*Partie 20 *et fin

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Partie dédiée à tous mes lecteurs❤

Quelques semaines après...
Abdoul Hamid venait de rentrer chez lui après quelques semaines d'absences où il était en compagnie de Coumba oubliant totalement le monde extérieur, téléphones éteins, ils profitaient de leur séjour.

En entrant dans sa maison,il trouva qu'il n'y avait personne, il alla voir si sa mère était là bas mais rien.Il entra donc dans sa chambre où il trouva le dressing à moitié vide car il n'y avait aucune affaires de Keisha.Étonné, il se mit à balayer la chambre du regard lorsque ses yeux rencontrèrent un papier plié posé sur la coiffeuse.Par curiosité, il la saisit puis commença à lire...

La Lettre:
Salut mon Hamidou.J'ai tenu coût coût à t'écrire cette lettre car je ne serai en mesure de te regarder en face après tous ce qui s'est passé. C'est bien triste de pas te voir ici tu sais?quand je pense que j'ai échappé de cet accident de voiture!Allah est le miséricordieux!j'ai passé des jours endormie.à mon réveil, je pensais au moins te voir mais hélas quelle déception !c'est aujourd'hui que je dois sortir mais faut que je te dise ce que j'ai dans le cœur avant de prendre de nouvelles résolutions. Je suis seule dans cette chambre d'hôpital, papier et stylo à la main,déception, tristesse et nostalgie sont mes compagnes. Les mains tremblantes, je laisse parler mon coeur.Ah Hamid ! Te rencontrer était la meilleure chose qui m'était arrivée jusqu'à ce jour.tu étais beau certes mais je voyait autres chose au-delà de ta beauté. Je voyai un homme déterminé, courageux et surtout pieux. Tes yeux ! Ah que je les adorai,je m'y perdai à chaque fois que tu me regardai. Je te l'avais jamais dis mais âpres cette rencontre, j'espérai te revoir mon bel inconnu ! L'attente a été longue mais tu étais là. Aujourd'hui je me rappelle de tous les moments agréables qu'on a passés et je ne peux m'empêcher de sourire.Hamid le jaloux, le possessif mais le protecteur. Je me disais que j'étais chanceuse de t'avoir. Tu te rappelle les fois où tu me trouvais dans la cuisine et que tu insistais pour m'aider ? Où quand tu balayais la maison pour moi ? Beaucoup m'enviaient.tu répondais toujours que c'était le prophète (sws)ton guide. Et tes blagues pourrites?oh seigneur ces blagues qui étaient tellement pas drôles que ça devenait drôle à la fin.j'aimais quand tu me répétais je t'aime sans cesse, tu me valorisais.j'avais l'impression d'être le centre du monde. Alors pour quoi ce changement soudain mon chéri ? J'avais l'impression que tu n'étais plus le même. Tu me regardais avec tellement de haine que j'en restai effrayée. Où étais mon Hamidou?le plus doux?le plus tendre ? Je me disais que ça allait passer mais les humiliations s'enchaînaient, je supportai.Tu sais,avant ton changement, je t'observai quand tu dormais.Que tu étais beau!j'en sourai et je me rendus compte à quel point tu m'étais indispensable, j'avais peur de te perdre alors je me levai pour prier sans que tu ne le sache.je m'accrochai à cet amour. Malgré toutes mes souffrances, je m'efforcer de rester forte et il fut un moment où il n'y avait que mon fils qui m'aidait à tenir,il me fortifiait. Il était ma joie de vivre mon Ahmad!tu te rappelle quand tu voulais lui apprendre à dire "papa" alors qu'il ne disait que "maman" tu en étais jaloux et j'en riai mais figure toi que pendant ton absence, une nuit alors que je pensai à toi,il me regarda puis dis"papa"oui il avait réussi à le dire.Comme j'avais envie que tu sois là pour l'entendre ! Mais maintenant je suis à bout, j'ai perdu mon épaule, celui qui me permettait de survivre alors je dépose les armes même si c'était lui mon arme.j'ai le cœur brisé en mille morceaux et je doute fort de pouvoir m'en remettre un jour.Tu sais, même ma foi était mise à l'épreuve durant ce moment, je doutai de Dieu. Qu'Allah me pardonne!maintenant,je sais ce que je vais faire même si c'est pas ce que je veux,je préfère partir et te laisser avec ta vie,je veux plus souffrir Abdoul Hamid, j'en peux plus!tu es,et tu resteras le premier homme et peut être le seul que j'aie pu aimer de toute ma vie.A Dieu Mon Hamidou.

Ma Femme:ma VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant