Drôle de rencontre

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Une fois les derniers documents signés chez le notaire familial, les clés récupéré dans les mains de l'ancien propriétaire, enfin son représentant car monsieur Garlad n'a pu se libérer, pas d'importance, je tenais  dans les mains ce trousseau de clés m'offrait une toute nouvelle aventure, rien que d'y penser, j'étais comme un enfant la veille de Noël.

Ma main tremblait d'excitation au point que j'avais déjà fait tomber les clés plusieurs fois. La fatigue se faisait aussi sentir, le docteur Bosso, m'avait prescrire des somnifères, 3 jours sans dormir correctement, même si ça ne se voyait pas, cela commençait à peser sur mes épaules et mes paupières...

je serais pour prendre les transports en commun jusqu'à chez moi, mais certaines lignes passait dans le 6e qui étais toujours condamné... et prendre le métro ça serait prendre le risque de m'y retrouver bloqué plusieurs heures dans un festival d'odeur désagréable et nauséabond. En face du cabinet notarial,il y avais un petit coin de verdure où des enfants s'amusaient sur des aires de jeux sous la surveille bienveillante de leurs parents ou de leurs nounous.

Quelque officier en civiles z'yeutait un peu partout afin d'assurer la tranquillité des familles parisienne venue profiter d'une belle journée ensoleillée avant le début de l'automne. Une mère de famille me laissa une petite place sur un banc, mes écouteur me balançant de la musique, je profitais de ce moment d'accalmie, mes paupières se ferma que très légèrement quand tout un coup un ballon en mousse rebondissait en plein dans mes mains.

Les garçons qui jouaient au foot craignaient sûrement une remontrance, mais je me suis mis à jouer avec eux pendant une petite demi-heure, 1 contre une armée d'enfant survolté, j'ai dû m'avouer vaincue. Un policier me redemanda mes papiers et fouilla longtemps dans sa base de données... paranoïa inutile, avais-je l'air d'une tordue ?

La population parisienne s'y était faite à cette présence policière permanente, pas moi. Je fixai longuement une caméra qui resta braquée sur moi le temps que le policier finisse son enquête inutile. Le policier excusa de la gêne, il était même prêt à me graisser la patte pour son excès de zèle envers moi. Ouais ! Un jeune adulte jouant au foot avec des enfants c'était forcément un tordu... et non pas un éducateur, ou un animateur.

La mère de famille assise à côté de moi plaisanta sur ce policier qui avait déjà contrôlé son mari la semaine dernière, car il ne ressemblait pas assez aux enfants. Un contrôle au faciès tient ! ça me surprenait qu'à moitié ! Son mari se trouvait être un membre éminent du consulat américain. Oups... encore la mauvaise personne.

On discutait un moment, elle voulait des exclus sur la prochaine collection de mon père, mais tenir ma langue était le plus important, les vautours nous tournaient souvent autour. Plagg me rejoignit dans ce petit parc : il portait une veste teddy noir-gris légèrement courte avec le blason de la prépa où il étudiait, son t-shirt vert citron qui me piquait constamment. Il salua la mère famille avec qui je discutais toujours. Comme toujours mon cher petit-frère se trouvait à amuser la galerie par ses pitreries. La mère de famille ouvrit son Paris Match et en titre Le Chevalier de la Nuit.

— Sans lui et Ladybug, Paris serait tombé dans un chaos répressif, commença la mère de famille.

— Oui sans eux, il n'y aurait pas 4 policiers dans le parc, mais au moins 8 plus une dizaine de caméra, et micro. Une vraie dictature communiste, si vous voyez ce que veut dire, plaisais-je.

— Ils redonnent de l'espoir pour un lendemain meilleur, un avenir radieux pour les générations futures, continua avec entrain cette mère inquiète de l'état actuel de choses. New York, Londres, Madrid, Toronto... ses villes sombrent un peu plus chaque jour devant ce mal inconnu.

Chevalier De La NuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant