Lanceur D'Alerte Parties 3

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Le trou noir... la nuit du 10 au 11 Novembre, d'après les dire de ma grand-mère on m'aurait retrouvé couvert de boue, le regard complètement agar et après une douche j'aurais dormi non-stop le reste du week-end. Une prise de sang avait été faite dans mon sommeil afin de voir si c'était une rechute non... au grand soulagement de ma grand-mère. La discussion avec mon grand-père m'avait complètement retourné la tête. En tout cas dormir dans le lit de mon enfance avait rechargé mes batteries, Marinette attendu mon réveille, ça lui a permis de prendre 2 jours de congés et recharger ses batteries pour attaquer sa nouvelle carrière. Étant encore trop faible pour quitter mon lit, elle restait à mes côtés le temps où j'étais éveillé, on plaisantait la plus par du temps, tous les 3 h son petit-ami l'appelait ça durait généralement entre 20 à 40 min. Mais elle semblait éviter de dire qu'elle se trouvait avec un mannequin célèbre, normal si son petit-ami se trouvait loin, créer la jalousie dans une situation si particulière qu'étaient les relations à distance.

De retour sur Paris, la restauration du bar m'attendait même si le médecin m'ordonna de rester au repos surtout avec cette cheville qui l'inquiétait, résulta ma moto un peu trop tôt au garage. Plagg lui en avait marre de ses cours, un rythme intensif n'était pas fait pour un paresseux, par contre ma salle de bain restait un capharnaüm sans nom. Marinette et moi nous discutions quelques fois quand elle trouvait le temps entre les cours et son stage. Une amie j'avais une amie... whoau, j'en étais tout euphorique.

— Vous êtes donc faite une véritable amie ? répéta le docteur qui mâchouillait la bronche de ses lunettes.

— Oui Marinette Dupain-Cheng ne voulait pas me croire si je vous dis qu'on s'est rencontré peu de temps après notre rendez-vous du 6 septembre, racontais-je dans ce même état euphorique.

— Que fait cette fameuse Marinette ? questionna le docteur Bosso qui prenait des notes de mes dires.

— Elle veut devenir styliste depuis qu'elle est toute petite, elle adore aussi les jeux vidéo et les animées... ça ne m'était jamais arrivé d'avoir autant de proximité avec quelqu'un autre que ma famille, réalisais-je légèrement amer.

— Le médecin de ta grand-mère m'a rapporté une crise, que s'était-il passé ? Manque ?

— Non... ce n'était pas à tout ça. Juste des soucis familiaux, sortais-je du bout des lèvres en triturant ma bague m'enfonçant dans mon siège.

— Ton père ? demanda automatiquement le docteur Bosso.

— Mon grand-père, corrigeais-je.

— Ce fameux grand-père qui n'a toujours pas dirigé cet accident et ta convalescence due à ce truc, fit-il fronçant les sourcille sortant assortiment de produits Vitalix. Qu'est-ce que le regard de ton grand-père importe ?

— Non pas du tout, celui de ma grand-mère est plus important. Je vais vous paraitre dur envers ma famille et mon grand-père mais il n'a jamais été véritable Agreste, il en a juste le nom mais pas l'aura. Disons qu'on le laisse dans sa petite bulle et quand il essaie de rajouter son grain de sel, ma grand-mère le remet à sa place.

— Donc leur mariage n'était pas un mariage d'amour ? s'étonna le docteur Bosso.

— J'en ai aucune idée mais mon grand-père considère mon père comme un échec, avouais-je sans détour.

Je me sentais mal à l'aise devant cet étalage de produit Vitalix, ma jambe valide commença montrer des signes d'anxiété, et mes mains se griffait entre elles. L'impression d'étouffer dans mon pull à col rouler. Des gouttes de sueur perlent sur mon front... sortir vite était ma seule idée en tête. Cette merde qui m'avait détruit en face de moi à portée de main quelque année en arrière j'aurais craqué mais hors de question !

Chevalier De La NuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant