Un Sombre Hiver

Steve

Pdv Steve

Steve était adossé contre le mur de la pièce où les Russes les avaient enfermé. Robin était face à lui, et les deux amis se rongeaient les ongles.

Les Russes avaient emmené Nancy une heure auparavant et elle n'était toujours pas revenu.

Robin et Steve, qui avaient déjà fait les frais d'un interrogatoire Russes, étaient très inquiets.

Soudain, la porte s'ouvrit et deux garde Russes, qui portaient chacun un bras de Nancy, la tirèrent dans la pièce sans ménagement.

"Mon dieu ! Nancy ! s'exclama Steve.

Steve et Robin se précipitèrent vers Nancy. Elle avait le visage en sang, une de ses lèvres étaient fendu, et elle avait des hématomes sur le visage.

- Nancy ! Tu m'entends ? demanda Robin en la prenant par les épaules.

Nancy hocha la tête. Steve se leva et se dirigea vers le lit de fortune installé contre un mur. Il arracha un morceau du drap, le mouilla avec l'eau de sa gourde et rejoignit Nancy.

Il entreprit de nettoyer son visage en essayant de ne pas lui faire mal.

- Tu as mal ailleurs ? demanda Robin.
- Un peu partout, répondit Nancy dans un gémissement.

Steve apporta sa gourde à Nancy pour qu'elle puisse se désaltérer. Steve et Robin allongèrent ensuite Nancy sur leurs lit de fortune sur le sol.

Steve somnolait contre le mur de la pièce, Nancy était de retour depuis une bonne demi-heure et s'était endormi à point fermé.

Robin rejoignit Steve en le réveillant au passage :

"On ne peut pas rester ici, déclara la jeune fille, c'est trop dangereux.
- Sans blague, soupira Steve. Mais tu veux faire quoi ?
- Tu as bien réussi à assommer deux Russes, pourquoi pas un troisième ? On attend qu'un garde vienne nous donner la bouffe et tu l'assomme.
- Qui te dis qu'il y en aura qu'un ? demanda Steve.
- Ça n'a pas d'importance, s'il y en a deux on improvise.
- Ça se tente, déclara Steve. En plus ils ne vont pas tarder à venir.
- Pourquoi ? s'étonna Robin.
- Parce que je meurs de faim, répondit Steve.

Steve était assis près de la porte, dès qu'il entendit la clef tourner dans la serrure, il se leva et se plaqua contre le mur à côté de la porte.

Un Russe entra, Steve se glissa derrière lui et lui donna un violent coup à l'arrière du crâne.

L'homme s'écroula au sol en gémissant de douleur. Malheureusement, Steve s'était réjoui trop vite, en effet, il était dos à la porte et sentit un pistolet se coller entre ses deux omoplates.

"Lève les mains en l'air et retourne toi, ordonna une voix dans son dos.

Steve leva les mains en l'air et se retourna lentement. Un Russes se tenait dans l'encadrement de la porte.

Les Russes s'approcha pour lui mettre des menottes, mais dès que le Russes fut à portée, Steve lui décocha un coup de genoux en plein dans les parties sensible.

Le soldat poussa un petit cri plaintif et lâcha son pistolet. Steve lui envoya un coup de point dans la tête et le deuxième soldat partit rejoindre son collègue au pays des rêves.

Steve tapa dans la main de Robin, et les deux amis s'approchèrent de Nancy. Robin la réveilla doucement.

La blessée ouvrit les yeux.

"Tu penses que tu vas pouvoir marcher ? interrogea Steve.
- Oui, je pense, répondit Nancy.

Robin passa un bras autour des épaules de Nancy pour l'aider à se lever.

Nancy réussi à se hisser sur ses pieds et à marcher jusqu'à la porte en boitillant.

Robin et Steve la suivirent. Ils se retrouvèrent dans une pièce deux fois plus grande que leurs prison, un escalier se trouvait à l'autre bout.

Ils commencèrent à se diriger vers l'escalier quand soudain des bruits pas de personnes descendant les escaliers retentit.

Nancy, Steve et Robin rebroussèrent chemin pour ne pas se faire prendre. Ils rentrèrent à nouveau dans la pièce qui leurs avait servi de prison. Steve referma la porte. Le jeune homme espérait de tout son cœur que les Russes qui descendaient n'allait pas s'intéresser à eux.