7ème chapitre

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  Effectivement, le portail était une bonne solution, mais s'ils rentrent, ils auront du mal à revenir. Mais si c'est pour leur bien, c'est la seule solution.

- Oui, tu as raison, nous devons tout préparer, nous sommes désavantagés car on ne sait pas quand ils nous attaqueront.

- Oui mais nous savons qu'ils arriveront bientôt. Finit-elle de dire.

Tous les trois se mirent à élaborer un plan, une contre-attaque et une défense, ils contactèrent les gardes des autres îles et mirent en gardent les habitants. Ils informèrent Victor et Lucy qui tenait Zoé dans ses bras, ils leur expliquèrent en détail leur plan pour qu'ils puisent s'enfuir. Ils leur expliquaient et réexpliquaient leur plan pour qu'ils comprennent bien ce qu'ils avaient à faire. Les jours passaient lentement cette fois-ci, même avec un plan, ils avaient peur, peur de voir des horreurs, peur de se réveiller et de voir le sang des villageois, le sang de leurs enfants, peur que ça ne marche pas, peur de mourir.

Et puis, ce jour, ce jour tant redouté, ce jour que personne ne voulait voir venir, ce jour où la paix, la paix qui régnais depuis si longtemps, disparais.

Les soldats de l'Est, de l'Ouest, du Nord et du Sud se préparèrent, prièrent, et saluèrent leur proche, leur femme, leur mari, leurs enfants, leurs parents... Ils leur disent de ne pas s'inquiéter, de rester, de vivre, ils leur parlaient avec des mots sincères car ils savent au plus profond d'eux qu'ils n'y arriveront pas, qu'ils mourront sûrement mais ce qui était sûr, c'est qu'ils se battront de toutes leurs forces pour sauver leurs vies, pour sauver toutes ses vies, pour les protéger. Des larmes coulèrent, mais avec des sourires, avec leur amour qui ne lâcheront jamais.

Rachel se prépara aussi, mais en silence, presque tout le monde périrait dans cette bataille qui pouvait durer des jours, des mois, des années, et même peut-être des siècles. Ils allaient affronter une armée, une armée dirigée par le plus grand sorcier du mal, ce sorcier qui allait détruire, enlever des tas de vies.

Elle sorti de son château avec son mari, et quelques soldats qui était dans le château. Rachel dit à plein poumons qu'il fallait y aller, on sentait la tristesse dans sa voix mais aussi du courage. Presque la moitié du peuple lui disait qu'il ne fallait pas se battre car c'était la reine mais elle leur répondait toujours la même chose « je suis certes la reine mais une reine doit protéger leurs habitants et c'est exactement ce que je fais, je vous protège contre le mal qui se dirige vers nous et si jamais je périrais, il y a mes très chers enfants qui me remplaceront, j'en suis sûr, à merveille ».

Ils sortirent tous en suivant la reine et le roi, ils se rapprochèrent d'un terrain plat qui avait probablement servi il y a quelques temps déjà. Ils dépassèrent la forêt et s'arrêtèrent quand tous les soldats furent sur la place de combat, ils s'arrêtèrent et attendirent leurs ennemis avec détermination.

En face, ce trouvait aussi une forêt, les feuilles des arbres bougeaient, au début personne ne l'aurait cru mais en regardant d'un peu plus près, Rachel l'avait deviné elle cria :

- Tous à votre poste !

Sans poser de question, ils s'exécutèrent, ils dégainèrent leurs armes, et prêt à bon dire sur leur proie. D'un coup, une personne apparue, on ne voyait pas son visage, on voyait juste sa silhouette, puis un deuxième apparu et un troisième, un quatrième et des milliers arrivèrent, ils sortirent si brusquement que Rachel sursauta.

Après que toutes ces personnes se mit sur la place, ils s'arrêtèrent aussi brusquement que pour leur entré. Une personne plus grande, s'apprêtait à sortir de la forêt, il était sur un cheval fait d'os noir, à chaque pas ses os et ses sabots claquaient sur la terre qui résonnait ensuite. Une seule personne pouvait monter ce cheval fait que d'os, il portait une armure qui devait peser plus d'une tonne, comparait à son cheval, le fer de son armure était d'une blancheur parfaite, tout son corps était recouvert de se fer blanc même son casque, et à cause de ce casque, on ne pouvait pas voir son visage, on ne pouvait pas savoir si c'était bien le sorcier dont tout le monde parle. Mais sa force allait nous le montrer. Il marchait presque sur ses soldats, mais ils s'écartaient le plus vite possible comme s'ils avaient peur de lui. Il passa devant tous ses subordonnés et s'arrêta, même si on ne voyait pas ses yeux, on devinait qu'il regardait avec fureur Rachel.

Rachel avait mis un T-shirt marron comme son pantalon, des bottes noirs et un manteau marron qui touchait le sol et sur la capuche, de la fourrure. Il n'y a eu que quelques mots pour déclarer une guerre, quelques mots pour que le monde tombe dans une guerre sans fin.

- En avant, bêtes démoniaques ! s'exclama Xéto avec détermination.

- Allons-y, allons protéger notre monde ! cria Rachel en levant son épée.

Rachel se précipita vers les adversaires qui avançaient à grand pas. Mais Xéto, lui, ne bougea pas d'un poil. Il laissait ses combattants partir devant et c'est ceci qui mit encore plus en colère Rachel, mais son seul but était de capturer ou même de le tuer, s'il le fallait, le seul coupable de cette nouvelle guerre était Xéto.

Tous les soldats, toutes les bêtes maléfiques de Xéto criaient à plein poumons. Les pas étaient lourds, ils faisaient trembler la terre rien qu'avec leurs pas. Les claquements de leurs dents assoiffés de sangs, leurs façons de courir comme si c'étaient des singes, leurs poils noirs comme si ce n'étaient qu'en réalité des ombres, des âmes perdus, oubliés, ce ne pouvait qu'être des Sambres, des créatures bannies il y longtemps à cause de leurs apparences diaboliques, pensait-Rachel.

Les premières lames s'entrechoquèrent et résonnèrent, des face à face terrifiants, des soldats contre des monstres. Rachel descendit vite de son cheval blanc pour mieux se battre, des Sambres et quelques autres monstres comme des Ziryx qui avaient le corps d'un loup, la tête d'une chauve-souris, les crocs d'un loup garou, des écailles comme les dragons au niveau du dos et une queue très longue comme ses pattes et ses griffes. Ou même des mineurs qui étaient des géantes taupes qui n'avaient pas de poils sur la tête ce qui laissait voir sa peau rouge, ils avaient de longues griffes pour mieux creuser et pousser des lourdes pierres.

Rachel, Noah et les soldats avançaient lentement contre leurs ennemies, en temps normal ils n'auraient pas de difficulté à les combattre mais avec tant d'adversaires ça devenaient de plus en plus difficile à contenir tous ce monde.

Rachel prit les devant, elle tua au moins des dizaines de monstres, elle les découpa, transperça et trancha même leurs têtes, le sang n'arrêtait pas de couler, de se versait dans les deux camps. Cela avait commencé depuis presque 1 heure et les corps inanimés s'empilés toujours plus, les soldats et Noah s'étaient enfin remis dans l'action des choses, ils allaient de plus en plus vite et commençaient à prendre du terrain.

Xéto commençait à s'impatienter, ceci se voyait car il donnait des ordres en criant à chaque fois plus fort, il voyait mais ne bougeait pas. Et puis le sang se figea dans chacun d'eux car un claquement, un seul claquement avait raisonné en eux, si fort en eux, son cheval, le cheval de Xéto avait fait un pas vers le devant de la bataille. C'est à ce moment-là que la guerre commença vraiment !

Un petit sourire traversa les lèvres de Rachel en se disant qu'il c'était enfin décidé à se battre. Le combat se figea que quelques instants, pas plus, les bruits des cris repris et Xéto avançait toujours lentement mais pour les soldats c'est comme s'il courait.

Rachel pris aussi les commandes, elle s'approchait de lui en courant, déterminer à lui faire mordre la poussière et d'achever la guerre. Deux soldats, Rusly et Préta, avaient eu la bonne idée de rester cacher et de contourner la zone, dans la forêt, pour attaquer leur chef, ils étaient presque derrière lui, ils bondirent hors de leur cachette, tout en restant discret, et se mirent à courir en silence vers la victoire.

Ilsétaient tout près, tellement près, mais la reine eu à peine le temps deprononcer leurs noms qu'il était déjà trop tard. Une silhouette derrière Ruslyet Préta apparut, de la sueur dégoulinée sur leurs visages, leurs yeuxs'arrondissaient, l'un baissa les yeux sur son ventre et l'autre regardaderrière lui pour voir qui c'était, pour voir qui les avait transpercés avecces épées, leurs sangs coulaient du même endroit, leurs abdomens saignaientabondamment, le froid s'empara d'eux et la mort vint les chercher. Ilstombèrent sur la terre qui était tachée de sangs, de leurs sangs, et laissavoir le visage de l'assassin. C'était une femme, elle portait elle aussi unearmure, sauf qu'il n'y avait presque pas de fer, seuls les genoux jusqu'auxpieds, sur une épaule et sur les mains en était recouvert, après ses habitsétaient fait en cuivre. Elle avait mis autour de son cou et sur sa bouche unecouverture, elle avait une tresse brune sur le côté. Elle avait le regardfroid, si froid que quelques soldats reculaient d'un pas, ses yeux étaient d'unrouge sang et qui étaient si terrifiant, elle avait aussi des armes sur elle,et pas qu'un peu. Deux épées derrière son dos qui se croisaient, deux autresépées dans ses mains couvertes de sangs de ses deux victimes et trois poignardsdans une sorte de sac ouvert à sa droite.

Une nouvelle destinéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant