mon départ pensa-t-elle. Elle se rafraîchit à la hâte et descendit en cuisine pour aider Alexano au fourneau.

Arrivée dans la cuisine elle le trouva entrain de s'affairer au fourneau les premiers boutons ouverts révélant un torse à la peau hâlée et à première vue dur et puissant ainsi qu'avec les manches de la chemise retroussées ce qui révélait ses avant-bras veineux ce qui la fît rougir terriblement. Juste à la vue du bel étalon elle sentît son coeur battre à une vitesse folle dans sa cage thoracique. Elle se racla la gorge pour se donner contenance et en même temps signaler sa présence ce qui fît soulever la tête à Alexano qui les yeux s'assombrît face à ce qu'il voyait et de la voir là débout devant la porte de la cuisine alors qu'elle était censée se réposer le mit en rongne

- Que faites-vous là miss Owen ? demanda-t-il calmement. Vous étiez censée vous réposez pas vous pavanez dans la cuisine reprit-il mécontent

- Je voulais simplement vous aider monsieur Calderini, je n'arrive pas à me réposer répondit Rosie d'une toute petite voix en se balançant sur ses pieds comme une petite ayant peur des réprimandes

Alexano souffla bruyamment mais décida quand-même à la laisser l'aider comme elle le souhaitait en s'occupant des légumes. C'est joyeusement qu'elle s'approcha pour se mettre au travail. Alexano la regarda faire pensivement et essaya de se souvenir de quand une femme outre que Valeria sa gouvernante était entrée dans cette cuisine pour faire même un thé ou même prendre un verre d'eau. Personne même pas son ex-femme, elle était trop occupée à arranger ses faux onglets que cuisiner pour lui, il réalisa avec amertume qu'il avait passé son temps pour rien alors qu'une femme exceptionnelle l'attendait quelque part.

Une voix douce qu'il ne connaissait que trop bien depuis maintenant trois jours le sortit de sa torpeur en lui rappelant inconsciemment qu'ils avaient mieux à faire que de penser à son sombre passé

- Que dois-je faire maintenant monsieur Calderini ?

- Tu pourrais dresser la table répondit Alexano en lui souriant tendrement

- Ooh oui répondit-elle joyeusement en allant déjà faire ce qu'il lui avait demandé.

C'est dans un calme apaisant qu'ils se mirent à diner. Ce calme était bon pour l'italien qui voulait mettre un peu de l'ordre dans son esprit mais troublant pour Rosie qui voulait avoir les réponses à ses tourments. N'y tenant plus en gesticula sur son siège en ne touchant même plus à son assiett. Elle attira l'attention du milliardaire qui sentît que quelque chose n'allait pas avec son hôte. C'est alors dans un calme olympien qu'il plaça sa main sur la sienne qui était posée sur la table et lui dit :

- Poses-moi les questions qui te tourmentent

L'impérieux milliardaire (Tome 1 des frères Calderini) En réécritureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant