Le guérisseur remarque bien les changements psychologiques qui s'opère en moi. Pensées violantes, le ton tout le temps sec et des yeux noirs qui ne cessaient de lancer des éclaires et de maudirent tout ceux qui me retenait.
Le seul guerrier que je pouvais tolérer était un dénommé Jin. Il est sympathique et n'aime pas le fait que je sois enfermée comme ça. C'est également le seul qui me comprenne réellement. Lui aussi veut me donner une chance de sauver Gloria.
Kaiden et Kily, ainsi que maman et papa, m'en voudraient pour toujours si je n'essaie rien. Tandis qu'Owen et Allan ne pourrait tout simplement plus me regarder dans les yeux.
Des larmes me vont aussitôt en pensant à ma petite sœur. J'étais littéralement morte d'inquiétude. Ne pas savoir me faisais presque mal physiquement.
Cela faisait longtemps que je ne faisais rien. Je me laissais mourrir. Je ne mangeais rien, ne buvais rien et aucun guerrier, même à plusieurs, ne pouvais me forcer à manger. Jin était le seul à me parler, essayer de me raisonner avec des mots.
Ce fut comme cela que je pu entendre que mon ami se battait dans mon camps. J'eu le plan parfait et je mangeais tout ce que je peux, retrouvant rapidement des forces.
Mon ami me surveille dans la journée, alors je n'ai qu'à me sauver à ce moment-là et, comme il fait clair, la fée de lune ne peut pas m'arrêter. Juste le fait de penser d'être libre de sauver Gloria me réchauffais le cœur et me faisais sourire.
Le moment propice ce présenta rapidement. Il était venu mais, comme il n'était pas seul, j'ai dû attendre quelque instant.
- Combien de temps c'est déroulé depuis l'attaque ?
- 7 jours.
Je restais silencieuse. En 7 jours, plein de choses pouvaient arriver. Je devais éviter de penser au sujet de ma famille autre que Gloria car je ne pouvais faire qu'une chose pour les rassurer, revenir au village avec ma petite sœur.
Le deuxième guerrier s'en va et je passe en mode action. J'ignore pourquoi, mais mon instinct me pousse à aller vers la mer, alors que je sais très bien qu'il n'y a aucune issue de ce côté. Même moi, je trouve ça ridicule, mais mon instinct ne m'a jamais réellement fait défaut, sauf quand il est question d'amour. À, là, mon instinct ne sert strictement à rien.
- Jin, j'ai l'intention de partir maintenant. Est-ce que tu pourrais ne le dire à personne ?
Il réfléchit quelques secondes avant d'hocher la tête. Je me rend compte, avec un certain dégoût, que les guerriers des montagnes draguaient les elfes et qu'ils avaient des sens fin.
Plusieurs longues minutes plus tard, je me retrouvais face à l'eau. Par la suite, j'ai l'impression que je ne contrôle même plus mon corps.
Au lieu d'aller sur la plage, je vais sur une petite falaise qui se coupe brutalement juste au dessus de l'eau. Je prit un des nombreux couteaux d'entraînement plutôt tranchant que les guerriers ne jugent pas assez dangereux et me coupa le doigts pour finalement faire couler un long filet de sang dans l'eau.
Je vit des ailerons apparaître et me rapprochais de ces créature que je n'avais jamais vu. Mon oncle, qui était un ancien pêcheur, m'a raconter des histoires fascinantes, et même terrifiantes, sur leur sujet.
Je vit une ombre approchée et recula devant l'immensité de cette ombre. Cette chose bondit et dévora les 5 requins qui étaient venus à cause du sang. Je n'arrive pas à croire ce que je vois.
C'était Un dragon gigantesque et son dos était littéralement recouvert de corail de toutes les couleurs, c'était très impressionnant.
Malheureusement, cela ne prit pas longtemps avant que les guerriers viennent me chercher mais je ne les voyais pas. Je pense que j'étais sidéré par le fait que ce dragon sois dans les parages.
Soudain, comme par magie, la nuit tombe laissa passer de la fée de lune. Grande et majestueuse, Elle semblait terriblement inquiète avec son teint blafard, mais je m'en contre fiche. Ce dragon m'apportais une étrange sensation. Comme si je pouvais lui faire confiance alors qu'il vient tout juste de te dévorer cinq requins d'un coup de mâchoire.
La fée semblait très impressionné. Non. Terrifiée.Elle ne comprenait pas comment cette créature avait bien pu arriver jusqu'au rivage.
« Il était censé être avec kilomètres d'ici, comment c'était possible qu'il soit là ? ». C'est ce qu'elle a dit.
Elle me regarda et je vis de la rage à l'état pure dans ces magnifique yeux.
- Dit moi, jeune fille, pourquoi tu fait tout cela ? Si tu veux mettre fin à ton existence, peut-tu au moins le faire sans mettre en danger toute la contrée ?
- Je n'ai pas envie de mettre fin à mon « existante », comme vous dites. Je veux aller sauver ma petite sœur des griffes de ce maudit roi noir. Votre guérisseur aurait au moins pu vous dire la vérité.
Silence, rapidement couper par le cri fulgurant du dragon.
- Quel sorte de dragon est-il ?
- Un dragon de corail.
Je regardait ce monstre marin ce battre contre un requin particulièrement imposant, il semblait bien que la légende du mégalodon sois vraie.
Je ne sais absolument pas pourquoi, mais ce dragon de corail ne me fait pas peur, il m'est au contraire, étrangement familier.
Le sourire me va au lèvre sans que je comprenne pourquoi. Quand il revint, venu à bout de sa proie, je me suis décidée. C'est avec des pas assurer que je m'avance dans l'eau, sans la moindre once de peur.
Les guerriers voulurent s'avancer pour me retenir mais le grognement du dragon de corail les en empêcha. Je ne sais pas comment cela ce fait, mais je me sentais comme reliée à lui, comme si nous avions quelque chose en commun.
Je me mis à nager et le dragon plongea. Je commençai légèrement à paniquer, ne le voyant pas et ayant vu 6 requins pas plus tard d'il y a trois minutes. Mais je m'inquiétais pour rien.
Le dragon remonta, m'emportant sur son dos. Je souri et lui fit un câlin, malgré ma taille ridicule face à la sienne. Je rit quand il se mit à émettre de léger bruit de contentement.
Il me compris immédiatement lorsque je lui demanda m'emmener vers la contrée de ce roi de pacotille, se tyran que tous craint.
Ainsi démarre l'aventure.
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Le dragon de glace [ abandonné ]
FantasyDans la contrée d'Érolia, Zélia, troisième fille aînée d'une famille de 8, dont les deux parent, allait sur la grande place du village car une troupe d'artiste était venu donner un spectacle. Dans cette harmonieuse cacophonie de rire et de cris de...