Attends ! Quoi ? Trente minutes ! Je n'allais jamais être à l'heure ! Tant pis pour mes soins ça n'allait pas me tuer avec une tête déterrer. Plagg se moquait de moi, courir à cloche-pied dans mon immense chambre l'intéressait plus que son jeu. Une fois sous la douche, ma tisane dorée devait être lavée, la sueur et vue les événements de la nuit dernière lui donnaient une odeur désagréable que je supportais à peine. Couper mes cheveux ne serait pas de trop, afin dégageait ma vue et paraître un plus ordonner, une petite queue cheval et voilà le travail.
Si père voyait l'état de ma barbe, il lâcherait sa tablette de stupeur, impossible de l'habituer. Trop méchant garçon à ses yeux mais mes fans l'adorer et ne voulait plus la laisser partir mais désépaissir tout ça ne me ferait pas mal comme mes cheveux. Et l'épilation aussi depuis l'apparition de cette chose j'avais la nette impression que mes poiles poussaient plus rapidement.
Déodorant, hors de question de sentir le chat gouttière comme tout à l'heure, un débardeur noir, un pull blanc gris clair avec ses fameuses bandelettes que j'affectionnais temps : jaune, vert, mauve pale et une noir cette fois. Plagg me toisa longuement avant d'émettre un rire moqueur.
— Quoi ! bougonnai-je.
— Tu comptes y aller en caleçon à ton rendez-vous ? pointa-t-il de manière acerbe tout en me faisant sa tête de chaton malicieuse.
— Non ! Mais monsieur a les fesses délicatement posées sur mon dernier jean propre, déclarais-je en croisant les bras.
— Oups désolé, fit-il en levant ses fesses de mon jean.
Résulta froisser et couvert des poiles la queue de mon cher ami à poile qui n'arrêtait de l'agitait sous mes yeux. Insupportable ! Pas de temps à perdre ! En filet un jean quand on était une attelle à la cheville n'était pas difficulté l'impression de battre contre un ennemi invisible sur mon lit sous le regard amusé de ma Plagg qui se proposa de filmer la scène et la mettre sur en story Insta avec pour message ! Avec le texte suivant : « Quand le mannequin se prépare c'est toute une histoire ! » J'allais le tuer ! Ceinture bouclée, portefeuille, clé de la maison et béquilles.
À peine sortie de la chambre que mon père m'interpella pour connaitre mon programme de la soirée. Juste une sortie avec Marinette... et à mon plus grand étonnement il ne lança pas de regards désapprobateurs ou un long soupire d'épuisement. Il me souhaita une bonne soirée mais bon père protecteur m'ordonna ne pas rentrer trop tard. Ça ne pouvait pas savoir.
Il me restait 10 min et Marinette se trouvait au cœur du 21ème Arrondissement... avec tous les check-points de police, je serais bel et bien en retard. Punaise !
SMS à Marinette :
Contrôle de police qui fouille les voitures, je serais en retard désolé.
SMS de Marinette :
Ce n'est pas grave, ce n'est pas comme si j'étais prête ! Le travail m'a retenu un plus longtemps, la perfection est le maître dans les ateliers. Et le film n'est pas avant 22H30.
SMS à Marinette :
Ça te dit d'aller manger un bout avant le film ?
SMS de Marinette :
J'allais te le proposer, un restaurant le restaurant de mon oncle ça te dit ?
SMS à Marinette :
Je ne dis pas non ! Bon je vais te laisser te préparer tranquillement.
Entendant que la file avance, je tapotais en rythme sur le volant de ma voiture en écoutant Sunflower de Post Malone et Swae Lee, j'adorais cette chanson... elle me servait de réveil à une période de ma vie où sortir de lit relevait de l'exploit du siècle. Le temps passé plus vite chanson, impossible de résister à l'appeler du fredonnement, Plagg me demanderait d'arrêter se massacre auditif. Il pouvait parler monsieur chanter comme une casserole. Quand se fut enfin mon tour, la surprise une fan. Quelques photos et une dédicace, pas fouille intégrale du véhicule, sous cette pluie battante ça aurait inutile et le risque de choper la crève. Hors de question.
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Chevalier De La Nuit
AventuraL'histoire se passe dans une continuité alternative bien plus réaliste et sombre que la série. Ici, Adrien a arrêté sa carrière de mannequin après des événements personnels qu'il préférait taire. Paris se meurt lentement comme énormément de grandes...