Longue Pluie de Novembre

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Le film qu'on devait aller voir s'appelait Jeux d'enfants... oh ce film avec la poupée tueuse. Une critique du consumérisme des jouets des années 80-90 ou la télé abreuvait des milliers de têtes blondes de centaines de programmes télé ou de série qui se trouvait d'être immense pub de jouet. Vendre un jouet il fallait une série animée. Père n'a jamais été très jouet, et que grand-père détestait ce genre merdouille en plastique.

Le pop-corn prit des mes fans m'avait reconnue et voulait quelque photo, je me prêtais au jeu, certaine me présentait leur magazine afin poser ma signature. Une petite séance improvisée que Marinette regardait un œil amuser tout en picorant dans mes pop-corn. Une fois installé, la salle se remplissait petit à petit, les pubs défilaient, Marinette et moi on papotait de ce qui venait de se passer avant d'entrer dans la salle.

— L'habitude d'être reconnue et je me vois mal reçu une dédicace à une fane même des fois c'est un peu difficile surtout quand on veut être tranquille.

— Ce n'est pas fatigant par moment, être reconnue constamment et toucher comme si on était leur poupée ? me demanda Marinette.

— Au debout... je dois de l'avouer c'était compliqué d'une nature timide et renfermée avoir toute cette attention c'est déroutant mais fini par si habitué. Par chance la plus par de mes fans reste polie, cordiale et elles sont intimité parfois n'ose à peine me demander une photo.

— Tu n'as jamais eu des fans un peu, comment dire, réfléchissait-elle.

— Un peu « trop fan », trouvais-je. Si, si, si certaine me font des propositions, ou m'envoient des photos. La première fois ça fait bizarre. Certaine son obsédé par vous... mais obsédé franchisant certaine limite.

— Quel genre de limite ?

— Euh... fouillez dans ta poubelle, déclarais-je sans détour.

Le film commença à peine le générique passé, Marinette s'empara de main et ne lâcha seulement durant les scènes accalmies. Sa main était si douce... de la porcelaine, si précieuse que j'avais peur de la broyer avec mes immenses paluches de sale matou. En tout cas ça faisait tout drôle tenir de si délicates petites choses, lisse sans imperfection et dégageant une agréable chaleur. Un peu comme celle de maman.

Quand le rythme de film ralenti Marinette ne desserrait aucunement son entreprise, tant mieux... mon cœur semblait si serein pour la première fois depuis si longtemps ! Comme lors de notre trajet Paris-Roubaix... et chez ma grand-mère. Toute mon anxiété s'échappa le temps d'un film d'épouvante. Il m'arrivait de caresser sa main afin de la rassurer devant certaines scènes qu'elle supportait mal. Puis elle poussa sa tête sur mon épaule... peut-être que mon parfum la rassurait. Le film fini Marinette l'avait apprécié, choses inétendues, elle qui ne supportait aucun film horreur, pour en regard un il lui fallait la présence de soit son amie Alya ou de son petit-ami. Et maintenant moi, je terminais mon sachet de pop-corn et elle allait chercher une crêpe au chocolat. On papotait encore une fois, retardant le moment de retour l'abri sous le haut vent du vendeur de crêpe qui m'offrir une beurre-sucre.

De retour devant ma voiture... le temps se suspendu quelques instants, nos regards ne se lâchaient plus, la pluie mouillait nos visages et pourtant aucune nous deux voulait rentrer dans la voiture, un sourire se dessina sur mes lèvres et pourtant mon cœur avait un drôle de comportement, il cognait bruyamment contre ma poitrine, mes mains avaient du mal à rester en place sur mes béquilles à cause de la moitié et la moiteur qui les gagnaient. Quelque chose de sur réalise arriva, Marinette se mit sur la pointe de ses pieds et approcha ses lèvres de mon oreille. J'étouffais tout d'un coup, l'impression que mon visage tourna au rouge pivoine.

Chevalier De La NuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant