18ème chapitre

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  Je me relevai déterminer, je fixai les prisonniers, qui étaient maintenant, redevenus des villageois. Ils avaient encore leurs menottes aux mains, sauf l'homme à qui j'avais enlevé ces menottes pour qu'il m'aide. D'ailleurs, s'il était là ça veut dire qu'il les a arrêtés. Peter s'approcha de moi.

- Je n'ai pas trouvé la clef qui enlevait les menottes, elle devait être différente de celle qui ouvrait les cellules. Expliqua Peter avec un aire abattu.

- T'inquiète, je m'en charge, dis-je en lui tapotant l'épaule, repose-toi, tu l'as bien mérité.

Il allait me répondre mais, il se ravisa, puis acquiesça. Je me dirigeai vers les villageois. Ils reculaient un peu, ils avaient peur. Mais l'homme que j'ai libéré, les rassura, puis ils se détendirent. Arrivé devant eux, ils me tendirent leurs mains enchaînées. Et je fis les mêmes mouvements pour chaque menotte, maintenant, j'étais une pro, avec tout ce que j'ai fait bruler. Ils me remercièrent, au moins mille fois. Je retournai voir Sélia, toujours au chevet de mon frère.

- Ne t'inquiète pas pour lui, lui dis-je en mettant une main sur son épaule, il va s'en sortir, ce n'est pas une petite blessure comme ça qui va l'emmener au paradis.

Elle me regarda, choquée, puis ses yeux étaient remplis de colère noire.

- Ce n'est pas une petite blessure, c'est déjà un miracle qu'il soit encore en vie ! et puis tu es sa sœur, non ? tu devrais plus t'inquiéter que ça ! il en a bavé contre cet ogre ! et toi, t'étais passée où, hein ?

Si un regard pouvait tuer, je crois qu'elle serait morte depuis bien longtemps. Elle le remarqua et tourna les yeux, avec honte. J'ai cru entendre un petit « désolé » mais je n'en suis pas certaine. Quant au loup que j'avais sauvé, je crois que lui aussi essayait de contenir sa rage, et franchement, ça le rendait encore plus mignon qu'il ne l'était déjà. Comme s'il ressentait ce que je ressentais. Peter, ayant vu toute la scène s'approcha de moi, avec un air triste pour moi, je lui dis en un regard qu'il ne fallait qu'il s'inquiète.

- Bon il faut qu'on rentre à ton village, de plus mon frère a besoin de soin.

- Et comment on va faire pour rentrer, cette colline et trop raide, aussi non on se serait déjà barré. Cria un des villageois.

Je souris et lui répondis immédiatement :

- Avec les dragons, quelque question !

Il allait répliquer quand on entendit, des rugissements, provenant des airs. Des dragons. Ils se posèrent où il y avait de la place. D'autre restait dans les airs. Une personne descendit du dos d'un des dragons.

- Hey ça faisait longtemps, mademoiselle ! exclama-t-il en s'approchant de moi.

- Ça fait à peine quelques heures. Lui répondis-je froidement.

Il posa un regard sur les villageois, et son regard s'illumina.

- Mon frère ! cria-t-il en ouvrant ses bras pour l'accueillir.

Des retrouvailles entre familles, c'est ce que je préférais. Mais bon, ce n'était pas le moment, en un regard noir, je le fis savoir à celui-ci, qui ordonna, gentiment, de monter sur les dragons. Il y en a qui se précipitait sur des dragons en particulier, sûrement les leurs. D'autre s'approchait de ceux qui étaient libre. Quand le maximum de personne était sur les dragons, ils s'envolèrent pour partir au village. Quand tous les villageois étaient partis sauf Nigli qui était resté avec nous, Nylea, qui était encore en petit dragon, devenu rouge, se transforma sous nos yeux pour prendre sa grande forme. Je pris mon frère et le mis le mieux possible sur Nylea, puis Peter, Sélia, Nigli, le loup, et moi étaient montés, on partit au village. A cause de la petite dispute, qu'on a eu Sélia et moi, le silence était pesant. Mais Nigli brisa la glace.

Une nouvelle destinéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant