GRIEZMANN
copenhaguenIolanda pleure face à nous, de véritables larmes de crocodile mais une vraie haine dans les yeux. Elle fusille Karsten du regard.
_ « Vous allez donc vous marier. » rit Iolanda « Tu oublies donc tout ce que tu m'as dit. »
_ « Oui, tout ce que j'ai pu te dire est maintenant caduc. »Elle pouffe de rire.
_ « Tu voulais m'épouser. Moi. »
_ « Arrête de mentir. » sifflé-je
_ « Je mens ? » s'énerve t-elle « Karsten, no estoy mitiendo. Tu novio me dijo que me amaba, que quería casarme. (Karsten, je ne mens pas. Ton fiancé m'a dit qu'il m'aimait, qu'il voulait m'épouser) »
_ « Arrête de mentir, je n'ai jamais voulu me marier avec toi ! » m'emporté-je
_ « Dime, Iolanda. » commence Karsten, calme « Pourquoi... viens-tu me voir maintenant ? »Iolanda ne sait pas quoi répondre et ferme littéralement sa bouche.
_ « Te hice una pregunta. (Je t'ai posé une question) »
_ « Je suis amoureuse d'Antoine. Je le voulais pour moi toute seule. »Karsten pouffe de rire puis me lance un regard. Elle pose furtivement sa main sur son ventre.
_ « Et tu penses qu'en revenant plusieurs mois après ce qu'il s'est passé entre vous va... changer le cours des choses ? »
_ « Karsten... Je... »
_ « Tu étais une amie. Je te considérais énormément. Y me traicionaste por un par de huevos. (Et tu m'as trahie pour une paire de couilles) »Choqué de cette dernière phrase, je fronce les sourcils et regarde Karsten.
_ « Kar— »
_ « Cállate, jinetera. (Ferme-la, salope) »
_ « N'oublie pas que ton fiancé t'a vulgairement trompé avec moi pendant très longtemps. Il le refera parce qu'il aime ça. » dit-elle en se levant
_ « Je ne veux plus jamais te voir autour de ma famille, autour de moi. Refais ta vie, Iolanda. » dis-je « Tu n'as jamais représenté plus qu'un vide-couilles. Avec tout le respect que je te dois. Ne t'avise plus jamais de me contacter. »Elle nous fusille du regard et part en courant. Karsten est franchement en colère. Je touche sa main mais elle me repousse. Elle se lève puis part à son tour.
🌸🌸
Je rejoins Karsten quelques heures après, en espérant qu'elle se soit calmée. Je vais la rejoindre dans la chambre, toque pour avertir ma présence.
_ « Je suis désolé. » dis-je
_ « L'as-tu aimée ? » me demande t-elle sans me regarder
_ « Non. » réponds-je, presque offusqué « Non, amor. »Je viens m'accroupir face à elle, je mets mon front contre son ventre.
_ « Elle est de l'histoire ancienne et jamais je ne suis tombé amoureux d'elle. »
Elle ne me répond pas, je me mets à côté d'elle et l'étreins contre moi.