Chapitre 17

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Les heures passent sans que je ne pense à lui

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Les heures passent sans que je ne pense à lui. Ses yeux qui me hurlaient de ne pas l'abandonner me reviennent sans cesse en tête et me suppliaient encore et toujours de ne pas rompre les chaînes qui arrimaient nos deux âmes.

Mes doigts viennent péniblement agripper ma chevelure et resserrer cette dernière pour avoir à refouler des sentiments qui me rongent indéniablement l'esprit. Je flâne en traînant des jambes tant je semble culpabiliser pour avoir abandonné cette créature qui semble ne pas s'être soucié des méfaits de sa transformation.

Explorer les environs sans même jamais avoir été confronté à la bêtise humaine et aux normes de la société mettra encore plus sa vie en danger qu'elle ne l'était déjà lorsqu'il n'était que ce petit chaton qui avait vécu sagement dans les rues. Pourquoi me soucie-je tant de lui alors qu'il m'est d'une valeur quelconque ? Pourquoi vouloir tant maintenir cet être hors des dangers de la vie et tenir fermement le sein à cette créature qui ne veut que me détruire et détruire tout ce que j'ai de plus onéreux ?

Je demeure inquiète et nerveuse et ne peux arrêter mes jambes qui persévèrent à marcher du salon jusque dans la cuisine. Son corps nu dont je me suis éprise à regarder avec envie et à vouloir le palper pour en découvrir toute sa texture réapparaît dans ma mémoire jusqu'à ce que l'image et le toucher même de son pénis fait réapparition au plus profond de mes songes.

Une chaleur des plus agréables déferle et se propage telle une lave en pleine fusion contre mes joues qui semblent brûler de par cette pensée qui m'appelle au péché et contre mon bas-ventre qui ne réclame plus qu'on ne lui satisfait de ses pulsions dévastatrices.

Je vais d'un pas précipité en direction du salon pour me jetter violemment contre le canapé et prends décidément la plus grosse bouffée d'oxygène qu'il ne m'est jamais donné de prendre afin d'hurler à pleine haleine et d'expirer toute la fureur qui me consumait l'esprit. Mes poumons se relâchent jusqu'à ne plus pouvoir se relâcher davantage tandis que mon corps, lui, s'abandonne peu à peu à la détente tant je suis exténuée.

Son emprunte, sa présence même ne semble pas s'être dissipé alors que j'ai dû nettoyer le sol à l'eau de javel pour avoir à effacer ses empruntes, passer l'aspirateur de fond en comble pour avoir à me débarrasser de ses poils noirs dont il s'en était arraché et changer les draps pour avoir à ne plus respirer son odeur bien trop masculine et animale pour que je ne succombe pas à la tentation.

J'ai dû mener une véritable journée de labeur pour avoir oublier, enterrer cet hybride au nom de Taehyung au plus profond de mon âme. Et ce labeur semble avoir déteint malheureusement sur ma personne puisque je ne pense et ne cesse de penser qu'à cet homme à la particularité d'être aussi cet adorable chaton qui n'avait cessé de me faire faire des cabrioles et des crises en tout genre.

Il me manque à vrai dire. Taehyung me manque. Et cruellement même. Taehyung me manque cruellement qu'il m'est à présent impossible de penser si ce n'est que ces pensées là ne dérivent que vers sa personne et sa personne à elle seule. Je ne semble plus vouloir m'en éloigner tant il m'appartient.

L'hybride - TaehyungOù les histoires vivent. Découvrez maintenant