Bien sûr, ce n'est pas le destin dont je rêvais. J'ai eu envie de partir, mais, après avoir vu comment la vie était ici, je ne peux qu'admirer les personnes dans cette arène. Les hommes que j'ai battu, maintenant ils partagent leur repas avec moi et rigolent à mes blagues. Travail extraordinaire des filles qui nettoient les lieux et qui, de temps à autre, partagent un lit avec un barbare d'homme, ne serait-ce que pour une nuit. Parce qu'ici la liberté est difficile à acheter. Tu peux sortir de la ville, mais tu ne peux pas aller bien loin, parce que le lendemain tu devras te battre. Ils ont fait une arène large et haute avec des sacs de sable, peut-être pour empêcher les décès et empêcher quiconque d'escalader les remparts, et donc de rejoindre les spectateurs dans les gradins. Pour augmenter le divertissement et pour réduire les accidents.
« Donc tu t'appelles Uldin ? Et toi Shingen ? », demanda Dirk, « Comment est-ce que vous êtes arrivés ici ? »
« Mes parents m'ont vendu comme esclave. », répondit en riant Uldin.
« Je suis venu ici pour le travail. », dit Shingen, essayant de détendre l'atmosphère. Ce fut vain.
La lame s'émoussait. Il passa sa langue sur ses lèvres et ses mains gesticulaient. Six mots avaient fait plus de dégâts que n'importe quelle arme. Il essayait de contenir ses larmes, mais il ne pouvait cacher ses réels sentiments. Voir un tel homme craquer engluait le cœur dans une douleur physique.
Uldin était un homme grand, chauve et doux. Shingen avait une silhouette beaucoup plus fine.
Fin. Fort. Des pommettes bien dessinées. Des cheveux bruns et soyeux. L'arène l'avait façonné de la même manière que lui avait façonné sa lame. Il tapota la tête d'Uldin.
« Ce n'est pas ça qui te définit... », lui souffla-t-il à l'oreille, en lui donnant un petit bisou sur la joue. Dirk ne le vit pas. Il ne vit pas les mains de Shingen s'agripper autour de son plus grand ami.
Dirk était en colère contre toute cette injustice. La vie n'était pas difficile à l'arène. Il se sentait tout de même trompé, combien d'autres avaient péri à sa place ? La loi avait de toute évidence essayé de le réduire au silence, mais cela ne le préoccupait même pas. C'est le bien-être de tout le monde à Central qui le tracassait. Ne t'énerve pas, venge-les. Le monde était devenu un lieu lugubre. La corruption était légale parce que la loi était aux mains des cruels, c'est à dire des gouverneurs, des généraux, des mages et des soldats. Ils ne faisaient pas de leur mieux, ils faisaient de leur pire. Ils abusaient de leur pouvoir par tous les moyens possibles, parfois même le meurtre.
J'ai sculpté un peu plus de trucs avec des rochers qui étaient tombés. Cette femme était magnifique, je ne sais pas si je devrais écrire ça, ou même le penser, mais elle a bien un ...
Il n'avait plus d'encre. À ce moment-là, son cerveau comprit qu'il devait aller inscrire son nom sur le registre. Ses jambes avaient l'incroyable capacité d'être légères à l'impact. Il sauta depuis une position couchée, pour atterrir debout sur le sol, parfaitement à l'équilibre. Ses orteils sautèrent pour voir l'homme qui s'occupait du registre. C'était à un autre angle du bâtiment, qui n'était pas relié aux chambres, mais directement relié à l'entrée principale de l'arène. C'était le même vieillard déconcerté. Il buvait du café. Il s'étouffa presque avec quand il vit la tête ébouriffée de Dirk. Il le salua. L'homme lui passa la feuille. Les suppositions sont dangereuses.
Le lendemain, le plus sauvage des persécuteurs était armé d'une hache capable de fendre la chair et de dépecer quelqu'un vivant. Des vêtements en cuir. Des ongles de pieds si répugnants qu'ils avaient la même couleur que de la morve moisie. Dirk se tenait devant lui. Petit. Il avait des ongles et des doigts pendus à son collier, des cheveux ensanglantés attachés et des dents propres, bien qu'il léchait le sang de sa hache. Il fit un signe avec ses doigts, pour que Dirk s'avance et il suspendait la foule à ses lèvres. Elle ne fut pas déçu, puisqu'il leur cria dessus.
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Les Manifestations de la Liberté
ActionUne histoire de liberté et de révolutions à laquelle prennent part des personnages qui luttent activement contre la tyrannie. Histoire traduite en français avec l'accord de son créateur, Makhno Boyce, ou @Makno20.