Je remarquais directement le changement d'ambiance. La pièce où nous nous trouvions était blanche et lumineuse. Dehors, tout était blanc et dorée, au point que cela pouvait faire mal au yeux.
Kaoline parlait et renseignait le gars qui s'était réveiller avec moi. Il semblait complètement sous le charme de cette fille que le dragon appelle elfe. Oui, elle est belle, mais de là à presque baver sur elle...
- Madame, d'après l'histoire de votre ami ici présent, je comprend parfaitement que son dragon lui ai offert la capacité de se réveiller en notre présence, mais je reste sceptique à votre sujet.
Je me retint pour la deuxième fois de la journée de gifler une personne.
- Et je doute que vous soyez un bénit par les dragons, vu votre ascendance. Votre sang est impure.
- Je vous demande pardon !
Je me retournais et je lui empoignais le col de la fille et la plaquait contre le mur. Dans un mouvement, je commençai à l'étrangler.
- Je vous interdis de parler en mal de ma famille. Répétez encore une seule autre fois que le sang de notre famille est impure et vous le regretterez.
J'augmentais la pression autour de son coup pour effacer son sourire de harpie.
- Je suis au courant que vous êtes très attachée à votre famille, mais je vous prierai de bien vouloir lâcher cette jeune dame.
J'enfermais ma colère dans une partie de moi et lâchais doucement le coup de cette elfe. Ma famille n'est peut-être pas « à la hauteur » des attentes des autres, mais elle était celle qui aidait tout le temps les autres.
Le dragon d'or me regardait calmement tandis que je me contrôlais pour retrouver un air impassible.
Nous nous remîmes a marché. L'elfe avait la voix rauque d'avoir été étranglée et je n'éprouvais aucun remord. Je crois que personne ne peux dire que nous n'avons pas le sens de la famille.
- Puis-je vous poser une question, chère demoiselle ?
Je lançais un regard ennuyé au dragon et il hocha la tête. Son soupire, bien qu'il essaie de le cacher, ne nous échappe pas.
Je ne veux pas lui parler, car je ne sais rien de lui et que son elfe m'a enragée à juger les gens que j'aime sans les connaître.
Ce fut à ce moment qu'une autre porte s'ouvrît devant nous. Elle était aussi immense que la première, sans doute pour laisser le dragon passer.
Le paysage qui s'étendait devant mes yeux étaient l'un des plus beaux que j'ai jamais vu de toute ma vie. Il y avait une Grande Prairie où poussait d'innombrables fleurs de toutes sortes et de toutes les couleurs.
- Voici la prairie de fleurs. Elle est reconnue pour calmer et détendre les gens stressés et tendus.
Le dragon doré nous conduisit ensuite dans le village des elfes. Instantanément, tous les habitants me déplurent. Ils avaient tous, ou à peu près, le même comportement et la même mentalité que celle qui avait maintenant peur de moi.
Étrangement, je ne pouvait supporter que les enfants elfes. Innocents et doux, ils me faisaient penser à la combinaison de Gloria et des jumeaux Owen et Allan. Pendant deux heures, je jouais et prenais soins des enfants avec plaisir.
- Jeune dame. Excusez-moi de vous interrompre, mais j'aimerais avoir une discussion avec vous.
- Je suis navrée, mais je ne désire pas avoir une discutions avec vous maintenant. Comme vous pouvez le voir, aucun adulte ne les surveille ou joue avec eux.
Il semblait déçu et j'en eu un pincement au cœur. Il semblait sincère.
- Peut-être demain.
Le sourire du dragon me réchauffa le cœur. Il n'était pas comme ceux qui l'appelait « maître ». Il était comme ces enfants, il a un cœur et des valeurs semblables aux miennes.
Nous finîmes par faire le tour du village. C'était long, beau et épuisant, mais ça en valait la peine.
De retour dans la pièce, je put enfin mieux discerner les détails. Il y avait des tapis qui recouvraient le sol et des couvertures étaient données à tout le monde, pas seulement à ma petite sœur.
- Vous pouvez toujours emprunter une chambre si vous voulez.
- Non, merci. Je préfère dormir avec ma sœur.
À peine installée, mes yeux se fermaient et je m'endormit.
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Le dragon de glace [ abandonné ]
FantasyDans la contrée d'Érolia, Zélia, troisième fille aînée d'une famille de 8, dont les deux parent, allait sur la grande place du village car une troupe d'artiste était venu donner un spectacle. Dans cette harmonieuse cacophonie de rire et de cris de...