decimosexto capitulo

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HURTADO DE MENDOZA
copenhagen, denmark


J'ai été chaleureusement accueillie par toutes les filles et longuement félicitée pour ma grossesse. Ça m'a fait chaud au coeur, j'ai été émue par leur élan de gentillesse. Les caméras ne cessaient d'être sur moi dès que l'occasion se présentait. Antoine m'a beaucoup surveillé pendant son match, il a été parfait aujourd'hui et je suis fière de lui.

Je parle avec ses parents qui sont plus qu'enthousiasmés de devenir grands-parents et ne cessent de toucher mon ventre. Antoine nous rejoint après avoir pris une douche, il m'embrasse longuement puis me regarde parler avec sa famille.

_ « Tu es si belle. » me dit-il, la main contre mon ventre « Je t'aime tellement. »
_ « Te amo mucho, mucho, mi Nino. » lui dis-je avant qu'il m'embrasse

Je suis actuellement aux anges. Notre relation se porte à merveille, je m'entends si bien avec les personnes de son entourage, je ne me sens plus exclue, je ne me sens plus mise de côté. Je fais réellement partie de sa vie, je peux dire que je suis vraiment sa compagne et ça me rend plus qu'heureuse.

Nous descendons des gradins en continuant de parler quand il me retient par la main. Je me retourne en fronçant les sourcils. Il fouille dans ses poches avant de se mettre sur un genou, retenant l'attention d'absolument tout le monde.

_ « Tu es l'amour de ma vie. » me dit-il avec un sourire « Je t'aime plus que tout au monde, ma Nena. Aujourd'hui, nous n'avons jamais été aussi heureux, tu attends notre petit bout de chou, nous nous aimons... »

Je pose mes mains sur mon visage, en riant et en sanglotant en même temps.

_ « Je te le demande car je sens que c'est le moment pour nous d'arriver à un autre stade. Je veux que tu portes mon nom, Karstenita, que tu te balades en tant que Madame Griezmann. »

Il a les larmes aux yeux tant il est sincère. Il ouvre l'écrin en me regardant essuyer mes larmes.

_ « Karsten, amor ¿ quieres casarte conmigo ? (Veux-tu m'épouser ?) »
_ « ¡ Sí, amor, sí quiero ! » m'exclamé-je en riant

Il garde difficilement son calme, me glisse la bague sur l'annulaire puis me porte et nous fait tourner. Quand il me pose au sol, il prend mon visage entre ses mains et nous nous embrassons longuement.

_ « Je t'aime, je t'aime, je t'aime. »

***

Le lendemain matin, nous petit-déjeunons dans un café français implanté ici. Je n'arrive pas à ne pas le regarder. Il est tellement mignon. Il remarque que je ne fais que le regarder et arrête de manger.

_ « ¿ Qué pasa, nena ? » me demande t-il confus
_ « Eres tan guapo. (Tu es tellement beau) » dis-je

Il prend ma main gauche et l'embrasse. Encore et encore.

_ « Tu me rends beau, nena. » dit-il

Nous terminons de manger puis nous visitons Copenhague main dans la main. Plusieurs passants reconnaissent Antoine mais refusent de l'embêter.

_ « Antoine, tu vas me tuer mais j'ai encore faim. » dis-je

Il me regarde puis éclate soudainement de rire, il m'emmène dans un autre restaurant pour que je mange encore. J'ai l'impression d'avoir une autre dimension dans mon ventre.

_ « Antoine. » dit une voix qui nous est particulièrement familière
_ « Iolanda ?! Qu'est-ce que tu fous ici ?! »

sábanas de satén | antoine griezmann Où les histoires vivent. Découvrez maintenant