Une Terre Sans Homme

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À l'aube comme par miracle... j'avais trouvé le Jet... plutôt des morceaux de celui-ci m'indiquant que la route que je suivais était bien la bonne. Mes blessures s'aggravaient, certaines palpitais signes d'une infection, et une belle migraine m'attendait au réveil : nauséeux, d'horrible douleur gastrique et à l'intestin, un début de fièvre, des oreilles qui bourdonnait, douleur aux articulations... partout. Ce goût de chair crue dans ma bouche... impossible de le faire disparaître, le goût du sang... m'était tout bonnement insupportable.

Au bout de 30 min de marche mon corps n'atteigne ses limites, m'écroulant dans la neige transpirant à grosse goutte me sentant étouffer sans ma chemise. Mon ombre le matérialisa,ses yeux vert luisant disparue, c'était une chose rare pour le souligner, son regard mélancolique mélangé avec une pointe de douceur pour me rassurer.

À ce moment-là, je ne m'étais jamais senti aussi proche de lui, par crainte de son pouvoir destructeur et mauvaise expérience, un gouffre nous séparaient et pourtant, les entait terriblement attristé de cette situation. Son dernier hôte lui avait laissé un horrible goût amer et une marque indélébile qu'il me transmettait sans faire attention dans mes rêves. Jamais Plagg et lui n'ont voulu m'en parler, je respectais ce choix, mais Ladybug avait une fois donné quelques pistes à explorer pour connaître la vérité qui rongeait petit à petit Chat Noir.

— Adrien... il faut redescendre, ton état a empiré ! s'exclama Chat Noir entièrement matérialisé sous mes yeux dans sa chemise noire en jean à manche retroussée, sa fameuse cravate vert citron très mal noué et nouveau gilet de costume vert bouteille.

— Non, il faut les retrouver ! Regarde ce temps ! Impossible, que les secoures soient arriver jusqu'ici pour les secourir, sortais-je à bout de souffle par le manque cruel d'oxygène.

— Adrien ! Arrête de tirer sur la corde ! On n'est pas sur Paris ici, tu n'es pas le chevalier de la nuit ici ! Pour une fois, pense un peu toi ! me rétorqua-t-il énervé par mon comportement et mon stupide entêtement.

— Moi seule peux les sauver, soufflai-je.

Un épais nuage retrouvait la zone où nous nous trouvions, on n'y voyait pas à 300 mètres, et la pluie s'ajoutait à la fête. Chat Noir posa sa main sur ma poitrine, une petite vague d'énergie parcourra lentement mon corps faisant disparaître le mal qui me rongeait depuis des heures. La forme passive de Chat Noir... c'était la première fois qu'il me transmettait une partie de ses pouvoirs sans Plagg.

C'était grisant comme sensation comme la première fois que Plagg m'avait permise devenir un super héros. Malgré les décharges électriques plutôt désagréables,ses pouvoirs coulaient dans mes veines devenues vert luisant, mes avant-bras prirent une teinte noire et des ongles plus qu'acérés poussèrent d'un faire espère, je me coupais l'intérieur de la joue avec mes canines plus pointues et tranchantes que la normale. La même pour mes pieds, drôle de sensation, entre l'excitation et la peur.

Je connaissais la puissance de Chat Noir et sous cette forme elle m'était totalement inconnue... Est-ce que son Cataclysme s'activait-il ? Si oui quelle serait sa puissance... car quand Plagg canalisait il s'en trouvait diminuer drastiquement. Et en Chat noir... ça pouvait détruire une ville entière. Mais là ?

— Va les retrouver, maintenant rien ne peut t'arrêter, déclara fièrement Chat noir qui retourna dans mon ombre reprenant ses yeux verts luisant.

— Merci Chat Noir,fis-je requinquait par ce cadeau de mon moi intérieur. Mais qu'est-ce que je peux faire ?

— C'est comme si tu étais Le Chevalier de la Nuit, sans le costume, m'expliqua-t-il le super saut, la super force, la super agilité, etc.

— Tout est super quoi !ricanais-je heureux d'avoir rechargé mes batteries malgré les douleurs persistantes au niveau de me plais.

Chevalier De La NuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant