Chapitre 5

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Une quarantaine de minutes plus tard...

Je me gare sur le parking de l'hôpital qui est encore désert à cette heure-ci, une tapis de neige qui semble être resté figé depuis la veille est toujours présent. Tandis que je décide de ne pas prendre ma doudoune, je me munis seulement de mon sac et de ma tenue des plus simple. J'emprunte de nouveau l'escalier de pierre menant aux portes d'entrée et c'est avec la plus grande joie que je les franchis.

Je m'élance à grande enjambées jusqu'à l'accueil...

— Bonjour, j'ai rendez-vous avec Madame Lloyd. Dis-je à la femme assise derrière le comptoir.

Elle se met à soulever quelques feuilles de papiers, avant de relever la tête...

— Madame Lloyd vous attend dans la salle de vie, je vous prie de vous y rendre. Me répond-t-elle d'un ton aussi glacial que le froid qui pèse dehors.

— Merci. Réponds-je avant de m'enlever de son champ de vision pour rejoindre une salle qui me donnée froid dans le dos rien que d'y penser.

Tandis que j'avance de nouveau dans ces longs et sinistres couloirs toujours aussi sombres, je parviens enfin à retrouver les portes à doubles battants qui permettes de pénétrer dans la pièce...

Juste avant de les ouvrirent je prends une profonde inspiration, trop de questions commencent à se bousculer dans ma tête et la seule manière de leurs faire face est de faire également face à l'objet de mes tourments.

— Madame Lloyd ! L'appelée-je en ouvrant les portes, par chance celle-ci se trouvée juste devant.

— Oh ! Mademoiselle Johnson, vous êtes à l'heure c'est très bien, nous venons de terminer de prendre le petit déjeuner et certain de nos patients son toujours en soin ou en train de prendre leurs douches. Enchaîna-t-elle le visage toujours éperdument stricte.

— D'accord, je comprends mieux pourquoi il n'y à qu'une dizaines de patients... Ai-je un travail particulier ou je peux tenir compagnie aux personnes présentes ? Demandé-je le regard détournée pour chercher Antoine dans la salle.

— Et bien vous pouvez faire ce que vous voulez pour le moment, si vous le désirez nous pourrons parler plus tard pour que vous puissiez en apprendre plus sur notre fonctionnement. Ce matin est particulièrement calme ! S'exclama-t-elle. Profitez-en.

Oh que oui, je compte bien en profiter...

— Merci beaucoup. Réponds-je en m'empressant de me rendre au fond de la pièce.

Madame Lloyd s'installe à son petit bureau et remplie des papiers, sans doute tout un tas de choses administratives... Je ne veux pas savoir de quoi il s'agit, j'ai déjà repéré Antoine, il est toujours assis dans son fauteuil roulant, faisant face à la grand baie-vitrée... Je veux aller lui parler !

Je m'approche lentement de lui, je ne sais pas si il ma vu, à l'instant précis où je peux entrevoir son visage je ne peux m'empêcher de remarquer qu'il à toujours la même expression de douleur dans le regard. J'ai tellement envie de l'aider, dans apprendre plus sur lui...

Suis-je sans doute ridicule de penser ça, peut-être que lui ne se souvient même pas de moi ou alors s'en fiche-t-il tout simplement, tandis que toutes ces pensées fusionnes en moi et ne cessent de faire monter le stress je ne peux pas détourner mon regard de cet homme...

— Vous êtes revenus me voir Mademoiselle Johnson...

Je l'entends soudain me parler, oh mon Dieu... Je ne sais quoi lui répondre ! Il faut que je me lance.

Forbidden LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant