passé trouble

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Nous étions, à la table d'honneur, au côté de l'élite de l'industrie et de l'ancienne noblesse française, sans oublier quelques artistes invitées afin de parler ou promouvoir un projet plutôt vague.

Le hasard avait voulu que ma place soit à côté de mon père fatigué de cette soirée, à mon avis, il n'attendait un souci dans les ateliers afin quitter cette soirée ridicule, Ladybug se trouvait coincer entre le neveu du maire beaucoup plus souriant et mon ancienne « amie » Chloé... la dernière fois que nous nous sommes adressé la parole, je sortais à peine de cure... là où j'étais le plus tendu.

Et les souvenirs de cette époque restaient quelque peu vague, la seule chose que je savais, après ça elle ne m'avait même plus adressé la parole ou envoyé un message.

On nous servis des portions ridicules, en deux, trois bouchées, mon assiette repartait aussitôt vide.

Ladybug semblait avoir du mal à apprécier les conversations spirituelles et profondes des Bourgeois, son regard disait : sortez-moi de là. À peine le plat principal servi qu'il disparaissait de mon assiette.

— Dites-moi, Chevalier que faites-vous quand vous ne sauvez pas Paris ? questionna une vieille dame possédant un ravissant collier de perles.

— Je vis ma petite vie tranquille comme vous ici, j'imagine, répondais-je vaguement.

— Et ce n'est pas trop difficile de sortir avec un visage pareil ! balança Chloé d'une manière hautaine la caractérisant parfaitement.

— En quoi mon visage vous dérange-t-il ? abordais-je. Vous fait-il peur mademoiselle Bourgeois ?

— Il est disgracieux et répugnant.

— Chloé ! Ce n'est pas des manières de parler à un superhéros ! corrigea son père ! Excusez-moi... ma fille peut tenir des propos désobligeants par moment. Ne le prenez pas mal surtout.

— Désagréable, c'est un euphémisme, murmura Ladybug contrarié des remarques déplacées.

— Vous avez dit quelque chose, Ladybug ? pointa Albin le neveu du maire qui portait son verre à ses lèvres. Faites-en profiter toute table.

— Non, non, ce n'était qu'une parole idiote de toute façon, se ravisa immédiatement Ladybug.

— Vous ne devez pas avoir la côte auprès de la gente féminine, mon ami avec une tête pareille ! s'esclaffa le neveu du maire.

— Si vous le dites ? Le cœur joue aussi, pas que la taille de porte-monnaie mon ami, déclarais-je en lui lançant un regard de défi.

— Vous êtes d'humeur joueuse ! avala Albin tout en fronçant les sourcilles.

D'un air de défi, il passa son bras autour des épaules de Ladybug, mon cœur changea encore une fois de rythme, si je ne me calmais pas les fourchettes que je tenais fermement dans mes mains allaient soit finir briser, sois planter dans une quelconque partie du corps de celui qui se voyait son cul posé sur le siège de la mairie de Paris.

Mais immédiatement Ladybug fit comprendre que les gestes trop entreprenants de Albin ne lui plaisaient pas du tout, c'était un manque de politesse et de tenue d'agir ainsi.

Et l'ancien maire opina de la tête confirmant les dires de Ladybug, nous étions à un dîner, et il y avait des manières de se tenir à respecter, certains gestes aussi déplacés n'étaient pas du tout autorisés. Albin sortait une excuse bidon et reporta son attention vers la fille qui l'accompagnait. Le dessert ne tarda pas à faire son entrée. A la première bouchée, le verdict ,ce gâteau au fruit rouge étais pas terrible, beaucoup trop sucré. Je repoussais mon assiette.

Chevalier De La NuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant