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Sentir cette chose au bout de ses doigts maladroits, ce souffle chaud contre sa joue..
Entendre San retenir des gémissements afin de ne pas éveiller les soupçons dans les pièces d'a côté. Ses soupires d'aise étaient tellement mignon. Et sa tête qui penchait en arrière, ses yeux qui roulaient vers le ciel, ses dents qui mordaient ses lèvres. C'était tout ce que WooYoung avait désirer depuis des semaines et des mois maintenant.
"Tu me laisse m'occuper de toi maintenant?" murmura San au creux de son oreille. Woo avait à peine entendu. Tout était flou, cotonneux, vague, irréel, comme dans un rêve. Le corp de San se colla au sien. Dans la salle, on n'entendait plus que le bruit de leur respirations sauvages et de leur langues s'entrechoquant.
WooYoung ne pouvait plus détacher ses doigts du corp de son petit ami. Il avait ce besoin vital de sentir le contact de sa peau, ses muscles du dos.. San touchait maintenant l'entre jambe de sa victime, immobilisée par le plaisir. Instinctivement, pendant que San bougeait, WooYoung enfouit sa tête dans son cou, et quand le plaisir s'avérait un peu trop fort, il mordait la chaire de son copain, si fort que ça lui provoquait une onde de choc de douleur, immédiatement remplacée par du désir. Il ne s'arrêta pas la, il passa sa langue à l'endroit de la morsure, puis suçota la petite plaie, jusqu'à former un suçon bien marqué qui procurait d'incroyables frissons à San. Tout semblait parfait... Cependant, à l'instant où il ferma les yeux pour tenter de profiter de ses sensations inhabituelles que San lui offrait, il eut cette fameuse image en tête. Cette image qu'il ne connaissait que trop. Le mur violet du couloir de la maternelle couvert de dessins d'enfants. Le son strident de la cloche annonçant la fin des cours. Sa mère, en bas, l'attendant pour le ramener à la maison, ne se doutant même pas une seconde de ce qui était entrain d'arriver à son fils. Il entendait au creux de son oreille les sourires de porc à l'agonie que son professeur avait poussé des années plus tôt. Il ouvrit les yeux. La vision quil avait sur San, accroupi, souriant, attirant a souhait, eu le don de chasser ses mauvaises images de son esprit. Il le vit, près de son membre, il sentit ses doigts fins descendre le long de ses courbes. Il tremblait. Il était mort de peur, mais ça lui faisait tellement du bien qu'il ne se voyait pas arrêter son conjoint. Il espérait que San ne remarquerait pas, parce qu'il n'avait pas envie de s'expliquer. Pas maintenant. La, il avait juste envie que ses doigts habiles parviennent à leur fins. Et il avait envie de plus, du corp de San tout entier, rien que pour lui. Incapable de bouger, il laissa San s'occuper de son cas. Il le faisait à merveille, il touchait exactement la ou il fallait toucher, au bon moment. WooYoung sentait son coeur s'emballer. Il avait envie de gémir, de hurler même. Alors il appuya une main sur sa bouche, et avec l'autre, caressa les cheveux de son danseur plus que doué. Les mauvaises sensations avaient totalement laisser place aux bonnes, aux douces, aux piquantes. Il ne pensait plus à rien d'autre. Doucement, il se risqua à fermer les yeux une nouvelle fois, emporté par le plaisir. Ses yeux roulèrent alors qu'il voyait le bout de cette torture. Ses muscles se contracterent, il serra le poing et ne put retenir un couinement peu viril, s'ouvrant totalement à son partenaire, laissant tomber tous les masques, toute sa fierté. Quand il rouvrit les yeux, un jet de semance blanche s'était déposé dans la commissures des lèvres de San. Voir sa petite tête toute jolie lecher cette substance tout sauf innocente le refit bander immédiatement. (tqt, bander c'est ds le dictionnaire) Comment diable San parvenait à être à la fois sexy et mignon? Au moment où il se posait cette question, son compagnon posa ses lèvres douces au sommet du membre dressé de Woo. Un frisson le parcouru des pieds à la tête, alors qu'il hoqueta de surprise, toujours incapable de bouger. C'était comme si une pierre lourde bloquait ses mains et le clouait au lit. Il ne pouvait donc plus que subir la sensation de la langue humide de son conjoint contre cette peau si sensible. Lentement, San entama des vas et viens, et progressivement, la cadence s'accélèra. C'est de nombreux râles camouflés du mieux qu'il put plus tard que WooYoung se vida, peut être un peu trop soudainement.
- putain woo, j'en ai partout sur le visage... tu aurais pu prévenir!" Oh. Effectivement, son beau minois était souillé par tout ce liquide. Woo explosa de rire, et San en fit de même. Son rire était si précieux. WooYoung sentit son coeur bondir dans sa poitrine quand il entendit leurs rires complices. Toute sa vie, il avait chercher un trésor pareil. Ça y est, le coffre rempli de pierres précieuses toutes encore a découvrir était accroupi entre ses jambes, riant. WooYoung ne s'était pas senti aussi bien depuis longtemps.
San, comme un ange tombé du ciel, se redressa, transpirant, et embrassa tendrement les lèvres de son petit ami, avec plus de passion que jamais.
"t'as bon goût.. tu ne trouves pas?"
...
A l'entente de cette phrase, Woo saisit San par les épaules et le poussa sur le lit. "MAIS ERK DÉGUEU" San s'allongea sur le lit en riant. Il replaça son peignoir. Lentement, WooYoung s'étendit à ses côtés. Son sourire était parti, il laissait place à un air sincère et peut être un peu nerveux d'après san. Il saisit la serviette de bain que le propriétaire avait balancer sur la tête du lit, et essuya le front, les joues et la fine bouche rose de SON san. Il le regardait dans les yeux. Il avait envie de lui dire à quel point il se sentait bien avec lui. Il avait envie de lui dire "je t'aime". Mais avant qu'il ne puisse prononcer le moindre son, la mère se San cria du rez-de-chaussée : "Les garçons ! A table !"

woosanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant