une dernière danse

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De toute évidence, je n'étais pas le seul arrivé ou être en retard afin de se faire remarquer devant l'hôtel de ville, sous une pluie fine bruine un parterre de journaliste et photographe mitraillant la moindre petite célébrité ou personnalité mondaine, tout ça retenue par des barrières et une cohorte de gorilles engoncés dans un costume trois pièces.

À peine, le pied posait hors de mon véhicule immédiatement une horde de caméras et appareilles photos se braqua sur moi, un crépitement de flash et un attroupement de journalistes, des pêchers, des mains tendues de partout pour capter le moindre mot, la moindre image ou geste de moi. Assailli de toute part de myriade de questions plus ou moins pertinente. Puis une femme balaya tous ses vautours pour aussitôt mettre sous le nez un micro avec le logo de TV1.

— Ici Nadia Chamack ! Vous voulez de l'info ? J'ai ce qu'il vous faut ! En direct de la soirée annuelle de charité de l'Hôtel de Ville, voici l'un des invités vedettes ! Le superhéros courant la nuit sur le toit parisien afin de rendre notre magnifique ville plus sur et agréable. Le Chevalier de ses dames et le modèle de nos enfants.

J'avançais difficilement vers l'entrée de la soirée suivie par Nadia et son équipe en quête du scoop de la soirée. Visiblement bien ennuyeuse. L'abri sous mon parapluie, ses questions défilaient à une vitesse.

— D'après une rumeur votre partenaire Ladybug aurait été vue sans vous lors de missions dites de routine. Pouvez-vous nous dire pourquoi ? insista lourdement la journaliste télé.

— Nous ne sommes pas immortels et les accidents du quotidien arrivent ? Non ? La nuit je suis Chevalier mais à 75 % du reste du temps, je reste un citoyen lambada, vivant sa petite vie tranquille, avec les petits traqua du quotidien, expliquais-je honnêtement. Cela ne m'empêchait pas de remplir mes obligations lors de fête de Noël à l'hôpital Necker, il y a quelques jours. Dû à ma blessure à la cheville, les conseils avisés de mon médecin, le repos m'était vivement conseillé.

— Des rumeurs prétendent que vous et Ladybug seriez plus que des collègues ? rajoutait-elle avec aplomb.

— Oui nous sommes amis, très bon ami et rien d'autre. Et éviter d'écouter les rumeurs lançait par des torchons qui veulent faire leur beurre sur des choses totalement infondées ! rétorquais-je sèchement. Excusez-moi maintenant mais on m'attend, sur se passer une bonne soirée.

Une fois les immenses portes de la mairie franchit deux gorilles, m'interpella par des « hey ! hey ! votre bâton ! », alors que je déposais tranquillement mon long manteau accompagné de mon parapluie à la consigne, le ticket en main j'allais le ranger dans la poche de la veste quand une main me tapa violemment l'épaule, me contrariant immédiatement. Restons zen. Les deux imposantes armoires à glace me bloquaient l'accès à la soirée qui battait son plein. Pourquoi ce simple bâton posait-il un problème ? Ce n'était pas, une arme à feu. Juste un bâton ! Hmmmm

— Qu'est-ce que vous dérange ce bâton ? questionnais-je sans détour.

— Vous pourriez vous en servir contre un des invités ! argumenta maladroitement l'un des agents de sécurité.

— Est-ce une mauvaise plaisanterie ? demandais-je non sans une certaine ironie. Je suis un superhéros ! Mon rôle c'est de protéger des gens comme eux ! Si vous me privez de mon arme comment puis-je remplir mon rôle correctement ?

— Il n'a pas tort Frank, repris son collègue plus compréhensif.

— Les ordres sont les ordres, Martin ! Pas d'arme qu'elle soit non-légale ou non ! protesta l'agent qui voulait absolument récupérer mon arme.

Chevalier De La NuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant