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LES YEUX toujours fixés sur le cadavre frais qui se trouvait juste en face de moi, ligoté à une chaise, j'essuyais J'essuie les quelques gouttes de sang qui étaient sur mon visage.

Ça ne me faisait ni chaud ni froid mais ça ne me faisait pas non plus plaisir. En même temps, il l'avait cherché. Il devait certaine dette à Marcus et il avait plusieurs fois tenté d'abuser de moi.

N'ayant plus de taches de sang sur le visage, je jette le torchon par terre et pars retrouver Marcus. J'ouvre violemment la porte et tombe sur lui, assis sur sa chaise avec sa flasque rempli d'alcool à la main.

— Katelyn! Ma chérie! S'exclame-t-il en levant les bras en l'air. Tu sais que ton travail est de plus en plus remarquable! Tout le monde ne parle que de toi, ce qui me rapporte énormément de jeunes qui viennent de défoncer à mes fêtes!

— Contente que ça te réjouisse, dis je d'une voix neutre.

Je m'arrête en face de son bureau et pose sèchement l'arme à feu que Marcus m'a prêté pour buter l'autre gars. Son sourire tomba d'un coup quand il croisa mon regard dur, presque assassin.
Il a compris que je ne rigolais plus maintenant.

— J'ai fait ma part du marché Marcus... maintenant à toi de respecter ta part.

— C'est dommage, j'avais une dizaine de jeunes qui avaient absolument hâte de te rencontrer, dit il avec une mine boudeuse.

— Rien à foutre, un deal est un deal. C'est toi qui me l'as dit à mainte reprise non?

— Bien! Je vois que t'es déterminée à faire ça.

— T'imagine même pas à quel point, lui répondis je avec un sourire en coin.

— Tes affaires sont dans ta chambre. T'y trouveras de la nourriture, des armes, de l'eau et j'ai même été généreux, je t'ai laissé une de mes bouteilles.

— Ta générosité me va droit au cœur, lui lançais je avec un faux petit sourire tout en amenant ma main à ma poitrine de manière faussement choquée. Surtout venant de toi.

— Je peux très bien changer d'avis.

— Tu peux toujours rêver, rétorquais je en m'éloignant de son bureau. On revient pas sur ses deals, une fois la part demandée acquise.

Je me dirige vers la sortie mais avant de la franchir, j'entends une dernière fois.

— Essaye de pas crever là-bas s'il te plaît, sinon mon business tombe à l'eau!

Lui et son business, je vous jure. Je t'en collerai du business, tu verras.

— Je peux rien te garantir pour ça! Salut Marcus!

Puis, avec un petit rictus aux lèvres, je claque la porte, entrainant aussitôt un cri de rage de la part de Marcus, ce qui me fit un petit peu rire.

Marcus déteste qu'on claque sa porte, ça lui flanque toujours la trouille. Et à mon avis je pense qu'il s'est renversé sa flasque sur lui à cause de ça.

Je me dirige vers ma chambre et trouve le sac que m'a préparé Marcus. Je pose l'une des bretelles de mon sac sur mon épaule et je sors de cette endroit.

Quand j'arrive à la sortie de ce qu'on pourrait appelé une ville, je prends la flasque que m'a donnée Marcus de mon sac et en bois une gorgée.

— J'arrive Aris, me disais-je pour me donner un peu de motivation.

Sujet A.00 | La Terre Brûlée  {EN RÉÉCRITURE} Où les histoires vivent. Découvrez maintenant