Les Manifestations de la Liberté

Chapitre final : La capitale

Iels entouraient une ville d'une immense importance avec bravoure, ténacité, force et intelligence. Trois jours plus tôt, une saillie tenta de partir à l'assaut de plusieurs villages, mais, à présent, tous les rebelles de l'Imperium étaient assis sur le seuil de la porte d'Arom. Avec autant de gens prêts à tuer l'empereur, c'était dingue que les citoyens de la ville n'en avaient pas la moindre idée. Il y avait autant de murs que de fils « illégitimes ». Des milliers et des milliers de soldats déployés ici pour défendre le mur. Des catapultes tiraient des rochers et les flèches venaient s'abattre sur les rebelles, comme un déluge, pour tenter d'éteindre les flammes de la révolte qu'ils avaient eux-mêmes provoqués.

« LES TYRANS AIMENT TOUJOURS SE CACHER DERRIÈRE LES ENFANTS DES AUTRES ! », hurla Fugara.

Des murs de 20 mètres de haut bloquaient les révolutionnaires. Fugara était en sueur. Ses aisselles étaient acidulées. Ça coulait sur son visage. La chaleur de l'été faisait cuire les révolutionnaires. Nestor n'avait pas la moindre idée de comment faire sauter ces murailles, ou comment y entrer. Il regarda juste l'impressionnante structure en soupirant, avant d'enlever ses vêtements.

« Je vais à ce lac, là-bas. »

Nestor, à moitié nu, choqua tout le monde avec sa décontraction totale. De prodigieuses préparations commencèrent à prendre ce mur d'assaut. Nestor, lui, se contenta de se baigner puis de sortir de l'eau, les gens avec lui firent à peu près la même chose, abandonnant leurs chevaux pour bien se frotter.

« À L'ATTAQUE ! », cria un commandant royal, qui sortit en menant un détachement de cavalerie.

« VOUS ÊTES VRAIMENT DES PUTAINS D'IMBÉCILES QUI SERVEZ À RIEN ! », mugit Azar, tout en leur balançant des flammes, « Rhabillez-vous ! »

L'attaque fut écrasée, mais les mages étaient quand même vénères.

« Qu'est-ce qu'il y a ? », demanda Nestor en les regardant en retour.

« ENFILE DES VÊTEMENTS ! », lui répondit Cora, alors qu'elle mit un coup de lame dans le sol, au point de le fendre.

Il se leva, toujours nu, elle vit quelque chose, et en fut stupéfaite. La plus belle chose chez lui, quand elle se rendit compte de sa beauté, elle se figea sur place. Il bougeait sans se poser de question, alors tous les yeux se posèrent sur lui. Azar parlait à Vilkas, alors elle n'y prêta aucune attention.

Les gens étaient sous le choc, mais ce choc fut interrompu par Sophus, qui fit sauter une intersection géante du mur, qui s'ouvrait ainsi. L'explosion fit voler de la poussière, et tirer frénétiquement les flèches des défenseurs.

« TIREZ ET ÉCRASEZ-LES AVEC VOS FLÈCHES ! », hurla Sophus, avant que des milliers de courtes flèches ne bombardent la garnison.

Vilkas fonça droit devant et se retrouva vite sur les remparts, où il vit la douzaine d'autres murs.

« Eh ben, on va bien s'amuser... », dit-il, en sentant ses poils se hérisser.

« METTEZ-MOI LEURS TÊTES AU BOUT D'UNE PIQUE ! », ordonna un commandant de la garnison impériale, tandis qu'il fit bouger ses troupes le long du mur suivant, avant qu'elles ne se mettent en formation et ne se servent des canons et des catapultes sur les murs. »

« OKAY, DESCENDEZ TOUSTES DE LÀ AVANT QU'ILS NOUS TRANSFORMENT EN ENGRAIS ! », hurla Irbeg, en donnant un coup de marteau à sa propre main pour faire du bruit. C'était probablement pas très intelligent.

Les personnes avec Nestor passèrent au travers avec leurs chevaux, les mages entrèrent et neutralisèrent l'artillerie, en attaquant avec des courtes rafales, pour une efficacité maximale.