Chapitre 7

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ー Ça dit ne pas avoir de petit ami mais ça en cache un !

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Ça dit ne pas avoir de petit ami mais ça en cache un !

À peine est-on arrivé devant le seuil de mon humble demeure que l'unique fille de la famille Kang, famille de grands aristocrates et principaux producteurs du tiers des richesses du pays s'exclame soudainement pour m'accuser d'abriter un homme au sein de ma villa. Et cet homme qui m'est inconnu, d'ailleurs, serait mon soit disant cher petit ami.

Elle se tient là, à quelques mètres de la limousine dans laquelle j'ai passé une bonne partie de la journée à voyager au cœur de la ville, près du grillage qui sépare la villa de la mienne à me sourire avec dédain et à me témoigner d'un grand sarcasme qu'elle m'assigne d'ordinaire.

Je soupire longuement, me demandant bien ce qui peut bien lui passer par la tête et fais abstraction à la présence de mon chauffeur qui m'a gentillement accompagné jusqu'à ma porte. Je m'avance d'un pas nonchalant vers sa personne, grande et pleine de prestige. Je m'oblige à m'arrêter près du grillage qui fait barrage entre nos deux corps et à garder distance avec elle.

Que me veux-tu?, lui demandé-je, bien déterminée à savoir quelle mensonge elle aurait encore moulé en mon absence, ce n'est pas comme si je t'aurais menti sur le fait que je n'ai pas de petit ami et encore moins sur le fait que je n'en ai pas besoin, lui répondis-je avec exaspération, désemparée par le comportement hautain et exécrable de la personne qui se tient à ma hauteur.

Elle lève machinalement un sourcil, indignée par un mensonge grotesque que j'aurai soit disant prononcé. Son index droit se dresse en ma direction pour cibler ma poitrine qu'elle pointe à travers les barreaux soudés d'acier.

Tu m'explique pourquoi un si bel homme d'une vingtaine d'années, brun et aux traits raffinés serait planté là, dans ton salon, à admirer le paysage alors qu'il est à poil à manger du saumon fumé que tu as acheté bon marché ?, me dit-elle avec sarcasme alors que son doigt, pointant encore ma poitrine avec insistance fait pression sur celle-ci à chaque énonciation d'un fait.

Je pouffe et ris avec excès à cette absurdité qui me fait penser qu'elle n'a pas bien digéré les coups tordus que je lui ai fait subir durant notre tendre enfance. Mes bras se croisent au niveau de mon estomac qui se tord à mon sens. Je pleure presque de rire à m'en faire perdre haleine à l'affirmation tordue et ridicule que je n'ai jamais eu affaire depuis bien des années.

Elle tire une mine ahurie, ne comprenant pas ce à quoi ce rire faisait allusion. Je m'arrête progressivement, reprenant difficilement mon souffle et regarde, à nouveau, la personne à qui la blague appartenait. Elle n'était plus dans mon champ de vision lorsque je m'étais plié de rire, à me faire perdre mon équilibre.

Un homme qui aurait mangé le saumon fumé que j'avais acheté dans une grande surface et qui serait nu pour je ne sais quelle raison serait par hasard à l'intérieur de chez moi car un froid d'une température qui chutera dans la négative menacerait de s'abattre sur la ville ? Quel blague ! Et puis quoi encore !

L'hybride - TaehyungOù les histoires vivent. Découvrez maintenant