Chapitre 4

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Une fois rentrée chez elle, Carmen retira ses habits recouverts de sang et les jeta dans le coin de la pièce afin de les mettre dans le bac à linge sale le lendemain et glissa dans son lit. Elle se mit ensuite en boule et commença à pleurer. 

Elle avait encore faim, le sang coagulé ne lui avait pas suffi et la chair de ce clown était tout sauf délicieuse. La peau était fade et le sang avait un goût d'eaux grises. De plus elle avait avalé du tissu gris venant du costume de ce bouffon roux, affreusement dégueulasse !

Elle s'en voulait à mort d'avoir faillit manger le seul membre de sa famille qui l'aimait encore à l'heure actuelle et elle s'en voulait encore plus de s'être emporter de la sorte, cela ne c'était plus produit depuis la dernière ville où elles avaient habité et cela ne lui ressemblait pas du tout. Pourtant, avec la caissière et l'ivrogne, elle aurai pu tenir 2 semaines sans manger mais bon...

Elle s'endormit lentement, les larmes coulantes et visibles sur sons doux visage pâle. Dans l'obscurité de sa chambre et par l'odeur sanglante qui envahissait la pièce, elle n'avait pas senti la présence du mystérieux individu qu'elle avait transpercé de par et d'autre une demi heure plus tôt. 

Pennywise, qui semblait s'être déjà régénéré, l'observait paisiblement. La scène qui c'était passé tout à l'heure avait réussi à rendre cette femme et cette future victime encore plus intéressante aux yeux de Ça. Il se rapprocha de Carmen.

Il la regarda de long en large et dans tous les détails. Quel beau corps, aucun humain ne serait lui résister. L'entité lui la trouvait à croquer.. dans le sens littéral.

Ça resta un petit moment sur le dos de "l'humaine" aux cheveux bicolores qui était couverts de plaies plus ou moins profondes et des cicatrices à des endroits précis: Deux au niveaux des omoplates, une juste dessous, une grosse au milieu du dos et une en bas du dos. Celles des omoplates et celle du milieu semblaient encore ouvertes.

Une odeur alléchante envahissait les narines de notre clown qui ne pu s'empêcher de sortir sa longue langue pour lécher goulûment le sang sortant des blessures encore fraîches. 

Un pur délice !

Pennywise n'avait jamais goûter quelque chose d'aussi bon que ça, il lâcha un gémissement de plaisir. 

Mais... ce qui devait arriver, arriva et Carmen se réveilla. 

Sur le coup du stress Pennywise se transforma en humain, pas un humain très complexe, c'était juste lui , sans maquillage, vêtu d'un habit "d'humain". La jeune femme fut surprise et pourtant elle semblait sentir quelque chose marteler sous sa cage thoracique. Elle mit sa main à cet endroit et remarqua que son cœur voulait comme sortir de là par la force. 

Pourtant elle n'était ni stressée, ni effrayée.. 

Non c'est impossible !

C'est tout bonnement IMPOSSIBLE !!

Dupuis sa rupture elle avait enfouis touts sentiments en rapport avec l'amour et les sentiments amoureux mais... pour une raison qu'elle ignore, elle se sentait bien de ressentir ça, au moins elle ne pensait plus au carnage. Et puis, aussi fatiguée soit-elle, elle pensait que cela était un rêve.

Pennywise disparut en un instant, il avait réussi ! enfin presque...

Il attendit un moment avant de retourner dans son égout, le sourire aux lèvres.

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C'était l'après midi après la nuit d'enfer et les sœurs Winters avaient de la visite: Bill, Stanley, Eddie et Richie avaient décidé de passer le reste de la journée avec elles, espérant qu'ils ne feront pas attaquer. Ils discutaient de tout et de rien tout en visitant le rez-de-chaussée de la  maison.

Sally leur proposait des gâteaux et des boissons, Carmen, elle, jouait du piano. Elle était en train de composer une chanson. A l'aide d'un crayon, elle notait au fur et à mesure qu'elle jouait, les notes sur la lignes de clé de Sol ou sur la ligne de clé de Fa.

Bill: V-vous faites du piano Mad-madame Winters.. ?, demanda-t-il timidement 

Car: Oui, j'en fait depuis que je suis petite et s'il te plait, appelle moi juste Carmen et tutoie moi, quand on m'appelle Madame j'ai l'impression d'avoir vendu mon âme à mon mari et quand on me vouvoie, j'ai l'impression d'avoir 20 ans de plus, fit-elle avec un rire un peu forcé

Stan: C'est comme ça que vo- TU vois le mariage ?

Car: Je suis pas contre, mais c'est que mon impression, tout le monde a son avis sur le sujet 

Elle jouait les notes plus fluidement ayant déjà trouver la mélodie, maintenant il manquait plus que le rythme et les paroles. 

Elle commença à fredonner un air puis des mots:

"I walk a lonely road"

"The only one that I have ever known"

"Don't know where it goes"

"But it's only me, and I walk alone"

Les enfants l'écoutaient gentiment, profitant de cet instant musical.

"I walk this empty street"

"On the boulevard of broken dreams"

"Where the city sleeps"

"And I'm the only one, and I walk alone"

Eddie tapait doucement du pied pour donner un rythme, les autres le suivirent en claquant des doigts, en tapant dans leurs mains ou tapant sur leur cuisse.

"I walk alone, I walk alone"


"I walk alone and I walk a..."


"My shadow's the only one that walks beside me"
"My shallow heart's the only thing that's beating"
"Sometimes I wish someone out there will find me"
"Till then I walk alone"


Elle finit comme ça en jouant la fin, fière d'elle.

Edd: Pourquoi tu t'es arrêtée ? C'était trop bien !

Car: Faut que je trouve de l'inspiration pour la suite 

Rich: Tu t'inspirer de moi et de mes exploits sexuels, dit-il avec un air de Don Juan

Stan: Elle aura du mal alors

La maisonnée se mit à exploser de rire sauf Richie qui était vexé et Sally qui ne comprenait pas.

Carmen ferma son piano et alla s'asseoir à côté de Richie et lui déposa un petit bisou sur la joue, celui-ci rougit et se blotti contre elle, la tête entre ses deux attributs mammaires étrangement bien formés et moelleux.

Car: Je suis sûr que ce cher Richie Tozier est une source incroyable d'inspiration, dit-elle d'un ton enjôleur.

Le garçon aux lunettes loupes fit un clin d'œil aux autres d'un esprit nargueur.

Ils continuèrent à parler jusqu'en début de soirée, sous le regard d'un certain personnage qui jalousait Carmen d'avoir ses proies sous son aile.

Pen: Tu vas tellement souffrir, Carmen Winters

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Hey, Cassy's here :3

Alors pour ceux qui aurai reconnu, la chanson que joue Carmen c'est Boulevard of Broken Dreams de Green Day. Je sais que Green Day n'existait pas dans les année 80 c'est pour ça que Carmen la compose. VOila 

J'espère que ce chapitre 4 vous aura plus

Je vous fait de GROS bisous et BOn Halloween en avance :3




Story 1: Welcome To DerryWhere stories live. Discover now