Je voyais flou. Plus rien n'a de sens. J'avais parler à voix haute de mon désire de retrouver ma sœur. Le guérisseur n'a pas aimé que je parle de la retrouver et il m'avait plantée quelques chose sans le cou.
Je me réveillais dans un endroit étrange. Je tentais de bouger, mais je n'y arrivais pas. Mon corps semblait peser une tonne et cela me donnais une rage sans commune mesure. Sans parler des liens qui me retenaient au lit.
De quel droit ces petits elfes de pacotilles osaient-ils m'empêcher d'accomplir ma mission ?! De quel droit ils pouvaient m'empêcher de bouger ?! Comment puis-je aller sauver ma sœur si même mes alliés m'en empêche ?!
Tout cela restait dans ma tête et, alors que je me surpris à avoir des pensées profondément noires et mauvaises, celle que je hais plus que tout entre dans ma chambre.
- Pfff, tu te rend compte ! Ils veulent que je veille sur toi. C'est tellement injuste. Pourquoi fallait-il que tu vienne ici ?
- Si tu me libère maintenant, Kaoline, je te promet que je foutrais le camps d'ici pour toujours et je ne reviendrais jamais.
Elle me regarde avec étonnement et intérêt.
- Je n'ai pas plus envie que toi que tu reste ici. Pour être franche avec toi, tout ce que j'aimais de ce royaume était les paysage merveilleux et les enfants elfes. Les adultes de votre espèce sont tellement agaçant et irritant.
Elle resta en silence à m'observer. Kaoline semblait être en grande discussion avec elle même, ou peut-être avec ces semblables, à ma proposition.
Elle me sourie, puis s'en alla avant de s'arrêter sur le seuil de la porte, ce qui me permis de voir que la nuit était arrivée.
- Je suis désolée pour ta petite sœur.
Ce fut à ce moment que je pétais les plombs. Je tirai sur les liens qui me retenaient avec toute la force dont j'étais capable. Mes pensées étaient condensées sur ma sœur.
Soudain, quelque chose change en moi. Je sentait ma force décupler. D'un mouvement du bras, j'ai libéré mon bras. Cela ne prit pas longtemps avant d'être entièrement libre et de partir à la course, Kaoline partit pendant ma crise de nerf.
Cela prit une quinzaine de minutes de course effrénée, j'arrivais sur une plage. Plus loin, je peux voir que l'eau devient plus foncé et qu'il y a comme une barrière de corail. Avec le reflet de la lune, c'est magnifique.
Soudain, un cercle de lumière se forma dans l'eau juste devant moi. Le cercle devint encore plus lumineux avant de laisser place à une fée.
- Bonsoir, jeune terrienne. Que me vaux le plaisir de cette belle rencontre ?
- Je ne suis pas ici pour vous voir. Je suis ici car je veux retrouver ma sœur, qui s'est fait enlevée par le roi noir et son dragon.
Elle me regarda, ahuri.
- Sachez, mademoiselle, qu'être en présence des elfes et des dragons d'ors est un privilège que peu de gens ont la chance de rencontrer dans leur vie. Nombres de personnes échangeraient volontiers tout ce qu'ils ont pour être a votre place.
- Je la leur donne avec plaisir.
Mon ton sec était sans équivoque. La fée dut le remarquer car elle hocha la tête.
- Avez-vous des pouvoirs suffisamment forts pour m'aider ?
- je suis une fée de lune. Je suis bien en position pour vous aider, jeune impertinente.
Je sourie en voyant le visage fermer de la belle fée. Même avec ces longs cheveux blonds et ces yeux du même verts bleus de ces ailes, elle n'avait sûrement jamais eu à confronter une personne qui n'était pas impressionnée.
Elle vit bien mon air et soupira en laissant échapper un petit rire.
- j'avoue que tu m'as bien eu, petite. Oui, je suis dans la capacité de t'aider et, comme tu ignore tout du privilège que tu as d'être ici, tu ne voudra pas changer d'avis sur ton objectif.
Nos regard restait fixer l'un sur l'autre.
- Tu t'es fait avoir, jeune fille.
Comme de fait, je sentit des bras musclés m'encercler, de façon à ce que je ne puisse pas partir.
- Vous êtes lâche ! Moi qui croyait que vous alliez m'aider à la sauver. JE VOUS HAIS !
Puis, mon esprit m'envoya dans les limbes de l'oubli pour ne pas devenir folle.
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Le dragon de glace [ abandonné ]
FantasyDans la contrée d'Érolia, Zélia, troisième fille aînée d'une famille de 8, dont les deux parent, allait sur la grande place du village car une troupe d'artiste était venu donner un spectacle. Dans cette harmonieuse cacophonie de rire et de cris de...