-Deuxième Partie- Chapitre 1 : Un début

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Pour cette deuxième partie, j'ai décidé d'opter pour une écriture plus inclusive, plus appropriée je pense. C'est une écriture que j'ai en partie pensée,  je vais donc, naturellement, vous l'expliquez en quelques mots.

Tout d'abord, j'ai choisi d'utiliser le pronom neutre "iel" au singulier et "iels" au pluriel, un équivalent des pronoms de la troisième personne du singulier et du pluriel, mais neutre quant au genre. De manière générale, "elles" sera employée s'il n'y a que des femmes ou presque, "ils" s'il n'y a que des hommes ou presque et "iels" pour toutes les nuances entre les deux. Il en va de même pour celleux et elleux, équivalent neutre de celles, ceux et elles et eux, respectivement.

Ensuite, le plus important c'est au niveau des accords, ici le masculin ne l'emportera pas sur le féminin, c'est à dire que l'accord se fera soit pour des raisons stylistiques particulières, soit simplement pour montrer qu'un genre est présent en plus grand nombre, soit aléatoirement, dans l'optique de déconstruire les stéréotypes réducteurs de genre et de relativiser l'importance de ce dernier. De même pour le choix du féminin ou du masculin pour désigner un groupe de personnes.

Sur ce, bonne lecture !

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614. Malgré la victoire de l'Empire contre la Fédération des Rebelles, les hommes furent enrôlés dans l'armée, pour les mouler, comme un potier moulerait un pot. Ils étaient des pots à briser ou à utiliser quand c'est pratique. L'académie militaire n'était rien de plus qu'une usine. Fugara était un idéaliste à la tête froide, en d'autres termes, il avait des idées sur comment le monde pourrait être, plutôt que comment il devrait être. Quand il y a une hégémonie autour de vous, comment vous pouvez rompre ça ? Si tout le monde pense une chose et que vous en pensez une autre, comment vous pouvez même juste entrer en dissidence ? Comment combattre un système en tant qu'individu ? Fugara était entré dans l'armée comme conscrit. Il avait les épaules larges, le torse finement musclé, les muscles compacts à l'avant, des yeux couleur jade, les cheveux couleur nuit noire et une bouche qui s'ouvrait facilement. Il était de taille moyenne, on ne le remarquait ni pour sa grandeur ni pour sa petitesse. 1m79.

« CASSEZ-VOUS ! », cria Fugara, alors que ses poings étaient prêts à prendre leur envol.

Il combattait six personnes en même temps, ils essayèrent de le coincer, mais ils ne purent que prendre des coups de poings dans la mâchoire. Ils essayèrent d'attraper ses bras, avec pour seul et unique résultat leurs dents qui se brisèrent. La combinaison d'un chimpanzé et d'un clébard. Ses molaires arrivaient à broyer autant que ses canines ne mordaient. Cette combinaison fit instinctivement fuir les hommes, malgré la loi.

« EMPIRE DE MERDE ! »

Fugara n'obéissait pas aux ordres. C'était plus que visible. Il avait appris ça d'un ami, qui lui-même l'avait appris des écrits de Dirk. Ces derniers étaient presque bons pour aller au musée maintenant, vu l'état du papier. Les idées simples de l'anti-autoritarisme étaient faciles à comprendre, et constituaient peut-être le catalyseur pour mettre un terme à toute cette débâcle, Fugara sachant à quel point tout était merdique et corrompu. Peut-être que s'ils n'avaient pas emprisonné son ami, il aurait continué sa petite vie chiante comme si de rien n'était. Il se souvenait des mots de son ami. Il trouva son épée qu'il avait savamment cachée, puis se mutina à l'intérieur de la caserne. Il courait dans les couloirs carrés, en hurlant de toutes ses forces, puis trébucha sur un casque et donna un coup de pied qui effleura le sol, en se servant de ce dernier pour pivoter et battre ses poursuivants.

« ATTRAPEZ-LE ! »

La caserne à l'intérieur de la ville de Menos était sens dessus dessous. Ils essayèrent de le tuer. Un commandant de 100 hommes marmonnait à travers sa moustache, il essayait de contenir son excitation de ce qu'il pensait être une imminente exécution sommaire.

Les Manifestations de la LibertéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant