decimocuarto capitulo

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HURTADO DE MENDOZA
victoria, seychelles
una semana después

J'entends Antoine me rejoindre, il glisse ses mains sur mon ventre en m'embrassant la joue

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J'entends Antoine me rejoindre, il glisse ses mains sur mon ventre en m'embrassant la joue.

_ « Buenos días, nena. » dit-il d'une voix rauque du matin
_ « Buenos días, amor. » murmuré-je en posant mes mains sur les siennes
_ « ¿ Cómo te sientes ? »
_ « Bien... Je me sens bien et toi ? »
_ « Aux anges. »

Il me tourne face à lui puis presse ses lèvres douces contre les miennes en me caressant de partout. Il est surexcité depuis que j'attends un enfant de lui. Plus le temps passe, plus j'aime ce petit bout en moi. Je ne pense pas que j'avorterais. Mais j'ai très peur.

Antoine pose ses mains contre mon ventre avec un sourire puis m'embrasse de nouveau. Je vis dans un petit nuage, il prend tellement soin de moi depuis l'annonce de ma grossesse que ça me paraît fou.

Nous allons à l'extérieur pour manger notre petit déjeuner sous ce magnifique soleil. Antoine pique dans mes fruits tout en me racontant comment il se sent pour sa prochaine compétition internationale.

_ « Je suis fière de toi, Nino. » murmuré-je avant d'embrasser son épaule
_ « Merci de me faire de nouveau confiance, Karsten. Merci de m'aimer même si je ne le mérite pas. »

Il pose sa main sur ma cuisse, je me blottis contre lui.

_ « Ma famille et toi devez vous rencontrer. » dis-je
_ « Oui, je le sais chérie. Rien que d'y penser, je suis nerveux. »

Je lève la tête pour l'observer et caresser sa barbe naissante. Il glisse sa main sur mon ventre.

***

Nous nous promenons tranquillement le long de la plage, main dans la main.

_ « Nena. » m'appelle t-il « Sería mejor que escondes tu embarazo. (Il vaudrait mieux que tu caches ta grossesse) »

J'arrête de marcher en fronçant les sourcils. Il me prend la main.

_ « Je veux que tu sois protégée de tous ces médias. Je ne veux pas que leurs commentaires te préoccupent, j'ai envie que tu te sentes bien, mon amour. »
_ « Tu ne veux pas qu'on sache que j'attends un bébé de toi, Antoine ? » demandé-je

Il lâche ma main pour croiser ses bras. Il ne répond pas, ne nie pas.

_ « Karsten... Je ne préfère pas. »
_ « Okay. » soufflé-je en continuant d'avancer
_ « Okay ? »
_ « ¿ Que quieres que diga ? (Que veux-tu que je dise ?) » dis-je en trainant les pieds dans le sable « Tu es déterminé à me cacher, à cacher ton enfant, je... je vais arrêter de te demander quoi que ce soit car ça ne sert à rien. »

Je sens que je continue à avancer seule, mes larmes me montent aux yeux. Je pose mes mains sur mon ventre et sanglote sans le vouloir. Pourquoi tient-il toujours à me cacher ? Comme s'il ne veut pas qu'on sache que j'existe, que maintenant son bébé existera.

_ « Karsten ! »
_ « Déjame en paz, por todos los santos. (Laisse-moi tranquille pour l'amour du ciel) »

sábanas de satén | antoine griezmann Où les histoires vivent. Découvrez maintenant