Le dragon de glace [ abandonné ]

Chapitre 2

Il y avait tellement de temps que je me trouvait dans ces pattes que cela me faisait mal. Gloria s'était évanouie depuis un bout de temps et elle semblait souffrir, elle aussi, de la rudesse des pattes, qui nous serraient trop fort.

Je me réveillai en sentant que Gloria bougeait. Il me fallut quelques instant pour me rendre compte que les dragons nous avaient lâché.

Pourtant, cet endroit ne semblait pas être l'endroit préférer de ces monstres. Mon cerveau se mît à marcher à grande vitesse, quand je fini par comprendre que nous n'étions pas avec nos ravisseurs.

Qui nous avaient sauver ? Où étions-nous ? Soudain, un gémissement se fit entendre non loin et je me rendit compte que ce n'était pas seulement moi et ma petite sœur qui avons été amené ici, mais tous les kidnappés.

- Où sommes-nous ?

Je hausse les épaules pour signifier mon ignorance. Je ne sais pas pourquoi, mais, maintenant qu'il est réveillé, je me sens moins paniquée.

- Ça n'as pas l'air d'un repaire de dragon noir. Qu'est-ce que nous faisons ici ? Pourquoi ? Et quand allons-nous voir nos « sauveur, ravisseur » ?

Je me penchai et installai Gloria le plus confortablement possible. Elle avait déjà eu droit au pire voyage qu'elle n'avait jamais eu, elle méritait bien le maximum de confort.

Il s'avança vers moi avec curiosité et regarda ma petite sœur. Il ne semblait pas comprendre pourquoi je prenais autant soin d'elle, et il me le confirma.
- Pourquoi tu t'en fait autant pour elle ? C'est à cause d'elle que tu t'es fait prendre. N'essaie pas de le nier ! Je t'ai vu l'attraper, la tirer et finalement te faire prendre entre leurs pattes.

Je dût prendre plusieurs grandes inspirations avant et compter jusqu'à 10. Dans notre famille, on est tous très différents, mais nous avons tous au moins un point en commun, la famille passe avant tout.

- Sache que j'ai toujours été proche de ma famille, et que je m'en fait pour elle parce qu'elle est ma petite sœur. Je ne sais pas pour vous, mais moi, je suis proche de ceux que j'aime. Et ce n'est pas à cause d'elle que je suis dans cette galère, c'est la faute de ces monstres.

J'avais voulue rester calme et lui parler gentiment, mais ma colère avait éclaté en plein milieux de ma longue tirade.

Les joues rouges et le regard brillant, j'enlevais la couverture d'un côté pour pouvoir m'allonger avec elle et la serrer dans mes bras.

Gloria se blotti contre moi et je passai un bras autour de sa taille pour coller son dos contre mon ventre. C'était mignon et j'aurai voulu profiter pleinement de ce moment, mais je sentais toujours le regard du gars sur moi.

Soudain, nous entendîmes une voix et je vis la chose la plus bizarre de ma vie. C'était une belle fille blonde et mince qui avait d'étranges longues oreilles. Le gars a l'air émerveillé par elle.

- Bonjour. Je m'appelle Kaoline. Je suis ici au nom de mes maîtres qui se ferais un honneur de vous rencontrer.

- Je m'excuse, belle demoiselle, mais nous sommes dans l'obligation de refuser cette offre alléchante.

Elle fit des yeux de biche et je sentais qu'il allait craquer.

- Excuser moi madame. Si nous devions vous suivre, pourriez-vous au moins nous dire qui sont vos « maîtres ».

Elle semblait déconcerter.Puis, elle me sourit avec indulgence en mettant sa main sur l'une de ces anches. C'est définitif, je ne l'aime vraiment pas.

- Kaoline, arrête d'importuner cette pauvre enfant.

- Désolée, maître.

Une énorme porte, que je croyais n'être qu'un mur, s'ouvrît. Ce fut alors un autre spectacle qui s'offrit à moi.

- Mais pour répondre à votre question, je suis Khain, le roi des dragons de ma race et le protecteur des races lumineuses.

Je regardait le dragon aux écailles dorées et aux écailles blanches de ces ailes.

- Si vous êtes réveillés, c'est que vous êtes désignés pour être des gardien de lumière.

Ma sœur gémit puis se lève paresseusement. Je sens qu'elle ne devrait pas se lever, alors je me dirige vers elle.

- Gloria, mon petit cœur, il faut que tu te reposes.

- Et toi ?

- Je vais aller discuter avec un gentil monsieur pour que nous puissions revenir dans le village et retourner à notre champ. Tu peux rester ici ?

Elle hoche la tête et je la regarde dormir un peu avant de suivre cet inconnu et son petit animal de compagnie qui fait du charme à un idiot.